Cas Renault Nissan
Documents Gratuits : Cas Renault Nissan. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresranche appelée Renault V.I. / Mack représente 17% du CA total de Renault. Elle assure le développement, la production et la distribution d’une gamme complète de camions.
Cette branche est cédée à Volvo en Juillet 2010.
La branche financière : Elle représente 3% du CA total de l’entreprise. Elle regroupe sous la holding « Compagnie Financière Renault », plus de quarante sociétés de financement des ventes de véhicules, ainsi que deux banques.
Structure du secteur :
À l’époque de l’accord passé entre Renault et Nissan, la structure de l’industrie automobile se trouve dans une période de changement.
La crise économique, fin 1997 provoque un changement dans les rapports de force : autrefois conquérante, l’Asie devient une terre d’investigation pour la recherche d’un partenaire.
L’environnement est de plus en plus concurrentiel, en 1969, les trois premiers constructeurs mondiaux fabriquaient une voiture sur deux ; alors qu’au tournant du 21e siècle, ils ne représentent plus que 36% du marché.
L’Europe n’est plus la première zone de montage de véhicules. Elle est supplantée désormais par l’Asie - Océanie, en croissance constante, grâce essentiellement à la Chine qui a produit 2 millions de véhicules en 2000. Cette production chinoise est réalisée pour moitié pour le compte de constructeurs étrangers qui travaillent en joint-venture avec des acteurs locaux. Pour leur production de modèles nationaux, seize groupes chinois figurent dans les cinquante premiers constructeurs mondiaux.
Le marché français de l’automobile est un marché de concurrence imparfaite de type oligopolistique à produit différencié.
En effet, on note que se sont principalement les deux grands constructeurs français qui se partagent le marché avec plus de 60% des ventes à eux deux.
Cycle du secteur :
À l’orée du 21e siècle, le marché automobile est arrivé à maturité, il a besoin d’innovation, de changements, de renouveau
2.2 Faits marquants
1996 : Privatisation de Renault (l’État ne dispose plus que de 46% du capital)
1998 : Renault acquiert 51 % du capital de Dacia (En juillet 2003, Renault porte sa participation à 99 %)
1999 : Alliance Renault – Nissan (En 2003, c’est le 4ème plus grand groupe automobile mondial pour la production de véhicules)
2000 : Renault achète les actifs opérationnels de Samsung Motors Inc. C’est la création de Renault Samsung Motors dont Renault détient aujourd’hui 70 % du capital.
2001 : Renault, principal actionnaire de AB Volvo, détient 20 % du capital, actions et droits de vote d’AB Volvo
2. Analyse externe
3.3 PESTEL
Cet outil permet d’analyser les facteurs globaux qui ont un impact sur toutes les entreprises d’un marché. Cette étude du macro - environnement repose sur des tendances structurelles et des évolutions précises.
Politique :
Les décisions politiques influencent beaucoup les entreprises dans le secteur automobile et particulièrement une entreprise comme Renault Nissan qui avait mis en avant la prime à la casse qui était valable jusqu’au 31 décembre 2010.
L’État a également mis en place des bonus pour les véhicules peu polluants (ou au contraire des malus pour les véhicules polluants) et a accordé des prêts aux constructeurs français d’automobiles pour faire face à la crise
(6, 250 milliards en 2009 octroyé à Peugeot Citroën Renault)
Économique :
La situation économique est peu favorable en ces temps de crise, d’autant plus que le plan de rigueur va une fois de plus diminuer le pouvoir d’achat des consommateurs.
En effet la hausse de la TVA en 2012 et le taux de chômage ne cessant de croitre n’encouragent pas les achats dans ce secteur pour les consommateurs.
La hausse du prix du pétrole est un facteur économique également important.
De plus, ce secteur est très concurrentiel, les pays émergents sont des concurrents menaçants comme les chinois qui travaillent depuis des années sur des modèles de voitures aux prix très compétitifs mais ne réussissent pas tous les tests de sécurité pour être vendu en France.
La Russie semble être un marché très porteur pour le marché de l’automobile.
Social :
Les besoins de mobilité restent élevés dans les pays développés et augmentent dans les pays émergents.
En revanche les tendances de consommation changent et cela se reflète dans le secteur de l’automobile. En effet, le consommateur semble être plus raisonnable dans ses achats, il est donc prêt à acheter un modèle moins cher ou opte pour une voiture plus économe.
En effet, ils sont de plus en plus nombreux à troquer leurs voitures « bling-bling » pour un modèle plus modeste.
Leurs attentes restent néanmoins sur la sécurité et la fiabilité des voitures.
Les industries de l’automobile privilégient de moins en moins le style ou le confort.
La durée de vie des véhicules se modifie aussi. En effet la durée de vie moyenne d’un véhicule est de 8 ans, ce qui traduit un renouvellement fréquent du véhicule. Même si, depuis la crise économique et financière, les français envisagent de garder plus longtemps leurs voitures.
Le taux d’urbanisation s’accroit.
Technologie :
La R&D est très importante dans le secteur de l’automobile.
En effet l’automobile est un des secteurs les plus innovant et pourrait l’être encore plus à l’avenir.
Les constructeurs se concentrent principalement sur la motorisation du futur, sur la réduction de CO2 ou la création d’un nouveau moteur qui utiliserait une autre source de carburant que le pétrole. Ces industries utilisent donc beaucoup la technologie.
En effet l’industrie automobile domine le monde des brevets en France avec 18% de brevets déposés par an, soit environ 3000 dépôts. (source INPI 2009).
Écologique :
Les textes de loi déterminent le droit d’émission de CO2. Et le Protocole de Kyoto vise à lutter contre le changement climatique en réduisant les émissions de gaz carbonique. Les pays signataires dits «de l'annexe» se sont engagés en réduisant de -5,5% leurs émissions de gaz à effet de serre sur la période 2008-2012.
La recherche de la technologie « propre » est donc un réel enjeu pour les entreprises de ce secteur.
Légal :
Le marché de l’automobile est influencé par les règles concernant le permis de conduire, les achats à crédit, les limitations de vitesse, les taxes sur l’essence, etc.
En France les normes de sécurité et celles contre la pollution sont drastiques pour les constructeurs.
Une grande partie des normes dans l'automobile a pour objectif de rendre la voiture la plus sûre possible. Il y a deux types de normes, la norme de sécurité comme l’obligation d’homologuer le véhicule et les normes techniques.
Rappelons qu’en France les consommateurs doivent passer régulièrement le contrôle technique de leur véhicule. Les entreprises de ce secteur sont donc soumises à une législation pointilleuse.
L’Union Européenne a conduit à l’adoption progressive de normes communes concernant les constructeurs, les conducteurs et les pouvoirs publics (adoption d’une signalisation routière commune).
3.4
Les 5 forces de PORTER
L’intensité de la concurrence :
Les cinq forces de Porter élaborées en 1979 sont les éléments clés d'une analyse permettant de déterminer la rentabilité d'un secteur.
En effet ces cinq forces permettent d’identifier l’intensité concurrentielle d’un marché en analysant le nombre et l’intensité de la concurrence, le pouvoir des fournisseurs mais aussi celui des clients, savoir s’il y a des produits qui peuvent être substituables à ceux de notre entreprise ou encore savoir quel est le potentiel de nouveaux entrants sur ce secteur.
Le marché de l’automobile est oligopolistique, c’est à dire qu’il se compose d’un petit nombre d’offreurs sur un marché où la demande est abondante.
Source site TTAC, Juin 2009
Comme le montre le tableau ci-dessus, il y une multitude de gros acteurs sur ce marché.
D’un point de vue des ventes, Renault est
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