Commerce international , croissance et développement
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A/ Avantages et limites du libre-échange
a) Les théories favorables au libre échange
Théories traditionnelles : DOC H
* Théorie de l’avantage absolu d’Adam Smith
* Théorie des avantages comparatifs de David Ricardo
* Lethéorème Hecksher-Olin-Samuelson
Théories contemporaines
* L’approche de Paul Krugman
* L’approche de Mickael Porter
b) Les avantages du libre-échange DOC I
c) Les critiques du libre-échange DOC J
B/ Avantages et limites du protectionnisme
a) Définition DOC K
b) Avantages du protectionnisme DOC 18 et 19 p 303
c) Limites du protectionnisme DOC 20 p 304
III – Insertion dans l’échange international et croissance
A/ De l’ancienne à la nouvelle DIT
DOC L
B/ Les politiques de développement
a) Développement autocentré
b) Développement extraverti DOC 21 et 22p305/6
C/ Les difficultés de l’intégration mondiale
a) Des inégalités entre les pays DOC 23 p 306
b) Les conditions multiples du développement DOC 24 p 307
c) Les limites de la libéralisation sur les MPA DOC 25 p 307
D/ Le rôle controversé des institutions financières internationales
a) L’OMC DOC 27 et 28 p 308
b) Le consensus de Washington, le FMI et la banque mondiale DOC M et N
III LES ENJEUX DE L’OUVERTURE INTERNATIONALE
Internationalisation des échanges et mondialisation
Chap 11 Commerce international, croissance et développement
Notions clés : Avantage comparatif, division internationale du travail, protectionnisme, libre-échange. Balance des paiements, termes de l’échange, barrières tarifaires/non tarifaires, taux de change, régime de change, OMC, FMI, Banque mondiale. Mondialisation
Comment évoluent les échanges internationaux ? Comment les mesurer ?
Le commerce international est-il favorable à la croissance ? au développement ?
Faut-il favoriser le libre-échange ? Le protectionnisme est-il encore d’actualité ? Quel rôle jouent les institutions internationales ?
i – Une ouverture internationale croissante
Définitions : DOC 5 p 296
Internationalisation : internationalisation des économies nationales se traduit par l’essor des échanges internationaux, résultant d’une insertion plus grande des pays dans l’économie mondiale.
L’internationalisation de la production désigne le processus qui conduit à dépasser le cadre économique national pour organiser la production au niveau mondial (sous-traitance, filiales).
Mondialisation : processus d’interdépendance croissante des économies nationales et constitution d’un espace économique mondial de plus en plus intégré, échappant au contrôle des états
Globalisation : anglicisme utilisé pour désigner la mondialisation, concerne la sphère réelle et la sphère financière (échanges de biens et services, investissements de portefeuille, investissements directs à l’étranger, flux monétaires).
Globalisation financière : intégration très poussés des marchés de capitaux au niveau mondial.
A/ Le développement du commerce mondial
a) Les échanges mondiaux de la révolution industrielle à 1945 DOC 2 p 294
Avant révolution industrielles : échanges fondés sur approvisionnement en biens indisponibles
Du XIXe siècle au début du XXe siècle :
* échanges se fondent sur spécialisation agricoles ou industrielles (DIT s’organise entre biens primaires et manifacturés
* il augmente fortement (4 fois + vite que la production) grâce aux innovations, et aux progrès dans les transports
Entre deux guerres : dépression des années 1930, ralentissement des échanges « égoïsmes sacrés »
b) Les échanges internationaux depuis 1945 DOC 1 p 245
* 1948-2004 : échanges internationaux multipliés par 150/la production par 6 seulement.
* Croissance des échanges et de la production la plus forte entre 1963 et 1973 (respectivement 9 % et 6 %), puis ralentissement entre 1973 et 1990 (rythme de croissance divisé par deux). A partir des années 1990 : le commerce mondial croît de 6 % alors que la croissance de la production reste modérée à 2,5 %.
Ce mouvement traduit l’ouverture internationale croissante des pays sous l’impulsion de la libéralisation des échanges, promue par l’OMC (organisation, mondiale du commerce) =>baisse des barrières tarifaires et non tarifaires.
B/ Les produits échangés
a) Les échanges de biens et services DOC 4 p 295 DOC A
En 2008, le commerce des marchandises représentait 80 % des échanges, avec 16250 milliards.
Depuis les années 1950, se sont les échanges de produits manufacturés qui ont le plus fortement augmenté. Dans les années 1970, suite aux chocs pétroliers (73-79), le commerce de produits combustibles et des industries extractives a ralenti, évoluant au même rythme que les échanges agricoles. Même si l’on a constaté une forte pression sur les produits primaires ou agricoles face à une demande mondiale très forte ces dernières années.
Si le secteur tertiaire occupe 40 % des emplois et représente 70% de la valeur ajoutée dans le monde, les échanges de services ne représentent encore qu’une part modeste de l’ensemble du commerce mondial mais cette part augmente rapidement.
b) Les mouvements de capitaux DOC B
Les mouvements de capitaux se sont fortement développés depuis les années 1980 suite aux réformes ayant permis de libéraliser ces mouvements (3D de H. Bourguinat). Il y a eu déconnexion entre la sphère financière et la sphère c'est-à-dire que les capitaux en circulation sont beaucoup plus importants que la valeur de la production et des échanges de biens et services : en 2002, le PIB mondial et les échanges de B&S s’élevaient à 40 téradollars alors que les transactions financières atteignaient 1155 téradollars. Cela s’explique par le développement des titres et de la spéculation, des titres étant échangés plusieurs fois afin de réaliser des bénéfices à très court terme. Cette spéculation peut aboutir à des bulles financières qui lorsqu’elles éclatent déstabilisent tout le système financier internationale et par conséquent toute l’économie mondiale comme en 2008. Certains proposent que le système financier soit considéré comme un bien public mondial et par conséquent protégé par un système de régulation offrant sécurité et stabilité du système financier mondial.
C/ Les acteurs
a) Le commerce international par zones DOC 3 p 295
En 2005, l’Europe occidentale était le premier exportateur mondial avec 43 % des exportations, suivie par l’Asie (27 %) et les EU (15 %). Les zones excédentaires sont l’Asie, le Moyen-Orient, l’Amérique latine, l’Afrique tandis que les EU sont fortement déficitaires, et l’Europe dans une moindre mesure.
Les pays développés occupent donc toujours une place prépondérante dans le commerce mondial, l’essor des services tend à conforter cette domination : ils réalisent 68 % des échanges de marchandises et 82 % des échanges de services). Cependant, la part des pays émergeants d’Asie de l’Est augmente.
b) La tripolarisation
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