Rapport De Stage Pratique Accompagnée

ts contribuent à l'acquisition du socle commun de connaissances et de compétences. En effet, la culture humaniste par exemple ouvre l'esprit des élèves à la diversité et à l'évolution des civilisations, des sociétés, des territoires... L'histoire donnent des repères temporels. Elles développent chez les élèves curiosité et esprit critique. ( d'après les programmes officiels de l'école élémentaire de 2008 )

Durant mon stage, j'ai pu mettre en place différentes séances, à savoir une séance de français et d'histoire. J'ai également pu observer des séances de mathématiques. J'ai donc centré mon analyse essentiellement sur le déroulement de ces séances, en vérifiant quelles répondent aux programmes de l'école élémentaire et en analysant la réaction des élèves face aux apprentissages.

Mon rapport se structure donc selon deux points. Dans un premier temps, je vais expliciter les démarches pédagogiques mises en oeuvre en détaillant le déroulement des différentes séances. Puis, je vais analyser ces séances, en faisant un bilan personnel sur ma démarche et en analysant la réaction des élèves.

Présentation de l'école

Mon stage s'est déroulé du 2 mai au 6 mai 2011, à l'école publique élémentaire Chabrier à Grande-Synthe. L'école comporte 135 élèves dans six classes allant du CP au CM2. Les élèves viennent de milieux assez défavorisés. On compte un nombre important de familles monoparentales. De plus, ce sont des familles précaires où le chômage est omniprésent. Ceci se ressent dans le niveau scolaire des élèves qui diminue sans cesse depuis une dizaine d'années.

Lors de mon stage, j'ai pu observer la classe de CM2 prise en charge par le directeur de l'établissement trois jours par semaine. La classe compte 26 élèves dont 10 filles et 16 garçons. Il s'agit d'une classe assez difficile. On peut remarquer la continuelle agitation des élèves tout le long de la journée. Le niveau de classe est plutôt moyen. Les résultats aux évaluations nationales du mois de Janvier illustre cela, la moyenne étant de 10,36/20. La classe est très hétérogène et on ne distingue pas de tête de classe. Un élève présente des difficultées plus marquées. En effet, cet élève que le directeur nous a présenté comme non lecteur, a de grosses difficultées.

Il apparaît que la plupart des élèves présentent des difficultés. Ils manquent de vocabulaire, de cohérence dans la structure de récit, d'intérêt pour l'écrit, de références culturelles et littéraires. Dans l'ensemble, ils manquent de culture générale et sont peu ouvert vers les autres. Ils font preuves de violences verbales et physiques, d'impolitesse, de non-respect de l'environnement. Ils relèvent d'un problème de rapport à l'autorité. On peut également constater un désintérêt des parents dans leurs missions éducatives (insultes envers les enseignant, se déchargent de leurs enfants sur le périscolaire). Face à ces difficultées, le projet d'école pour les années 2009/2012 repose sur trois objectifs : la maîtrise de la langue, la culture humaniste et les compétences sociales et civiques. Il souhaite améliorer la pratique de l'écrit par la production d'écrits divers et favoriser l'écriture par la lecture littéraire. De plus, il insiste sur la nécessité de poursuivre la culture à travers l'étude d'oeuvres littéraires intégrales et ainsi de développer les références littéraires chez les élèves. Il souhaite également apprendre aux élèves à communiquer, à connaître quelques éléments culturels d'autres pays, à inventer et réaliser des textes, des oeuvres plastiques, à pratiquer le dessin et diverses formes d'expression. Enfin, il prévoit de réduire les comportements perturbateurs, en enseignant le respect ( respecter les régles de vie collectives, vivre avec les autres ) et la prévention ( faire quelques gestes de premiers secours, obtenir l'attestation de première éducation à la route ). Arrivée à ce stade de l'année scolaire, les enseignants remarquent que les objectifs visés par le projet d'école ne sont pas acquis, les enfants sont de plus en plus agités, insolents et provocateurs. Ils se demandent ainsi quelles actions pédagogiques doivent-ils mettre en place pour améliorer le « vivre ensemble ».

I. Les démarches pédagogiques mises en oeuvre

L'enseignement des français et de mathématiques tiennent une place importante dans les programmes officiels de l'école élémentaire de 2008. L'histoire tient également une place spécifique dans l'enseignement.

1. L'observation d'une séance de mathématiques

La résolution de problèmes liés à la vie courante permet d'approfondir la connaissance des nombres étudiés, de renforcer la maîtrise du sens et de la pratique d'opérations, de développer la rigueur et le goût du raisonnement. A la fin du CM2, les élèves doivent être capables d'utiliser leurs connaissances pour traiter des problèmes, de mettre en oeuvre un raisonnement et de résoudre des problèmes relatifs aux pourcentages. A la suite d'une phase de découverte, de recherche et d'appropriation menée par l'enseignant la semaine précédent le stage, l'enseignant met les élèves en situation d'exercices afin d'approfondir leurs connaissances sur la notion de pourcentage et de les entraîner en vue d'une évaluation. Au cours de la phase de découverte, les élèves entrent pour la première fois dans un domaine nouveau. L'enseignant peut tout de suite relever les interrogations, les représentations et les premiers blocages des élèves. La phase de découverte reposait sur une situation-problème de la vie quotidienne, à savoir les soldes. Les élèves donnent ainsi du sens aux apprentissages à venir. Ils dégagent des règles, construisent leurs savoirs, conceptualisent et mémorisent les acquisitions nouvelles. Lors de ma semaine de stage, les séances de mathématiques étaient consacrées à l'application de la nouvelle notion dégagée. L'enseignant a donc proposé aux élèves des situations d'application. Parmi la quantité d'exercices proposés aux élèves, on peut se référer à ceux de l'Annexe n°1, tirés du manuel Pour comprendre les mathématiques CM2, aux éditions Hachette Education. La calculatrice fait l'objet d'une utilisation raisonnée en fonction de la complexité des calculs auxquels sont confrontés les élèves.

2. La mise en place d'une séance de français

Lors de mon stage en CM2, j'ai mis en place avec ma binôme de stage une séance de français. La séance était organisée en atelier de trois groupes ( deux groupes de 8 élèves et un groupe de 9 élèves constitués de manière hétérogène). Nous avions donc mis en place trois activités et chaque groupe tournait sur les trois ateliers. Il y avait donc un groupe qui travaillait sur une leçon d'orthographe dirigé par moi-même qui portait sur le participe passé en -é et l'infinitif en -er. Le deuxième groupe travaillait sur une leçon de grammaire dirigée par ma binôme qui portait sur le complément circonstanciel. Enfin, le dernier groupe travaillait en autonomie sur une fiche de lecture. Chaque atelier durait environ 30 minutes. Après explication du cadre globale de la classe, je vais vous expliciter chaque atelier.

Une attention permanente est portée à l'orthographe. La pratique régulière de la copie, de la dictée et de la rédaction, ainsi que des exercices diversifiés assurent la fixation des connaissances acquises. L'objectif de la séance menée était d'amener les élèves à distinguer le participe passé et l'infinitif des verbes du premier groupe. La séance a commencé par l'affichage d'un texte de découverte, extrait du texte de Joseph Joffo, Un sac de billes (voir Annexe n°2). A partir de ce texte, les élèves devaient relever les participes passés en -é du texte et les remplacer par des participes passés en -i ou en -u. De même, ils devaient relever les verbes du premier groupe à l'infinitif dans le texte et les remplacer par des verbes du deuxième et troisième groupe. A l'issue de ce travail de groupe à l'oral, j'essayais de faire émerger la règle qui permet de distinguer un participe passé en -é d'un infinitif en -er. Les réponses étaient variés. Dans les trois groupes, les élèves ont réussi à trouver la règle selon laquelle après une préposition on mettait l'infinitif ou après les auxiliaires être et avoir on mettait le participe passé. Malgré mes deux questions précédentes qui les guidaient fortement, aucun groupe n'arrivait à trouver la règle selon laquelle il faut remplacer le verbe du premier groupe par un verbe du deuxième ou troisième groupe. Après distribution de la trace écrite qui leurs sert de leçon (voir Annexe n°2), et la lecture collective de cette fiche, les élèves réalisent deux exercices (voir Annexe n°2) pour s'assurer de leur compréhension de la notion dégagée. La consigne posée est de compléter les mots avec les terminaisons qui conviennent, à savoir -é ou -er. Cependant, les élèves rencontrent quelques obstacles lorsque le participe passé demande à être accordé. Une activité de repli (voir Annexe n°2) est proposé aux élèves qui finissent rapidement leurs