Compte rendu : Festival Boréales

hies absolument magnifiques. Il est ainsi possible de dégager un aspect sensible et poétique dans ces véritables tableaux naturels. Mais ce qui est le plus intéressant c’est de voir à quel point cette homme est atteint d’une sorte de folie douce car chacune de ces œuvres mais en relief des parties de son corps dans des fonctionnements de symbiose avec la nature. Les photos dégagent un gout certain pour la relation nuancé entre l’esprit et le corps. L’esprit s’exprime grâce à la nature et le corps fait corps avec la nature. Mais ce qui est étrange et paradoxale, c’est la manière dont cet artiste arrive à intégrer son corps dans l’environnement. Il y a un génie certain dans son approche de la nature et un travail d’observation énorme à du être effectuer. Des photographies sensibles et remarquables.

Journée du Lundi 14 Novembre :

Cette journée était intéressante grâce à deux propositions artistiques très différentes l’une de l’autre : Le spectacle d’Hamlet mise en scène par le lituanien Oskaras Korsunovas et l’exposition touchante de Adel Abidin .

La pièce de théâtre de Korsunovas a été pour moi un véritable moment de trouble. Il est impossible de dire si j’ai aimé cette pièce ou non. J’ai pris ce spectacle pour un véritable moment psychédélique parodiant Hamlet. J’ai eu des difficultés à comprendre l’histoire d’Hamlet en sachant que je n’ai pas lu la pièce. Mais ce qui est fascinant dans cette mise en scène lituanienne, c’est le jeu des acteurs qui est remarquable à tous niveaux. Les éléments de modernité face à une histoire qui n’est pas de notre siècle sont toujours déroutants mais le travail des acteurs se marie parfaitement avec cette réécriture contemporaine. Le jeu sur les sons et les éclairages étaient intéressants car ils jouaient sur la brutalité et la violence de la pièce de Shakespeare tout en gardant une vision moderne. Cependant j’ai apprécié cette pièce en demi teinte car ce voyage n’est compréhensible que pour les gens ayant lu l’œuvre car l’incompréhension a régné dans mon esprit concernant cette étrange histoire ?

L’exposition de l’irakien Adel abidin était pour moi le temps fort de cette journée. Cet artiste sensible exprime avec une certaine désinvolture les éléments tragiques ayant eu lieu dans son pays d’origine. A travers cinq vidéos il montre d’une manière humoristique et poétique les éléments tragiques ayant eu lieu dans son propre pays. Dans le court métrage « Green mouse « il s’intéresse à la contine française avec un arrière fond de terrorisme. Dans l’œuvre « Three love Songs , il utilise la musique et le charme de trois femmes pour représenter la propagande du dictateur Saddam Hussein . En somme ces différents courts métrages explorent de manière triste et mélancolique la tristesse d’un artiste pour un peuple qui souffre le martyr.