Pub Greempeace/Wwf + Stratégies Marketings

énéral de la mini entreprise du Sartay Ce sujet est donc une façon pour moi de combiner ces deux choses qui sont pourtant bien distinctes.

J'ai aussi voulu sensibiliser ceux qui liront ce travail aux méfaits commis par l'homme à son environnement mais aussi à ses semblables...

Par ce dossier de publicité, je veux amener à faire réfléchir sur notre vie et voir si on ne pourrait pas changer certaines de nos habitudes afin de préserver notre belle planète. J'ai choisi deux ONG : Greenpeace et WWF car elles sont parmi les plus connues et qu'elles défendent des valeurs très différentes, mais à la fois très proches...

Histoire

Greenpeace: Cette association est née de la réaction de 14 militants pacifistes contre les essais de missiles américains en Alaska, en 1971. Pour ce faire, ces 14 écologistes canadiens embarquèrent à bord d'un chalutier nommé "le Phyllis Cormack", afin de sensibiliser l'opinion publique. Leur action remporta un grand succès, malgré le fait qu'ils n'atteignirent pas leur destination. Il décidèrent par la suite de former un groupe et choisirent le nom "Greenpeace", qui signifie "paix-verte", car il évoque à lui seul les deux grandes préoccupations de cette ONG : la paix et la nature.

Le siège de l'ONG se trouve à Amsterdam

Leurs techniques de sensibilisation résident principalement dans des actions chocs mais non-violentes, très médiatisées. Greenpeace se base ensuite sur les retombées médiatiques de ces actions pour sensibiliser le public et les politiques. Elle se fonde aussi sur une campagne pub très bien fondée, avec des slogans et des images fortes et interpelantes[1].

WWF: Cette ONG fut créée en 1961, notamment par sir Julian Huxley, biologiste et ancien président de l'UNESCO. C'est donc une fondation privée, privilégiant la protection de la faune, et de l'environnement en général. WWF est présent dans plus de 100 pays à travers le monde. Son logo, très connu est un panda.

Le siège de l'ONG se trouve à Gland, en Suisse

Ses occupations sont assez nombreuses. Parmi celles-ci, on trouve notamment la restauration d'espèces menacées, éducation du public aux problèmes liés à l'environnement, ...

WWF compte à ce jour plus de cinq millions de membres, qui lui fournissent l'intégralité des fonds de l'ONG[2]

Différence entre les deux ONG's:

Ce sont toutes les deux des ONG's de protection de la nature avec comme objectif commun: alerter l'opinion pour faire pression sur les politiques, afin que les choses évoluent dans le bon sens pour la nature. Mais leur programme, leur but et leur cause ne sont pas les mêmes. Cette différence se marque aussi bien dans leurs actions que dans leurs pubs, mais aussi dans leurs stratégies utilisées pour convaincre les gens.

Leur approche est aussi très différente. On reprochera à Greenpeace ses approches un peu trop "violentes", frôlant parfois l'illégalité, à l'inverse de WWF qui vise avant tout la légalité[3] .

De plus, WWF est plus axé sur la protection de la faune, alors que Greenpeace s'occupe plutôt du problème de la pollution.

Enfin, Greenpeace mise surtout sur l’action des médias, leurs moyens de rassembler les foules et de faire pression, tandis que WWF rameute directement les foules autour d’une cause.

Toutes ces différences sont sûrement dues à leurs fondateurs respectifs. Les un sont des militants américains, l'autre est une personnalité anglaise très respectée

Stratégies marketing: argumentation et développement.

Depuis ses débuts, Greenpeace a acquis une maîtrise inégalée dans le maniement des médias, ce qui la rend particulièrement redoutable pour ses adversaires. Dès lors, Greenpeace n’a plus besoin de rassembler un grand nombre de personnes pour se faire entendre... La seule pression des médias suffit à susciter un mouvement. Quand Greenpeace l’a compris, elle s’est entourée de sa propre équipe médiatique pour pouvoir gérer elle-même les photos diffusées, ...

C’est aussi pourquoi les photographes de Greenpeace prennent toujours plus de risques pour rapporter des photos toujours plus spectaculaires.

Voici comment un projet est mis en œuvre pour unir le plus de personnes à sa cause :

On peut diviser les actions Greenpeace en 4 grands moments :

° L’identification du problème : lors de cette phase, une équipe de scientifiques est réunie pour identifier un problème ayant un intérêt planétaire (pour permettre la mondialisation de la campagne à suivre), et être apte a provoquer l’émotion.

Certains prétendraient même que Greenpeace aurait un réseau de renseignements composés de journalistes, scientifiques, employés d’entreprises visées, ...

° La préparation : aujourd’hui, il est très rare que Greenpeace improvise lors d’une de ses actions. Chacune d’elle est planifiée, analysée dans les moindres détails des mois à l’avance pour ne rien laisser au hasard. Cela commence par le repérage d’un lieu où la nature souffre de façon visible. Ensuite, les militants viennent discrètement repérer les lieux, tout en connaissant exactement leur rôle, et ce qu’ils doivent emporter. Comme rien n’est dû au hasard, les militants ont été préalablement choisis en fonction de leurs spécialités, de l’escalade à la plongée en passant par la natation, ...Au cours de cette reconnaissance, ils choisissent aussi le type de banderole utilisée, où ils la mettront et ce qui sera écrit dessus.

° L’action : l’équipe se rend sur le lieu de l’action, accompagnée par une équipe de médias, pour dénoncer et faire stopper l’activité nuisible. Tout est mis en place pour que Greenpeace réalise les plus belles images, mais aussi les plus marquantes. Les autorités locales ne peuvent rien faire pour empêcher cela sans risquer d’aggraver leur situation vis-à-vis des médias.

° L’information : les médias jouent leur rôle informatif et placent les autorités responsables dans une situation instable, en mettant en avant, par exemple, leurs mensonges vis-à-vis de la population. Les sympathisants de Greenpeace se chargent de transmettre les infos à ceux qui ne les auraient pas vues/lues.

La puissance des médias est donc la principale arme de Greenpeace pour faire valoir ses projets. C’est pour cela que ses campagnes sont toujours très musclées et osées.

Pour WWF, le meilleur moyen de protéger la planète est le lobbying. Le lobbying consiste à essayer d’influencer les décisions politiques, ou prises par de grandes entreprises, en faveur de leur cause. WWF cible plutôt le pouvoir politique, car leur objectif est d’obtenir des lois en faveur de la biodiversité. La première chose qu’ils mettent en place est un travail de recherche sur un problème de société. Suite à leurs recherches, les scientifiques remettent un rapport au conseil d’organisation de WWF, qui se charge de le transmettre aux différents politiciens visés, en essayant, en parallèle, de les convaincre le mieux possible en mobilisant l’opinion publique et en organisant des évènements et autres manifestations.[4][5]

De plus, WWF, tout comme Greenpeace depuis la présidence de Thilo Bode, se basent aussi sur une forte collaboration avec beaucoup de personnes très influentes, de gouvernements politiques à des chefs de puissantes entreprises, en passant par d’autres ONG influentes.

En choisissant de collaborer avec différentes grosses sociétés, WWF espère arriver à leur faire changer leur façon de faire du business, en axant leur politique sur l’environnement, et non sur l’économie, et donc leur faire diminuer leur emprunte écologique, mais aussi en les encourageant à trouver d’autres solution de fabrication plus écologiques.

Un autre point important du programme de WWF est l’enseignement et la prévention auprès de jeunes. C’est pourquoi l’ONG fait régulièrement des actions en commun avec la fédération scout, car c’est le plus grand mouvement de jeunes au monde. Par exemple,

lors du projet « Heart Hour » qui consistait à éteindre sa lumière pendant 1 heure le 28 mars 2009, les scouts ont joué un grand rôle dans la réussite du projet, en insistant auprès de leur famille sur l’importance du projet[6]. Enfin, toujours dans le but d’enseigner aux plus jeunes, WWF propose différentes activités dans les écoles primaires notamment en Belgique.

Une autre arme redoutable que Greenpeace n’hésite pas à utiliser pour promouvoir sa cause, et qui lui vient de sa notoriété est le boycott. Pour que le boycott réussisse, l’acte dénoncé doit être scandaleux et il faut qu’il donne des émotions contradictoires à la population. Pour ce faire, Greenpeace diabolise la cible en transmettant de simples messages et de vulgaires rapports scientifiques pour que tout le monde adhère au mouvement. L’ONG a ainsi pu faire plier la multinationale « Shell », qui était accusée de vouloir détruire une plateforme pétrolière directement dans