La crise politique au Maroc
Chronologie : La crise politique au Maroc. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Wiam Janati Idrissi • 20 Avril 2017 • Chronologie • 1 221 Mots (5 Pages) • 1 121 Vues
Nul n’a besoin d’un très haut niveau intellectuel, et une vision analytique particulière, pour pouvoir, constater, comprendre, voire, appréhender que le Maroc est dans une crise étouffante, qui se projette sur plusieurs aspects, commençant du politique passant par l’économique et finissant évidement et naturellement par le social. Cette crise est un obstacle majeur face à la transition démocratique, dans lequel le Maroc s’est engagé depuis 1996, dans une période caractérisée par un processus stabilisé entre la monarchie et l’opposition, 20 ans après, le Maroc continue toujours d’organiser des élections législatives, tout en restant toujours dans cet esprit démocratique. Or Après avoir gagné les urnes du 4 octobre 2016 , le chef du gouvernement nommé n’a pas encore parvenu à former une coalition capable d’assurer les fonctions gouvernementales , ouvrant ainsi, le chemin d’un long blocage politique qui continue jusqu’à aujourd’hui .
En attendant, la crise politique s’accentue et débouche de plus en plus sur une crise institutionnelle, économique et sociale, qu’on peut mentionner ces causes, ces fondements, et ces racines sur quelques aspects fondamentaux
- La corruption, l’oppression, notamment dans la gestion de la relation entre les citoyens et l’Etat, ont supprimé la confiance entre les individus et le pouvoir, et ont crée également une sorte du divorce politique à l’égard des personne, ce qui justifie, justement, le taux faible de la participation électorale.
- Le manque de la confiance entre les acteurs politique existants : Partis, syndicats, société civile… marqué par un processus contrarié dominé par un rapport de force souvent aligné vers l’Etat qui reste le véritable contrôleur du champs politique ce qui est menaçant à l’esprit de la démocratie.
- L’affaiblissement des partis politique nationale du à deux raison : la première c’est la balkanisation du champ politique au Maroc, avec la création des partis ‘’ administratif ‘’ tout au long de l’histoire politique marocaine avec une certaine ambiguïté idéologique , et leur conférant les moyens logistique et financiers pour leur faciliter de remporter les élections législatives, ou au moins se placer parmi les premiers, ce qui favorise le blocage, et lutte contre la volonté populaire, créant ainsi, une sorte de méritocratie, voire même, une aristocratie. La deuxième raison, c’est que la réussite électorale du PJD, dernièrement, a rendu les autres partis comme une sorte d’annexe politique pour le PJD, dont le Parti du progrès et du socialisme devenu presque un « serviteur » du parti de la lampe, et le Parti de l’Istiqlal qui, malgré sa longue histoire, a choisi d’entrer sans aucune condition au gouvernement parce qu’il n’a pas tiré aucun profit de son rôle dans l’opposition et de son retrait du précédent gouvernement ainsi qu’en raison de sa peur de s’exposer encore davantage à l’affaiblissement au cas où il ne reçoit pas de postes au gouvernement dans la phase actuelle.
- Parmi les raisons fondamentales de cette crise politique et ce blocage gouvernemental que vit le Maroc actuellement, on trouve ce que les juristes appelle ‘’ Un vide constitutionnel ‘‘, ce vide se manifeste du fait que la constitution marocaine de 2011 ne prévoit pas d’une manière claire, comment pouvoir former un gouvernement, où cas ou, le parti arrivé en tête ne parvient pas à le faire, l’ambiguïté qu’incarne le texte constitutionnel , le rend susceptible d’être interprété, d’une manière qu’on ne peut pas prévoir ou imaginer. Sans se prononcer clairement sur la démarche à suivre au cas où la majorité resterait introuvable, la Constitution marocaine n'aborde la question que dans l'article 98, qui dispose que "lorsqu’une Chambre est dissoute, celle qui lui succède ne peut l’être qu’un an après son élection, sauf si aucune majorité gouvernementale ne se dégage au sein de la Chambre des représentants nouvellement élue". Ceci fait que le scénario de la dissolution du parlement et de la tenue de nouvelles élections reste préférentiel.
Selon Abdelaziz Lamghari Moubarrad. Si cet article met le gouvernement au seuil de la responsabilité devant la Chambre dont il est issu après les élections, il ne le met que dans l’état majoritaire dans lequel il va se trouver au moment de la nomination de son (futur) chef. C’est un état qui dépend du mode de scrutin, mais pas seulement de ce facteur qui relève, pour l’élection de la Chambre concernée, d’une loi organique, puisque l’état des partis politiques et le déroulement lui-même de l’élection sont des facteurs qui ont leur part d’influence en la matière. L’essentiel est que l’article 47 ouvre le chemin à la responsabilité, mais pas sûrement sur une garantie du mécanisme majoritaire"
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