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rqués par l’échec scolaire, ils ne savent ni communiquer ni apprendre seuls ; Il faut donc mettre au point de nouvelles méthodes d’apprentissage, en commençant par un apprentissage à l’autonomie. Pour réussir, il faut que la direction et l’encadrement s’impliquent. Comme le fait remarquer une ouvrière de Distrithéra, « quand on a une direction qui vous aide, tout est possible ». Question 3 Embaucher du personnel surqualifié n’a de sens que dans une optique de progression de carrière. Quelqu’un peut accepter d’être surqualifié sur un poste à condition de penser que cette situation est provisoire. Dans le cas contraire, tous les exemples montrent que le personnel « surqualifié » embauché a, très vite, l’impression que l’on gaspille ses possibilités et se démoralise rapidement. Cette démotivation se traduit par un « manque de cœur à

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l’ouvrage », l’absence de créativité et une rotation rapide de ces personnels. En définitive, le recrutement de personnel surqualifié est souvent un gaspillage. Question 4 La formation des gens en place crée, peu ou prou, une opposition avec la formation des jeunes. Les entreprises qui s’engagent dans la requalification de leurs salariés embauchent, par ailleurs, des jeunes ayant un bon niveau de formation. De cette façon, la population dans la force de l’âge n’est pas exclue, mais ce sont les jeunes sans formation qui le sont. Dans ces conditions, et compte tenu de la situation démographique actuelle de la France, une certaine opposition d’intérêt entre les classes d’âge est créée.

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