Le Rouge et le Noir, Stendhal
Résumé : Le Rouge et le Noir, Stendhal. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar thomasperez • 26 Novembre 2020 • Résumé • 1 445 Mots (6 Pages) • 661 Vues
Paragraphe 1:
Dans le premier paragraphe on trouve l’alternance classique de temps du récit… L’unique passé simple (“elle aperçut”) correspond au seul élément proprement narratif qui correspond au seul élément de premier plans du premier paragraphe, c’est à dire au seul élément proprement narratif qui fasse avancer le déroulement de l’action “qui venait de pleurer”; “Il était en chemise bien blanche et avait sous le bras [...]”.
Les deux imparfaits “qui lui étaient naturelles” et “était loin du regard des hommes” sont des imparfaits d’habitude et montre la permanence d’une caractéristiques de Mme de Rênal. Enfin, l’imparfait “sortait par la porte fenêtre” instaure une hiérarchie entre les actions: celle-là est de second plan par rapport à l’action principale, au passé simple, contenue dans la subordonnée qui suit. Les deux “quand” du premier paragraphe suggèrent que la rencontre des deux personnages est l’heureux résultat d’un concours de circonstances. La répétition de bientôt dans la suite de l’extrait souligne la rapidité et le naturels avec lesquels des sentiments et des comportements qui semblent maintenant aller de soi. L’extrait est remarquable par le jeu de point de vue qui est au service du sens. Les émotions sont traduites par des larmes (“qui venait de pleurer”, “les grosses larmes”) (paragraphe 4). La vue naturellement est une constante de la scène de rencontre. L’extrait contient plusieurs hyperbole s: elles concernent le regard Mme de Rênal porte sur Julien qui lui apparaît “presque encore enfant, extrêmement pâle”. Le coup de foudre repose sur un quiproquo: c’est la méprise de Mme de Rênal qui croit que Julien est une jeune fille, qui le rend possible (“Mme de Rênal eut d’abord l’idée que ce pouvait être une jeune fille déguisée, qui venait demander quelque grâce à M. le maire”). Plus haut, Stendhal indique que Mme de Rênal est particulièrement et naturellement séduisante “quand elle [est] loin du regard des hommes”; c’est précisément parce qu’elle va se sentir en confiance devant Julien, dont elle se méprend sur l’identité sexuelle, qu’elle va se montrer proche de lui et nullement sur la défensive: “voix douce”, un “regard si remplie de grâce”, “lui parler d’un air doux”. “regards des hommes”: Mme de Rênal est présenté comme une victime du regard des hommes qui la paralyse, puisque c’est en dehors de leur présence qu’elle retrouve ”la vivacité et la grâce qui lui était naturelle”. Innocence et vertu la rapprochent de Julien. Mme de Rênal est frappé par trois caractéristiques de l’inconnu qui est à sa porte:
-son extrême jeunesse (deux occurrences de “jeune paysan”, “presque encore enfant”;
-son milieu social (“jeune paysan”);
-sa mise endimanchée, soulignée par les adverbes (“chemise bien blanche”, “veste fort propre”).
Paragraphe 2:
On a d’abord le point de vue de Mme de Rênal sur Julien (“elle apercu”) qui donne lieu a une desccription du jeune homme romanesque par l’imagination de la jeune femme:“Mme de Rênal eu d’abord l’idée. “Evidemment” est une remarque à attribuer à Mme de Rênal qui, par empathie, interprète le comportement de l’inconnu(e). Ainsi, jusqu’a l’avant dernier paragraphe inclus, on a deux points de vues succesif, assez longuement dévellopés qui correspondent aux deux premières étapes de la rencontre. On remarquera que la majeure partie de la scène est muette: en effet, hormis les deux répliques rappprtés au discours direct et qui permettent de lever le doute sur l’identité de l’inconnu, aucune autre parole n’est échangée. Les semtiments décris sont éssentiellement par la vue. La répétition de l’intensif “si” (“si blanc [...] si blanc”) souligne l’origine de la méprise de Mme de Rênal. Cette perception de la réalité nous apprend que Mme de Rênal est dotée d’une trés grande sensibilité (confirmée par d’autres hyperboles qui montrent l’intensité de ses semtiments “l’amer chagrin que lui donnait l’arrivé du precepteur”, “[elle] ne pouvait se figurer tout son bonheur”), qui ne demande qu’à s’exprimer dans une relation affective. Mme de Rênal est rappé par 2 caractéristiques de l’inconnu qui est à sa porte:
-sa féminité (“une jeune fille”, “yeux si doux”);
-son désarroi (“extrêmement pâle et qui venait de pleurer”, “cette pauvre créature”, “n’osait pas lever la mains”). Le repérage de toutes ces caractérsitiques, d’une part, montre l’acuité de l’observation de Mme de Rênal et ces carcatéristiques, d’autres part, vont toutes dans le même sens: elles rassurent la jeune femme. Plus ou moins consciemment , celle-ci comprend que la “créature” (notons que cette formulation ne précise pas le sexe) ne représente aucun danger car elle appartient à un milleu social inférieur au sien, se trouve visiblement dans une situation de demande, et semble être de sexe féminin et de nature tout à fait inofensive. C’est donc dans cette situation, ou tout semble écrit d’avance écrit pour que Mme de Rênal ne soit en rien menacée dans sa vertu, ni dans l’image qu’elle à d’elle même, que va naître une passion adultère qui mène les personnage à la mort au terme du roman. On à vu que l’apparition de Julien suscite une observation précise de la part de Mme de Rênal et stimule son imagination: “eut d’abord l’idée”, “évidemment”. Elle interprète l’apparence de son visiteurs avant même d’avoir le moindre renseignement sur lui.
Paragraphe 3:
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