Extrait Du Chapitre 3 Du Candide

us un éclairage plus positif. Candide rencontre Jacques l’anabaptiste, qui lui offre argent et nourriture. La générosité de Jacques qui travaille dur est gagner son argent honnêtement, insinue qu’il la exige une qualité d’honneur noble. Le lendemain quand Candide se promène, il rencontre un gueux, qu’il ne reconnaître, et lui donne « les deux florins qu’il avait reçus de son honnête anabaptiste Jacques » après quoi il découvre que le gueux est Pangloss.

Quand Candide a découvert par Pangloss que Cunégonde et sa famille sont mortes, les personnages qui symbolisent la richesse sont morts aussi. Candide demande a Pangloss pourquoi il ne fait pas déjà guérir et Pangloss explique qu’il n’a pas le sou, et dit qu’il n’est pas possible de faire beaucoup sans argent.

Candide retrouva Cunégonde (qui n’est pas vraiment mort) et après qu’elle lui dit à la mort du bon anabaptiste et de Pangloss, elle raconte son histoire tragique. Elle a perdu tout son argent et un Juif l’a vend. Voltaire dépeindre le juif comme un banquier dépravé, peut-être un résultat de la monnaie.

L’utopique Eldorado est un endroit dans qui la pauvreté n’existe pas. Quand Cacambo est Candide voyagent là ils ne comprennent pas l’idée de ne pas payer pour son repas, que tout est partagé, est le gouvernement payé pour les commodités du commerce. La ville d’Eldorado, avec les chemins d’or et les cailloux de rubis et d’émeraudes, est vraiment un idéal impossible, une société sans argent est un mythe, et c’est le point que Voltaire veut exprime. Les riches d’Eldorado ne font pas les habitants heureuses, c’est le travaillé qui permettre aux habitants de vivre heureux.

II. L’argent, source de souffrances :

• C’est pour l’argent qu’on se bat : Candide vend sa liberté (et peut-être sa vie) aux sergents recruteurs du chapitre 2. « Nous vous défrayerons, mais nous ne souffrirons jamais qu’un homme comme vous manque d’argent ». Argent = piège pour le naïf Candide.

• Chapitre 19 : l’argent transforme les hommes en victimes : le nègre de Surinam a été vendu par sa mère (naïve ?) à des esclavagistes. Il fait d’abord la fortune de ses parents près de M. vanderdendur qui le fait travailler pour un salaire de misère : amère déception de l’esclave : « les chiens, les singes et les perroquets sont mille fois moins malheureux que nous ».

• Chapitre 22 : Argent = source de corruption : Candide perd 50.000 F en deux parties d’un jeu certainement truqué.

III. L’argent « positif » :

• A la fin du chapitre III, Candide rencontre Jacques l’Anabaptiste qui lui offre argent et hospitalité : cet argent provient de l’activité manufacturière de Jacques. L’idée de Voltaire est claire : l’argent honnêtement gagné par le travail est un argent propre qui génère des sentiments nobles, ici la générosité.

• Chapitre 30 : au terme de leur périple, les héros s’installent dans un « jardin », en réalité une petite terre où chacun va travailler selon ses capacités. « La petite terre rapporta beaucoup ». L’argent du jardin est le fruit d’un travail collectif de la terre (et de l’artisanat) : nous sommes dans la société pré-industrielle de la première moitié du 18e siècle.

Conclusion :

Candide a été écrit dans une période d’expansion de la bourgeoisie commerciale et de l’exploitation rationnelle de la terre (mouvement des physiocrates). Voltaire se fait l’écho