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Rapport de stage

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mentation.

- Offre des fournisseurs, effets de la concurrence (à l'échelon local ou dans le cadre de la mondialisation).

La consommation est un phénomène économique et social que l’on ne peut comprendre sans le relier à l’analyse du consommateur.

Dans ce chapitre, et après avoir prisé la notion de consommation (section I), nous étudierons le comportement du consommateur (section II) et enfin nous allons mettre en exergue l’acte de consommation du point de vue des ménages (section III).

Section I : La notion de consommation

Les normes posées par la comptabilité nationale distinguent la consommation finale et la consommation intermédiaire.

I - La Consommation finale des ménages

Elle correspond au niveau national à la quantité des biens et services utilisés pour la satisfaction directe des besoins humains individuels (elle est aussi appelée consommation privée).

Ainsi, la consommation finale des ménages ou la consommation privée comprend:

- L'ensemble des dépenses ayant permis l'acquisition de biens et services marchands pour satisfaire leurs besoins individuels.

- L'ensemble des dépenses pour les biens et services issus d'une production destinée à un usage final propre (les services domestiques...)

- L'autoconsommation, lorsque les ménages consomment ce qu'ils produisent eux-mêmes, même partiellement. (Dans l'agriculture traditionnelle voir le cas de l’agriculture vivrière)

Remarque :

En comptabilité nationale, les achats de logements par les ménages sont comptabilisés comme des dépenses d'investissement. Le fait qu'un propriétaire occupe son logement se traduit par la constatation d'une fourniture de service à lui-même.

II – la consommation de services non marchands

Les ménages consomment non seulement des biens et services marchands qui peuvent être achetés sur le marché, mais aussi des services fournis gratuitement par les administrations : enseignement, santé, action sociale, loisirs culturels et sportifs…etc.

Cette consommation de services gratuits est appelée consommation de services non marchands. C’est l’ensemble de la collectivité qui participe à son financement par l’intermédiaire de l’impôt.

N.B : la consommation privée des ménages et la consommation des services non marchands constitue la consommation élargie de la population.

III - La consommation productive

Selon la comptabilité nationale, elle se décompose en :

- consommation intermédiaire: Consommation productive contribuant à la production d'autres biens (ou services) et définie comme :" Valeur des biens (autres que les biens d'équipement) et des services marchands consommés au cours de la période dans le processus courant de production "

Exemple : La levure et la farine sont des biens intermédiaires utilisés dans la fabrication du pain

- consommation de capital fixe, qui est égale à la valeur de l'amortissement économique (soit la dépréciation subie par le capital fixe dans la période considérée)

Exemple : l'amortissement du four du boulanger signifie qu'à chaque utilisation du four, une partie de la valeur de cet équipement est transférée dans les pains qui y sont cuits.

Remarque :

En comptabilité nationale, seuls les biens et services produits peuvent être consommés. On ne consomme donc pas des ressources naturelles comme l'air, ou des facteurs de production tels que la terre ou le travail.

Section II : Le consommateur et son comportement

Dans le comportement du consommateur interviennent des déterminants de toute nature : psychologiques, sociologiques, …, mais aussi économiques (prix et revenus).

I – Les déterminants extra-économiques

La plupart des biens de consommation ont un caractère dual car ils ont une double fonction : une fonction d’usage et une fonction symbolique. Ainsi, une voiture est un moyen de transport, mais, aussi un signe d’appartenance sociale.

1 – Les déterminants psychologiques :

L’étude des motifs d’achat permet de montrer, à côté des motifs conscients, l’importance des motifs inconscients et des processus d’identification et de rationalisation.

2 – Les déterminants sociologiques :

La consommation est aussi un signe social, le signe d’appartenance à un groupe social. De ce point de vue, on peut observer deux phénomènes :

* Différenciation entre groupes sociaux.

* Effet d’imitation entre groupes sociaux.

3 – l’action des entreprises

Les entreprises s’efforcent d’agir sur le comportement des consommateurs par le moyen de la publicité notamment. Ce n’est plus la demande qui détermine la production mais il ya en fait une influence réciproque entre l’offre et la demande.

II- Les déterminants économiques de la consommation et la rationalité du consommateur :

Les économistes néo-classiques ont utilisé deux approches différentes pour rendre compte du calcul du consommateur :

1- Le calcul en termes d’utilité cardinale :

Dans la première approche, on utilise la notion d’utilité cardinale.

Supposons qu’il n’existe sur le marché que deux produits A et B.

Cherchant à maximiser son utilité, le consommateur peut comparer l’utilité d’un dirham supplémentaire de dépense dans la consommation du produit A et dans celle du produit B.

Si on appelle UmA , l’utilité marginale de A

UmB, l’utilité marginale de B

PA, le prix de A

PB, le prix de B

Alors, un dirham supplémentaire consacré à l’achat de A procure au consommateur une utilité UmA/ PA, et un dirham supplémentaire consacré à l’achat de B procure au consommateur une utilité UmB/ PB ;

Le consommateur achète le produit A plutôt que la produit B tant que chaque dirham dépensé dans l’achat de A procure davantage d’utilité que dans l’achat de B.

UmA/ PA > UmB/ PB Achat du produit A plutôt que du produit B.

Mais l’achat du produit A amène une baisse de l’utilité marginale de A les achats de A s’arrêteront lorsque l’utilité du dernier dirham dépensé dans A sera devenue égale à celle du dernier dirham dépensé dans B.

UmA/ PA = UmB/ PB ou encore UmA/ UmB = PA / PB

On obtient un résultat essentiel de la théorie du consommateur.

Pour maximiser son utilité, le consommateur répartit sa consommation entre différents produits de telle façon que le rapport de leurs utilités marginales soit égal au rapport de leurs prix.

2- L’approche en termes d’indifférence :

Dans la deuxième approche, on renonce à mesurer l’utilité procurée par la consommation d’un bien. On suppose simplement que le consommateur peut classer par ordre décroissant d’utilité différentes combinaisons possibles de consommation. On utilise ici la notion d’utilité ordinale :

Considérons un étudiant rationnel qui, pendant ses vacances, veut répartir son temps de loisirs entre le cinéma et la piscine.

Il a établi diverses combinaisons indifférentes pour deux niveaux de satisfaction (ou d’utilité).

|Niveaux de satisfaction |Combinaisons possibles |

|1 |Piscine |1 |2 |4 |- |

| |Cinéma |4 |2 |1 |- |

|2 |Piscine |1 |2 |3 |6 |

| |Cinéma |6 |3

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