Théories Économiques Comparées

l’argent qui est dépensé pour acheter les biens d’équipement

-l’argent dépensé pour acheter les matières premières

-l’argent dépensé pour verser des salaires aux travailleurs productifs

Le travail est une composante du capital

Chez Marx aussi, les travailleurs, c’est du capital.

D’où vient le capital ?

Le capital vient de l’épargne d’après Smith et les classiques. S->K->Y

R=C+S et S=R-C (fraction du revenu non consommée)

Tous les revenus épargnés sont transformés immédiatement et entièrement en capital.

Keynes va remettre en cause cette idée-là. Toute politique en faveur de l’épargne est contre-productive

Chez Keynes le capital détermine l’épargne, l’épargne n’est pas une variable déterminante mais déterminée.

Chez Keynes c’est la demande (dépense d’investissement) qui créé l’épargne.

L’épargne est au cœur de l’argumentation d’Adam Smith et des classiques.

Il soutient le fait qu’il n’est pas rationnel de garder une fraction de ses revenus sous la forme de monnaie.

La théorisation n’a pas de sens. Le comportement rationnel est d’essayer de fructifier ces revenus non-consommés. Les détenteurs d’épargne vont investir leurs argents directement. (1ere option)

Ils ne vont pas investir directement mais le placer a la banque contre un taux d’intérêt, la banque va alors s’empresser de transformer ces dépôts en crédit pour les investisseurs (capitalistes) qui emprunte (crédit d’affaire) (2eme option)

Au final, toute l’épargne est transformée en capital, tout ce qui favorise l’épargne, favorise alors la croissance.

Chez Keynes il peut être rationnel de garder une partie sous forme de monnaie et donc refuser d’investir -> motif de spéculation. Plus les marchés financiers sont libéralisés plus ils fonctionnent à coup de bulles spéculatives et de crack… (30 glorieuses->marché réglementé, non libéralisé-> aucunes crises)

Keynes nous dit : « «un marché financier fonctionne comme un concours de beauté »

(1980 : bulle sur les pays émergents 1990 : bulle nouvelles technologies (internet..) 2000 : bulles des produits titrisés, on mélange les crédits distribués (adossé au marché immobilier hypothécaire américain)).

Rôle d’un financier est de spéculer. Epargne est synonyme de capital.

Par quoi est déterminée l’épargne ?

L’épargne est déterminée par les profits. Austérité salariale -> théorie de Schmitt. Les austérités d’aujourd’hui font les profits de demain et font les capitaux d’après-demain.

Salariés dépensent la totalité de leurs revenus.

Les propriétaires fonciers aussi, en achat de biens de consommation de luxe, ou en travailleurs productifs.

Il utilise la totalité de leurs revenus en dépense de consommation.

Pour Smith, un bon capitaliste est quelqu’un qui se sert la ceinture, un capitaine d’industrie, qui a pour seul obsession de finir toujours plus riche, il réinvestit ses revenus pour avoir toujours plus d’argent. Il fait preuve de frugalité. Seul les profits sont susceptibles d’être transformer en épargne, c’est pour cela qu’il faut les favoriser.

Profits -> S -> K -> Y -> R (cercle vertueux de l’accumulation du capital)

Il faut le libéralisme économique pour que le cercle vertueux puisse se déployer.

Smith n’est pas entièrement opposé à l’intervention de l’état.

On trouve l’idée que les capitalistes ne vont pas investir sur tout. L’état doit intervenir pour fixer le taux d’intérêt. Mais pour l’essentiel, il dit que le marché laissé à lui-même est le système le plus efficace. Le marché et la libre concurrence (différencié de la concurrence parfaite -> néoclassique) assurent en permanence que l’épargne se dirige vers les secteurs les plus performants.

La plupart des auteurs classiques vont en fait dire qu’il y a une fin à ce cercle vertueux, le problème vient de la présence d’éléments qui vont provoquer une baisse de profits (pas tous d’accord sur l’origine de cette baisse), une stagnation du capital -> état stationnaire.

Eloge du capitalisme libérale par Smith mais il pense aussi à la crise de ce capitalisme libérale avec l’état stationnaire.

Section III

Le libéralisme économique

Classiques= défenseur du libéralisme économique, ne rejette pas totalement l’intervention publique, libéralisme -> système le plus efficace pour permette l’accumulation du capital.

Ne sont pas indifférent à la question sociale, il pense que le libéralisme est le moyen de résoudre cette question. Grande question sociale au 19eme, la pauvreté et le paupérisme (maintient dans la pauvreté de ceux qui travaille).

* Smith dit « la recherche par chacun de son intérêt personnel égoïste conduit sous l’aiguillon de la concurrence par une sorte de main invisible à accroitre la richesse globale ce qui finalement profite à tous ».

Sous la pression de la concurrence, chacun est obligé de se spécialiser là où il est le meilleur. Argument le plus important en faveur du libéralisme. Marx s’opposera en disant que l’histoire nous a montré que le capitalisme