Henri Peretz, Les méthodes en sociologie (1998)

Ce texte est extrait du livre de Henri Peretz : Les méthodes en sociologie; L’observation publié en 1998. Henri Peretz est un sociologue et écrivain français. Ce livre montre ce que l’observation apporte à la sociologie comparé à l’entretien ou au questionnaire. L’observation peut notamment être avantageuse lorsque certains comportement sont inavouables ou inconscients. Comment réaliser une bonne observation dans des milieux et contextes différents? Comment entrer dans ses milieux et y trouver sa place? L’auteur répond a ces questions notamment grâce a de nombreux exemple.

L’auteur étudie tout d’abord l’observation directe et les domaines du questionnaire et de l’entretien. Il compare la réponse a des questions a l’observation directe. D’une façon générale, Henri Peretz observe que le questionnaire est une sorte de bilan,l’interviewé présente une sorte de résumé de son comportement; le questionnaire suscite donc des réponses verbales constituant des opinions ou restituant des actes alors que l’observation directe présente ces actes.

Il observe également que les personnes peuvent formuler des réponses contraintes à leur comportements habituels et répondre a ce qu’elles croient être l’attente de l’enquêteur. L’observation de comportement de ce type peut donc apporter des informations totalement  opposés à ce que certaines personnes peuvent déclarer. L’auteur parle ensuite d’un exemple d’une recherche sur le racisme anti asiatique aux Etats Unis vers 1930.

Il donne ensuite une définition de l’observation directe. Il explique ensuite l’observation naturelle; en effet lors d’une observation l’observateur doit se fondre dans le milieu observé et adopter les même attitudes que les gens observés. Le travail de terrain est ensuite étudié. Ce travail de terrain nécessite une présence prolongée au sein d’un groupe afin de se familiariser avec celui ci et de recueillir tout type de document. Le travail de terrain comporte plus souvent une part d’observation directe mais fait aussi appel à d’autres méthodes. Par la suite la démarche ethnographique est étudiée. L’observateur ne doit pas  être un étranger complet par rapport au monde qu’il étudie dont il doit au moins parler la langue  et dont il partage les lois et de nombreux usages.

L’enquête est une forme de recherche consistant a recueillir tout type de données et peut comporter une part d’observation directe ou se limiter a cette méthodes. Les personnes interrogés reçoivent un questionnaire ou la visite d’un enquêteur mais n’ont sans doute aucune forme d’interaction entre elles.Ces enquêtes portes sur des larges populations.

L’auteur explique  ensuite que l’opposition entre enquête statistique et observations directe ne renvoie pas simplement  celle d’une démarche quantitative et d’une démarche qualitative. En effet aucun observateur étudiant un devient ne lui proposerait un questionnaire