Compte rendu de lecture sur le scalphandre et le papillon

Par exemple dans le chapitre « l’impératrice » il rit de voir son reflet hideux dans le miroir, de même dans le chapitre « autres coïncidence » il se rit a penser que son handicap est peut être une malédiction du dieu de la littérature ».

Ainsi ce livre qui, après lu le résumé, pourrait sembler extrêmement dure émotionnellement a lire, est en faite une succession de jeux de mots et de blagues faites par l’auteur sur son propre handicap. Par ce procédé, il veut nous faire entendre qu’il a accepté son état, qu’il est conscient que sa vie est désormais a l’hôpital, d’ailleurs il le dit lui-même dans le dernier chapitre « l’hôpital est devenue ma nouvelle vie. »

Malgré tout, cette prise de conscience ne l’empêche pas de garder espoir quand a l’amélioration de son état, puisque qu’il pense un jour pouvoir manger a nouveau du saucisson (l’aliment préféré de sa jeunesse dans le chapitre « le saucisson »). Malgré cette humeur blagueuse de certains jours, l’auteur nous raconte comme il est difficile d’avoir des contacts avec sa famille et ses proches. Que se soit avec ses amis ou encore pire avec ses enfants qu’il aimerait pouvoir serrer dans ses bras, ce manque de contact physique semble être l’obstacle le plus difficile à supporter pour Jean-Dominuque Bauby.

Il semblerait également que l’auteur utilise beaucoup son imagination pour garder le moral. En effet il s’imagine acteur (l‘hôpital devient même le célèbre studio « cinecitta« ), metteur en scène (dont le héros serait atteint d’un Locked-in-syndrome) et même personnage historique (accompagnant l‘impératrice dans sa visite de l‘hôpital). Se mettre dans la peau de tous ces personnages lui permet d’oublier pendant quelques instants qu’il reste prisonnier de son corps.

D’ailleurs pour illustrer ce procédé il parle de ce qui a fait le titre du livre : son scaphandre et les papillons. Le scaphandre n’est rien d’autre que sont corps, rendu totalement hors de contrôle de sa volonté, qui elle, est représenté par les papillons qui grâce a son imagination s’envole a travers le monde et le temps. Il en arrive même à envier son ancien camarade d’école dans le chapitre « le fanfaron » qui était un mythomane et qui savait faire preuve d’une imagination sans limite.

Pour conclure, je dirais que ce livre a été crée pour un large public, il peut être facilement compris par les personnes excluent du milieu médical. L’humour utiliser par l’auteur alors que ce livre est censé raconté le destin tragique d’un père de famille permet au lecteur de cerner encore plus ce que pouvais la personnalité de cet homme avait encore la maitrise de son corps.

Ensuite pour les futurs soignants, il est plus aisé de se rendre compte que dans ce corps inerte, qui semble sans vie ou presque, se trouve un esprit encore capable d’imaginer et même de faire de l’humour. Cela pourra peut être permettre l’amélioration de la prise en charge des patients atteint de Locked in syndrome, car comme le dit l’auteur l’hôpital et son personnel est devenue sa nouvelle vie.

Quand l’auteur parle du personnel il en parle comme des connaissances : certains étant plus apprécier que d’autres pour