La politique monétaire
Cours : La politique monétaire. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar simon ouhioun • 26 Janvier 2016 • Cours • 1 646 Mots (7 Pages) • 982 Vues
Chapitre 5 : La politique monétaire
Introduction :
La monnaie se définit comme un moyen de paiement directement utilisable pour effectuer les règlements sur les marchés des biens et des services ou pour régler définitivement une dette.
La monnaie a d’abord fait l’objet d’une analyse économique séparée de la sphère réelle (échange de biens et services) et c’est Keynes qui a établi les liens reliant la sphère réelle et celle monétaire.
- De l’analyse classique aux préceptes keynésiens
A – L’analyse classique de la monnaie
1- De multiples approches
On peut attribuer trois fonctions à la monnaie : c’est une unité de mesure de prix et de comparer des valeurs ; c’est un moyen d’échange et c’est une réserve de valeur à condition d’avoir confiance en la monnaie. Gresham, penseur au 16ème siècle disait que si la mauvaise et bonne monnaie cohabitent = les personnes épargnent la bonne et échange la mauvaise donc au bout d’un certain temps il ne reste plus que la mauvaise.
Un acte de création monétaire consiste à transformer les créances en moyen de paiement : c’est la dette. Les banques ont des dépôts = épargne, sur ces dépôts, elles peuvent prêter ses dépôts = donc pas de création monétaire. Donc ce crédit octroyer va revenir en dépôts = les crédits font les dépôts et les dépôts font les crédits.
Toutes les banques ont un compte à la banque centrale et sur ce compte il y a une encaisse : argent. Cette encaisse ne peut jamais être octroyé à des crédits. La banque centrale peut décider d’augmenter ou de diminuer cette encaisse. Cette encaisse est faite pour tenir les crédits = multiplicateur de crédit. La banque centrale a donc un rôle majeur car elle décide des montants qu’elle doit payer.
2 – Du « voile » monétaire à la théorie quantitative
C’est la manière dont on décompose les différentes sortes de monnaie. Trois types de monnaie donc trois agrégats : dépôts transférables = monnaie et compte courant = monnaie fiduciaire et métallique, livret A, livret développement durable = monnaie scripturale et effet les OPCVM : Organisme de placement collectif en valeur mobilière ou les SICAV : société d’investissement = assurances vies = argent bloqué pour une durée déterminée.
Dans l’UE, les OPCVM c’est base 1 et les dépôts à termes c’est 4 fois plus et 2 fois plus pour les dépôts transférables. Si vous avez un déficit commercial, naturellement vous allez avoir moins de monnaie de votre pays en circulation. Si l’euro est en déficit commercial, il y a de moins en moins d’euro en circulation et inversement si l’euro est en excédent la monnaie est exportable.
Pour les classiques, la monnaie est un voile et ne peut être désirée pour elle même.
Fisher : MV = PT
Masse monétaire fois vitesse de la monnaie = niveau général de prix fois volume de production. Si on augmente M, on a une augmentation des prix et donc le niveau général des prix est déterminé par le stock de monnaie. Pour les classiques il y a une dichotomie (séparation) entre deux sphères réelles et monétaire avec la monnaie d’un coté et les biens et services de l’autre.
B- Les politiques monétaires accommodantes : le cadre d’analyse keynésien
1- La remise en cause keynésienne
Pour Keynes, la monnaie est composé de trois motifs pour la détention de la monnaie : transaction, spéculation et précaution et spéculation.
2 – La représentation IS-LM
Lien entre budgétaire et monétaire = modèle I = S = LM : lien entre les investissements et la monnaie.
3- La stagflation : limites des politiques accommodantes
Stagnation économique = stagflation
Il faudrait baisser les taux d’intérêts pour que le crédit soit moins cher mais ça fait une augmentation des prix et ca accentue l’inflation. Donc c’est une hausse généraliser des prix. Au moment ou la croissance éco à diminue la stagflation a diminuer donc trois problèmes 75-85. Les entreprises anticipent la hausse et donc leur rentabilité va diminuer ou elles augmentent leur prix et ceux qui achètent cette production vont modifier leur calcul de rentabilité.
Le deuxième problème est que l’inflation crée un transfert de richesse des créanciers aux débiteurs et elle provoque une érosion du pouvoir d’achat et de l’épargne. Si vous emprunter à taux fixes, sur une longue durée avec une inflation de 10% par an.
A partir d’un certain taux d’inflation environ 10 %, l’inflation peut gravement déséquilibrer l’économie car les agents ont des comportements d’indexation sur les prix en anticipant une hausse des prix cad une baisse de leur pouvoir d’achat.
Les variations de la quantité de monnaie n’ont d’effet que sur la hausse des prix sans modifier le niveau de production.
LA baisse des taux d’intérêts n’aura aucun impact sur la consommation car les ménages augmenteront leur épargne en prévision de l’inflation.
Friedman = politique monétaire neutre : fixer un objectif de croissance de la masse monétaire compatible avec la croissance éco et la stabilité des prix.
- Les politiques monétaires strictes se sont imposées malgré des critiques récurrentes
- Les conséquences de la mondialisation sur les politiques monétaires
1 – La stabilité des prix comme objectif prioritaire
La persistance des tensions inflationnistes en Occident dans les 70s a conduit les autorités monétaires (banques centrales) a modifier leurs politiques dans un sens d’une gestion plus stricte de la masse monétaire. La stabilité des prix est devenu un objectif prioritaire. Un des instruments de lutte contre la hausse des prix a été la désinflation compétitive. Cette politique date de 1983 avec un objectif de défendre le « franc fort » (défendre la monnaie) donc confiance avec l’Allemagne et le Marc. Donc on a établit une parité franc et marc pour que les investisseurs ont confiance en le Franc. Donc la France a augmenté les taux d’intérêts donc croissance plus faible car plus cher mais plus d’investissements.
Le taux d’inflation 13% en 81 et 1% en 99 = il faut augmenter les taux d’i a CT pour juguler l’inflation de 3 à 4% et donc plus de risques d’emballement et donc on peut à nouveau baisser les taux d’i pour augmenter les crédits = donc confiance dans l’euro.
L’objectif principal de la BCE est de maintenir la stabilité des prix et il repose sur deux piliers : la stabilité des prix soit 2% d’inflation et limiter la masse monétaire en circulation 4,5% par an.
Le taux directeur = le taux de refinancement des banques = prix d’intérêts à CT
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