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Karen Akoka crise des réfugiés ou politiques d'asile

Fiche de lecture : Karen Akoka crise des réfugiés ou politiques d'asile. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  25 Mars 2021  •  Fiche de lecture  •  1 369 Mots (6 Pages)  •  622 Vues

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Andriamarosoa

Prisca Mahay

                           

                                    Fiche de lecture : Crise des réfugiés ou des politiques d’Asile ? 

Les questions soulevés du texte:

-Sur quels critères comprenons nous lorsqu’on évoque le terme de Crises de réfugiés ?

-Dans quel but les médias et les pouvoirs publics nous donnent une fausse images de la crise ?

-À qui donne t’on ou non la notion de “refugié” et dans quels buts?

-Pourquoi parle t’on des problèmes de volonté politiques ?

-Quel pouvoir à l’Etat à l’égard des étrangers ?

-Quels periodes fut à la favorisation des refugiés ?

Synthèse de l’ouvrage :

L’auteur , Karen Akoka sociologue et maîtresse de conférences en science politique à L’Université Paris Ouest de Nanterre et chercheuse à l’Institut des Sciences Sociales du Politiques nous présente ici un Essai, publié dans laviedesidees.fr, le 31 mai 2016, se penchant sur la Crise des réfugiés ou des politiques d’Asile en Europe au cours du xxème siècle, elle s’inscrit dans les travaux de recherche sur la Sociologie de l’immigration et la Socio-histoire de l’asile.

Elle identifie la problématique de la médiatisation des politiques mais aussi des médias sur la sur-enchère de l’arrivée massive des réfugiés au porte de l’Europe car selon les critiques, ils “mettront en danger l’équilibres économique et social du pays.Or, force est de constater au travers des différents travaux scientifiques que l’Europe montre un déficit démographique d’une population vieillissante mais que l’arrivée “massive” tant médiatisée ne pallie en aucun cas le problème de déficit démographique de l’Union Européenne.De plus, les études ont montré que l’on comptabilisait uniquement les arrivant et non les sortants car tout les 5 ans après leur arrivée, les migrants quittaient leur pays d’accueil donc pas d’augmentation exponentielle de manière rationnelle du nombre d’étrangers;mais biien au contraire, les migrations favorisent à la croissance économique des pays mais répondent aussi à une opportunité économique liée à la main d’oeuvre et par ailleurs, aucune étude ne montre de lien étroit entre l’évolution du chômage et des migrations.Un réfugié répond bien plus à d’autres problématiques car ils représentent “une contribution économique non négligeable”.

Pourtant, les médias et les pouvoirs publics usent de cette image afin de répondre à une réduction du nombre de migrants, seule solution crédible et faisable aux yeux de tous. Ainsi, se questionner sur la distinction entre migrants et réfugiés permettraient de faire le tri.

En effet, un réfugié fuit son pays pour des raisons politiques ou  individuellement menacé et un migrant quitte son pays pour des raisons économiques, pour fuir la misère et la pauvreté.

En réalité , au fur à mesure de notre analyse sur cet essai, Karen Dakota nous démontre que le terme de  “réfugié” étroitement lié avec les termes de “migrants” et de “demandeur d’asile” n’ont cessé d’évoluer depuis le XVe siècle jusqu’à nos jours en Europe.

  Au début du xv ème siècle,  le terme de réfugié était défini par l’appartenance à un groupe, à l’instar des Huguenots, population ayant été contraints de fuir suite à la révocation de l’édit de Nantes signé par Louis XIV le 18 octobre 1685 ,par lequel Henri IV avait octroyé une certaine liberté de culte aux protestants du royaume alors que d’autres groupes tel que les Juifs chassés au même moment et pour la même raison n’eurent pas cette qualification.

 Ensuite, au XIXème siècle, la définition de réfugié à évoluer en tenant compte de critère désignant uniquement les étrangers quittant leur pays à la suite d’évènements politiques sous la Monarchie de Juillet, “qui reçoivent des subsides de l’Etat dans les ouvrages de Gérard Noiriel”.

C’est ainsi que dans les années 1920 “le terme de refugié entre dans le droit international ne s’appliquant qu’aux Russes” qui fuient la Russie devenu bolchévique et dont les intérêts pour l’Europe occidentale de supprimer la révolution Russe.

À la fin de la seconde guerre mondiale, les raisons politiques, en l’occurence la “dénazification” est un critère clé pour la procédure d’asile afin de purger “les ennemis et les traitres” ou encore les  “Volks Deutsches” durant la Guerre.

C’est alors avec le retour du communisme et à la sortie de la guerre froide que naît la convention de Genève qui évolue dans un contexte de “concurrence idéologique” entre régimes communistes et bloc occidental.

 Depuis la Convention de Genève en 1951, l’Occident rompt avec cette logique de groupe et de nationalité et institue la protection des populations persécutées à l’exemple des “dissidents soviétiques”, afin de leur octroyer la protection international, de promouvoir la persécution comme seul critère de définition de réfugié, répondant aux droits civiques et aux libertés individuelles protégeant les libertés politiques de l’Idéologie des Lumières. C’est l’ordre libéral et démocratique du bloc Occidentaux. L’aspect social est défendu par l’Occident en priorisant les libertés individuelles du migrant face aux violences socio-économiques de l’idéologie communiste plus sensible aux droits collectifs des gouvernants autoritaires contre ses citoyens.

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