Question Sur Corpus Hugo/Flaubert/Zola

istible » , rien ne semble dans ces deux textes arrêter le mouvement de cette masse défendant ses intérêts comme le montre ici la personnification de la campagne environnante qui semble accompagner le peuple dans sa marche avec l'emploi de verbes comme « retentit », « frissonna » ou encore d'adverbes comme « répétant » la désignant.

Mais, tous ne semblent pas partager cette vision du peuple. Dans l'éducation sentimentale les héros assistent à une scène de saccage, le point de vue de l'auteur à propos de la plèbe se fait donc négative avec par exemple la comparaison à une « masse grouillante » rabaissant les hommes à des insectes. Contrairement au texte de Zola ou un rugissement se fait entendre, pour Flaubert, les révolutionnaires en liesse poussent un « long mugissement » les rapprochant d'autant plus du bovin que d 'un lion. Il est également , par le biais d'une animalisation, rapproché au « magot » accentuant de nouveau la stupidité. Cette vision péjorative, se démontre de plus au travers de nombreux adjectifs à caractère dégradant comme « hilare », « stupide », de noms comme « canaille » mais aussi de verbes assimilant encore une fois l'homme de l'animal tels que « brisa » et « lacéra ». Cette scène de « joie frénétique » est ici décrite par l'auteur comme un « caprice », une « délire » associant le peuple à un enfant ne sachant ce qu'il veut et cédant au moindre de ses désirs.

Les avis divergent sur la vision du peuple selon le point de vue de l'auteur et le coté duquel il se place. Bien que l'on dénote quelques ressemblances, notamment dans la manière de décrire cette entité composée d'une multitude de personnalités. La plèbe n'est pas , selon le milieu social des personnages mise en évidence de façon similaire et cela se remarque à l'étude de ce corpus littéraire.