Com5002, l'organisation et la culture
Dissertation : Com5002, l'organisation et la culture. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Mélissa Houle • 11 Août 2017 • Dissertation • 1 436 Mots (6 Pages) • 1 231 Vues
COM 5002 | [pic 1] |
L’organisation et la culture
La culture organisationnelle est présentée par différentes approches de plusieurs théoriciens soient : mécaniste, humaniste, systémique, politique, culturelle et cognitive. Sous chacune de ces approches, une présentation et définition de l’organisation et de la culture y est présentée.
Du point de vue mécaniste, « toutes les organisations se ressemblent et qu’il existe par conséquent une seule façon de le structurer, pour atteindre une efficacité optimale.» [1] Selon les théoriciens classiques, l’organisation est vue comme un réseau de pièces subdivisées en réseaux de postes de travail. Par la suite, Fayol énonce cinq principes qui précisent le lien entre la structure d’une organisation et son efficacité. Il présente les cinq principes comme ceci : le principe d’arrangement vertical, de l’unité de commandement, d’exception, de la surface de contrôle et de la division du travail. De plus, « Fayol avait une vision de l’organisation en tant que machine dans laquelle les ouvriers ne participent qu’à la condition qu’elle assure une récompense monétaire et un travail très simple. »[2]
Sous l’approche mécaniste, la culture détient une vision plutôt classique et selon le théoricien américain Taylor, une révolution culturelle par l’organisation scientifique du travail. Taylor propose « la parcellisation et l’automatisation du travail, la spécialisation et la formation du travailleur, l’étude rigoureuse du temps exigé par chaque tâche »[3] comme nouvelle culture des organisations.
Maintenant du point de vue humaniste, l’organisation est caractérisée par la présence de trois éléments selon la théorie de Chester Bernard. Ces trois éléments sont : les buts communs, les actions et la communication. L’organisation est concentrée sur les relations humaines. Tel qu’il l’a d’écrit en 1938, « une organisation formelle se fonde sur la communication et la coopération entre des personnes afin d’atteindre des objectifs communs. »[4]
Selon cette approche, la culture est centrée principalement sur les gens plutôt que le processus. Elle est centrée sur la satisfaction des besoins. Selon Blake et Mouton, le succès vient de la culture. Pour cette raison, ils soulèvent cinq éléments qu’un gestionnaire doit travailler pour parfaire la culture soit : favoriser un rendement efficient, encourager la créativité, stimuler l’enthousiasme, profiter des interactions et chercher de nouveaux défis.
L’approche systémique présentée par les auteurs Kast, Rosenzwelg, Bertrand et Guillemet voit l’organisation comme un ensemble de systèmes dans un environnement. Ce système comprendrait cinq sous-systèmes. Il y a tout d’abord le sous-système culturel, c’est-à-dire, les buts et valeurs. Le sous-système technocognitif, soit les connaissances et expertises. Le sous-système psychosocial, on entend ici les relations et personnalités. Le sous-système culturel, soit la division formelle et informelle du travail et enfin le sous-système de gestion par la planification et le contrôle.
Selon les différents auteurs de cette approche « La culture organisationnelle est un ensemble de présuppositions inventé, découvert ou développé par un groupe donné lorsqu’il apprend à régler les problèmes de l’adaptation à son environnement externe et de l’intégration interne. »[5]
Maintenant l’organisation et la culture de la vision politique. Selon Friedberg, l’organisation est un système social d’action collective. Le rôle social de chacun des individus va influencer indirectement le comportement des individus.
Selon cette vision, la culture est un instrument de manipulation et sert à « reproduire les intérêts des dirigeants et cacher les autres. »[6]
Du point de vue culturel selon Peters et Waterman, la culture est ce qui fait la force d’une organisation. Plusieurs auteurs (Pascale, Athos, Waterman et Peters) soulèvent qu’il y aurait sept clés de l’organisation et seraient interdépendantes. Elles sont la structure, la stratégie, le personnel, le style de management, les systèmes et procédures, les concepts directeurs et les valeurs partagées ou culture. Selon les théories cultuelles, la culture serait « l’ensemble des valeurs et des stratégies symboliques visant à faire adopter ces valeurs par les membres d’une organisation. »[7]
Pour terminer, du point de vue cognitif, « l’organisation est l’ensemble des connaissances et des processus cognitifs d’un groupe qui se considère comme un groupe»[8] . Aussi, l’organisation serait le résultat des apprentissages des individus du groupe et pourrait « imposer techniquement ses connaissances et les faire évoluer avec relativement peu d’énergie humaine grâce aux machines capables d’apprendre et de se corriger. »[9]
Selon Chris Argyris, « la culture est l’ensemble des connaissances d’une organisation et une organisation est fondamentalement un ensemble « vivant » de connaissances »[10].
La culture organisationnelle
La culture organisationnelle est présentée sous plusieurs définitions. Smircich décrit la culture sous deux types, soient fonctionnaliste et interprétative. Elle est aussi selon lui, un ensemble de croyances et de prises de position. Bosche mentionne tant qu’à lui, qu’elle est un ensemble de valeurs partagées et de croyances, sensiblement la même vision que Nadine Lemaître. Trice et Beyer mentionne que la culture organisationnelle est composée de deux éléments, soit la substance et ses formes ou pratique. Malgré les différentes définitions de tous les théoriciens, on en retire tout de même une vision unitaire. Selon l’auteur ce serait un « ensemble de connaissances utilisées par des groupes afin de se doter de meilleurs moyens de survivance dans un monde caractérisé par des relations antagonistes entre les personnes et les groupes. »[11]
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