Inégalités Et Justice Sociale

é, CMU)

* En compensant les handicaps naturels et sociaux de départ (discrimination positive)

2) Une justice corrective : cherche à améliorer le sort des plus démunis (redistribution de revenus et principe d’impôt progressif).

3) La justice distributive : chacun reçoit en proportion de ce qu’il apporte (exemple : les retraites)

4) Une justice universaliste : assurer la l’égalité des droits (même droit entre les hommes et les femmes)

5) La justice corrective : tendre vers l’égalité des situations

B) La justice sociale assurant une certaine égalité entre ses membres et ces avantages

1) L’Etat intervient pour permet un certain niveau de vie minimum entre ses membres :

* Il fournit des servies publics gratuits à tous (bibliothèque municipale, …)

* Il distribue des prestations sociales aux plus démunis (RMI,…)

* Il intervient sur le marché (SMIC,…)

2) Le système économique peut être lorsqu’il est moins inégalitaire est plus efficace, comme le démontre J.M Keynes, car on favorise la consommation des ménages les plus pauvres, qui ont une forte consommation.

3) J.P Fitoussi estime qu’une cohésion sociale assurée par l’égalité permet un meilleur ressort pour la compétitivité d’un pays. Les interventions publiques dans le domaine de la santé, de l’éducation sont génératrices d’externalités positives.

II- Les limites de cette justice sociale

A) La justice sociale ne réduit pas certaines inégalités

1) Inégalité des chances :

Les individus ne naissent pas tous égaux, (patrimoine des parents, et les individus n’ont pas la même capacité) Amartya Sen. Ainsi que Hayek, le dit en montrant que nous n’avons pas le même talent et que celui-ci est naturel, donc les inégalités sont inévitables.

2) L’écart des pauvres et des riches est encore présent. En effet, malgré toutes les aides sociales, il y a un fossé entre le revenu le plus élevée et les plus faibles

B) La justice sociale a des effets néfastes

1) La justice sociale nuit à l’efficacité économique

La conception libérale démontre que la situation d’un individu ne peut être améliorée sans dégrader celle d’un autre. Il considère que la justice sociale se cantonne a une justice seulement des droits. Car celle-ci empêche le libre jeu du marché économique. Pour certains comme Milton Friedman, distribuer des aides sociales encourage la paresse et l’inactivité.

2) Une justice sociale ne doit pas entrainer une homogénéisation des membres de sa société

En effet, la justice sociale doit s’arrêter avant l’identité sociale et ne pas combattre les différences entre les gens.

Conclusion :

Pour conclure, une justice sociale plus ou moins importantes est souhaitable pour pallier aux inégalités mais celle-ci à des limites pour ne pas devenir néfaste.

De plus, certaines inégalités ne peuvent être résolues, comme l’inégalité des chances. En effet, donner les mêmes chances de départ ne suffit pas, car comme le dit Amartya Sen, il faut encore que les individus soient capables de les utiliser.

Tout les économistes sont d’accord pour dire que celle-ci est nécessaire mais certains voient en cette justice sociale une entorse aux jeux économique du marché, comme le démontre les libéraux,