Analyse de la pratique professionnelle
Étude de cas : Analyse de la pratique professionnelle. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Hemerao • 20 Février 2016 • Étude de cas • 868 Mots (4 Pages) • 1 323 Vues
Analyse de la pratique professionnelle.
Stage en chirurgie B Maxillo-faciale, esthétique et réparatrice.
Présentation de la patiente :
Mme M, 84 ans, 1m63 pour 69kg, a été admise le 05/12/2015 pour brûlure de Second degré au niveau abdominal après s’être renversé de l’huile de friture sur elle.
Antécédents Médicaux :
- HTA
- Diabète de type 2
Présentation de la situation vécue ou de l’activité réalisée par l’étudiant :
Le 08/12/2015, soit 3 jours après son admission, le pansement de brûlure de Mme M doit être refait. Le protocole du service implique que la réfection doit se faire après la douche au brancard douche et après que la plaie ait été montré au chirurgien.
Ainsi, l’IDE en charge du soin, me demande de l’accompagner et de l’assister lors du brancard et de la réfection du pansement. Après avoir retiré les pansements, l’IDE démarre la douche.
Le brancard douche se déroule dans les bonnes règles de sécurité et de pratique. Une fois terminé, l’IDE me laisse en compagnie de la dame et s’en va chercher le médecin du service afin qu’il puisse visualiser la plaie et nous donner d’éventuelles nouvelles indications concernant la réfection du pansement. Avec un drap propre se trouvant dans la salle de bain, je couvre la poitrine de Mme M pour qu’elle n’ait pas trop froid, et avec un alèze en tissus, je lui couvre les jambes et ses parties intimes afin de protéger sa pudeur.
Le médecin du service arrive avec ma collègue et regarde la plaie. Soudain, il reçoit un coup de téléphone et répond. Il se lance dans une discussion concernant un autre patient tout en continuant d’examiner la plaie puis ouvre la porte de la salle de bain donnant sur le couloir du service en grand sans un mot. Il reste dans l’entre-porte toujours ouverte et exhibant ainsi la patiente allongée à moitié nue dans le brancard douche, avec sa plaie exposée à la vue de tous. Je demande alors au médecin s’il cherche ou s’il a besoin de quelque chose, il me répond qu’il attend son collègue car il souhaiterait son avis sur le cas de la dame.
Cette porte ouverte me gêne et je vois que cela gêne la patiente aussi mais ni l’une ni l’autre n’osons le dire. Je demande alors assez fort à Mme M si elle n’a pas trop froid avec cette porte ouverte qui apporte également des courants d’air, la dame me répond timidement que ça va, et le médecin enchaîne en disant qu’il n’en a pas pour longtemps. En attendant lui et l’IDE se mettent à discuter de leur vie personnelle, toujours la porte ouverte, toujours devant la patiente…
Ne sachant plus quoi faire ni quoi dire, je quitte la salle de bain faisant mine d’aller chercher quelque chose, je passe donc devant le médecin et l’IDE, vais en salle de soin non loin de la salle de bain, et y retourne. En rentrant, j’en profite pour fermer la porte, le médecin et l’IDE plongés dans leur conversation n’y prêtent pas attention et je retourne auprès de la patiente afin de la rassurer, de lui dire qu’il n’y en a plus pour très longtemps.
Le deuxième médecin arrive et les deux commencent à examiner la plaie, laissant la porte ouverte, je m’empresse d’aller la fermer et reste auprès d’eux et de la patiente, ma collègue étant partie faire autre chose en attendant.
Une fois la plaie examinée, les médecins donnent leur consignes : Jelonet et Flamazinne le tout recouvert de compresses brûlée et bande Velpeau.
Les médecins s’en vont et cette fois-ci ferment la porte derrière eux. Ma collègue revient et je lui transmets les consignes de la réfection du pansement. Nous terminons donc le soin et une fois rhabillée, je raccompagne la dame dans sa chambre et range le matériel puis procède à la désinfection du brancard douche.
...