Le rouge et le noir, Stendhal

Commentaire composé sur « mai »

INTRODUCTION :

• Apollinaire : grand poète du XXe siècle percusseur du surréalisme
• Le poème est intituler « marie » (1912), extrait du recueil « Alcools » de 1913
•  Résumé du poème : le poète évoque potentiellement la rupture d’Apollinaire avec Marie Laurencin (l’une de ses nombreuses conquête)
• Problématique : Pourquoi peut-on dire que ce poème à la fois moderne et traditionnel s’inscrit dans la modernité poétique ? 
• Plan : 

1. Un trajet en barque effectué par le poète

1. La promenade en barque
2. La description du paysage !
3. Le mouvement : la fuite du temps !

1.  Un poème de fin d’amour

1. Amour impossible !
2. Le temps du souvenir !
3. La mélancolie du poète !

• Introduction rédigée : Apollinaire est grand poète du XXe siècle. Il est le percusseur du surréalisme. « Mai » est un poème de Guillaume Apollinaire issu du recueil « Alcools » paru en 1904. Il appartient aux cycles des Rhénanes. Apollinaire appartient au courant de la modernité poétique. Ce poème sur la nature et l’amour raconte une balade en barque sur le Rhin où le poète décrit la végétation qu’il voit passé. Il est composé de 3 quatrains et 1 quintil avec l’absence de ponctuation, les vers sont des quasi-alexandrins et les rimes sont embrassées sauf pour « ruines » et « vignes » qui est une allitération. Pourquoi peut-on dire que ce poème à la fois moderne et traditionnel s’inscrit dans la modernité poétique ? Nous verrons dans un premier temps le trajet fait en barque par le poète dans ce poème, dans un second temps nous étudierons le caractère de fin d’amour du poème.

PARAGRAPHES :

1. Un trajet en barque effectué par le poète

1. La promenade en barque

• Verbe de mouvement « barque qui s’éloigne » V3 -> évoqué de de manière implicite
• La variété des paysages = cycle des saisons qui montre le temps qui passe + « pétales tombés des cerisiers de mai » et « flétris » => idée de dégradation de la beauté et de la jeunesse jusqu’à la mort.
• Le motif de l’eau et du bateau appartienne au topos du temps qui passe et qui emporte avec lui les souvenirs

1. La description du paysage 

• Champ lexical du végétal qui peut associer le poème au printemps « montagne » V3, « saules » V4, « vergers fleuris » V5, « pétales » « cerisier » V6, « vigne vierge » « rosiers » V15, « osiers » V16, « roseaux » V17
•  « Saules » que le poète fait « pleurer », redonnant de la vigueur au syntagme figé « saules pleureurs », et « vergers » de « cerisiers » dont tombent des « pétales » -> le paysage est aussi triste que le poète
• Dans le dernier quatrain, les « osiers », les « roseaux » et les « fleurs nues des vignes » : prennent une dimension plus petite que les arbres et sont plus proches de Apollinaire.

1. Le mouvement : la fuite du temps

• Enjambements multiples et manque de ponctuation -> renforce le flux de continuité, le temps qui passe
• Champ lexical du mouvement : « en barque » V1, « la barque s’éloigne » V3, « fleuve », « menée », « suivaient une roulottes », « s’éloignait » V9 a 11, « secoue » V16. -> Exprime le mouvement de la barque que le Rhin
• Le fleuve, le courant de l’eau entraîne la barque = le courant de la vie + champs lexicaux de la vue et de l’eau « Rhin », « bord du fleuve », « le bord » déroulement de la ballade, de la vie.
• La métaphore d’un « roulottes trainée par un âne » -> caractéristique du temps qui passe.

1. Un poème de fin d’amour

1. Amour impossible

• Thème traditionnelle de l’amour courtois « vous êtes si jolie mais la barque s’éloigne » V3 -> séduction des femmes par la poésie et une hyperbole a « si jolie » V3
• Champ lexical de l’éloignement : « du haut », « s’éloigne » V2-3, « en arrière » V5, « s’éloignait », « lointain » V12-13
• Emploie d’une conjonction de subordination « mais » -> montre l’impossibilité de l’amour

1. Le temps du souvenir

• Trois temps employés : imparfait, présent de narration, passé composer
• Présent de narration : vous êtes si jolie mais la barque s’éloigne » V3 -> permet d’actualiser un évènement passé
• Imparfait (v2,5,11,12) -> action achevée qui dure ou se répète dans le temps (retour dans le passé)
• Passé composer (V 4,7,14) -> marque la continuité entre le passé et le présent -> « celle que j’ai tant aimée ».
• Le titre « mai » ; « le mai le jolie mai » ; « les cerisiers de mai » -> insistance le printemps et que le poème est ancré dans le temps, pour moi propice à l’amour
• Souvenir de la femme aimée avec une métaphore = « pétales tombés », « sont les ongles » ; et comparaison : « pétales flétris sont comme ses paupières ».

1. La mélancolie du poète

• Résignation d’Apollinaire : personnification de sa mélancolie avec « pleurer les saules » = les saules déplorent l’amour impossible.
• Métaphore associer aux saules pleureurs « qui donc a fait pleurer les saules riverains »
• Les pleures du poète, image des larmes -> « des pétales tombés », la forme des pétales fait penser aux larmes
• Paronomase entre « fleuris » V5 et « flétris » -> parallélisme de construction, relation d’amour passé est donc fané

CONCLUSION :

Apollinaire reflète ses sentiments personnels, sa mélancolie. Mélange du lyrisme traditionnel avec le thème de l’amour, du regret, de la force du temps, de la résignation face à cette continuité mais modernité par la forme du poème.