Zola Culture Com
Dissertation : Zola Culture Com. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar kayawct • 10 Septembre 2015 • Dissertation • 864 Mots (4 Pages) • 1 613 Vues
Essoungou
Bérénice
Culture de la communication
1/ Ce texte est extrait de L’Assommoir, roman naturaliste publié en 1877 par Emile Zola. Dans ce passage, Zola décrit une scène de violence conjugale.
Dès les premières lignes, l'auteur ancre son histoire dans un décor froid («chambre nue et froide», «mansardé» et une description très marquée des lieux. L'auteur utilise des éléments du décor, comme la chaise et la table, pour décrire les faits d'une scène d'extrême violence. De par sa description, nous pouvons nous imaginer la réalité de la violence entre les deux personnages.
Zola utilise un registre de mot très marqué pour décrire les actions de l'homme causé par l'alcool («cheveux arrachés», «piétinait», «saignante», «abattue»..). Ce texte est très dure et violent. Il est cru mais représente la réalité. Zola nous montre la réalité des victimes de violence conjugale, de l'abus et de l'alcoolisme. Il donne du détail à la scène et la décrit comme un sorte de «banalité» du quotidien.
En effet lorsque que les voisins entendent les cris et les atrocités causés par l'homme sur sa femme, il ne réagissent pas. Seul un «laisse les se tuer» apparaît dans le texte. Cependant, l'image la plus forte dans le texte est celle de Lalie, la petite fille du couple qui se bat, pas affolé qui a déjà vécu tellement de scènes comme celles-ci qu'elle a aujourd'hui un regard d'adulte, il semble que Zola veuille montrer que la véritable victime ici, c'est cette petite fille. Il accentue cet aspect en le mettant en avant par les pensées de Gervaise plus tard: «ce regard d'enfant de quatre ans, grave et courageux comme un regard de femme». Ici, la petite fille ne semble pas être décrite comme une enfant mais est transformée en adulte. Cette comparaison peut être un lien, voir une pensée aux jeunesses brisées par la pauvreté et la dureté de la vie.
2/ A priori, l'extrait l'Assomoir de Zola, pourrait servir de support à une campagne contre les violence conjugales. En effet, si l'on prends exemple sur certaines campagnes de publicité pour la sécurité routière, ou sur des campagnes contre le tabac, on peut y voir des scènes d'une extrême violence voire souvent choquante afin de toucher les cibles visés. C'est dans ce sens que la scène de Zola pourrait tout à fait convenir.
Cependant contrairement à certaine campagne de publicité sur les violences conjugales, la scène de Zola, manque de finesse. En effet lorsque le lecteur prend connaissance de la scène, il est au cœur du sujet, il n'y a aucun suspens, ni moment de réflexion. En ce sens que, Zola ne laisse pas le temps aux spectateurs de s'interroger car ils sont au vif même du sujet, finalement, il en sont moins choqués que s'ils avaient dû se poser des questions.
Par exemple, certains spots publicitaires sur les violences conjugales sont sans dialogue, seul les images défilent et le spectateur lui même est amener à se poser des questions ayant pour but de travailler sur son comportement, plus précisément, de le faire agir. Le spot TV diffusé le 8 mars, date de la journée de la femme, illustre mon propos.
Dans ce spot, une femme, à priori ordinaire, apparaît sur un plan fixe. Le spot joue sur les images et dès les début la violence n'est pas représenté. Puis, un premier hématome apparaît sur son visage. On comprends alors que cette femme semble subir de la violence par autrui. L'atmosphère change et chaque hématome qui apparaît sur son visage est suivit par la phrase, «Je t'aime, un peu, beaucoup»... le dernier mot qui apparaît sur l'écran marque une rupture. En effet, la femme est maintenant dans un lit à la morgue et un message de prévention apparaît à l'écran. Ici, la discrétion est de mise contrairement à l'extrait de Zola. L'intention première de ce spot télévision est la réflexion et il souhaite capter l'attention des spectateurs pour qu'ils se fassent eux même leur propre jugement.
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