Analyse de pratique professionnelle : hygiène des mains

SOMMAIRE

Observation ……………………………………………………………………………………3

Je me questionne sur le risque …………………………………………………………………6

Conclusion ………………………………………………………………………………….....6

Observation :

Lors de mon stage du 1er semestre dans un Etablissement d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes située dans une grande ville, en périphérie nord, j’accompagne un aide-soignant afin d’effectuer un soin de confort ; dans l’après-midi. Nous montons au 3ème étage de la résidence H, grâce à l’ascenseur, et faisant suite à l’appel du résident.

A l’arrivée à l’étage, l’aide-soignant ouvre la porte de la réserve de soins et se saisit du chariot de soins ; qui a été nettoyé et rechargé par les aides-soignantes de l’équipe du matin. Pour ma part, j’ouvre la porte de la réserve ménage afin de prendre la poubelle roulante des déchets ménagers. Nous nous dirigeons ensemble vers le studio de Mr M. qui nous appelle grâce à un bip d’alarme. Ce monsieur est en train de faire sa sieste après le déjeuner, allongé dans son lit. Il nous sollicite toujours en fin de sa sieste afin de se lever pour l’installer dans son fauteuil de confort pour regarder la télévision dans la partie salon de son logement. Nous en profitons pour réaliser son change de la protection anatomique de Mr M. dans son lit, puisqu’incontinent, ce monsieur ne se mobilise plus seul.

L’aide-soignant frappe à la porte, en attendant la réponse du résident nous invitant à entrer ; nous nous munissons de la protection anatomique adapté à la morphologie de ce monsieur visualisé dans le classeur de suivi des soins, un sachet plastique servant de poubelle, des cotocells et en ayant pris soin d’effectuer une hygiène des mains grâce au flacon de gel hydro-alcoolique, d’enfiler une paire de gants et un tablier plastique. Cette protection standard est mise en place car ce résident a une escarre au scrotum et est infecté par un staphylocoque. A son invitation, nous entrons en laissant le chariot dans le couloir avec la poubelle et refermons sa porte. Une odeur fétide me prend les narines ; elle est dû à l’escarre que l’infirmière a débridé le matin même. L’aide-soignant dit à Mr M : 

« Bonjour Mr M., est-ce que vous souhaitez être levé et est-ce que l’élève infirmière qui m’accompagne ne vous vous indispose pas pour votre change ? »

Mr M. répond : « Non, je vous attends. »

Je me présente à Mr M. : « Bonjour Mr M., Karine je suis élève infirmière en 1ère année, je suis présente à l’EPHAD sur 5 semaines »

L’aide-soignant explique alors à Mr M., son change au lit et que nous allons le lever pour l’installer dans son fauteuil pour l’après-midi, comme à son habitude.

Mr M. me demande en effet d’allumer sa télévision, mais je lui explique que nous effectuons d’abord son change. L’aide-soignant en profite pour monter le lit à la bonne hauteur, pour l’ergonomie du change, et en l’indiquant au résident qu’on le relève pour notre confort. Nous découvrons Mr M. de sa couverture et nous effectuons son change en mobilisant Mr M. sur le côté afin de positionner sa protection et d’éviter tous plis. A ce moment-là, lors de la mobilisation sur le côté vers l’aide-soignant, Mr M. attrape la veste et s’agrippe à elle. Nous rassurons le résident et nous terminons son change sans aucun souci. Nous mobilisons ce monsieur afin de la transférer dans son fauteuil afin qu’il puisse regarder son émission. Je ramasse le sachet avec la protection usagée à l’intérieur que je referme. Nous retirons notre tablier en prenant soin de rabattre les angles du bas vers le milieu et de le rouler jusqu’à la taille en le maintenant d’une main ; afin que l’autre main déchire le tour de cou et de rouler vers le bas la partie haute afin de former un bourrelet qui rejoint la partie basse. Je prends soin de serrer les deux parties en une seule et le roule en boule. Je me saisis du sachet et suis l’aide-soignant qui a ouvert la porte du studio afin qu’on sorte de chez Mr M. Dans le couloir, j’actionne difficilement la pédale d’ouverture de la poubelle où je jette le sachet et mon tablier ainsi que le tablier de l’aide-soignant qu’il dépose. Ensuite je retire le premier gant en prenant soin de tirer le majeur afin de libérer ma main de ce gant et le resserre dans ma main encore gantée en boule. Avec ma main libre, je glisse 2 de mes doigts, majeur et annulaire, sous le gant au niveau du poignet intérieur et retourne le gant vers mes doigts pour le retourner en conservant le premier gant à l’intérieur, pour ne pas toucher à la partie souillée. J’ouvre de nouveau la poubelle avec la pédale et jette mes gants. L’aide-soignant en fait de même de son côté. Sur le chariot, il y a un bidon pompe de solution hydro-alcoolique. J’appuie à 2 reprises avec mon avant-bras droit sur le bec de la pompe, en ayant pris soin de positionner le creux de ma main gauche dessous ; pour avoir environ 3 ml de solution hydro-alcoolique. L’aide-soignant m’imite à son tour et nous entamons ensemble notre hygiène des mains.

Je rapproche mes 2 mains l’une contre l’autre, paume contre paume, pour répartir la solution de façon homogène sur mes 2 mains et je vais faire les 7 frictions différentes pour réaliser une hygiène des mains efficaces. Pour la deuxième étape, je pose la paume de ma main droite sur le dos de ma main gauche en les frottant et inversement en passant mes doigts de dessus entre les doigts de dessous.

Pour la troisième étape, je ramène ma main droite face à ma main gauche, paume contre paume, et j’entrelace mes doigts en prenant soin de bien frotter les espaces interdigitaux et j’inverse après 5 à 6 frictions ; et ensuite pour la quatrième étape, je positionne le dos de mes doigts gauche contre la paume