Epistics Communities

tefois, il introduit une demande générale que dans la politique de plusieurs domaines; des communautés épistémiques formatent les questions pour les débats et influencent des développements ultérieurs conformes à des résultats favorables pour eux. Ces domaines politiques comprennent le commerce international dans les services, le contrôle d’armes nucléaires, la gestion de la chasse, la protection de l’ozone stratosphérique de la couche d’ozone, l’aide alimentaire, la réglementation bancaire internationale, et la création des fondements de l’ordre économique après-guerre.

Cet article examine les origines des communautés épistémiques, en commençant par la croissance des professionnalisations dans les sociétés occidentales, qui comprenaient la professionnalisation croissante et la bureaucratisation de l’élaboration des politiques publiques. Cette croissance favorisée des organisations, des communautés nationales des experts professionnels et l’augmentation des preneurs de décision tendent à s’en remettre à des experts en politique. Haas admet que les choix politiques restent très politisés, spécialement lorsque les avis scientifiques sont ambigus ou contradictoires, ou lorsque des questions impliquent l’allocation des ressources. Toutefois, les conseils d’experts ont plus d’emprise dans l’incertitude, par exemple lorsque des crises surviennent ou une nouvelle forme de politique dans lequel les preneurs de décisions politiques ont des idées préconçues limités concernant les intérêts de l’État ou des politiques de rechanges.

De plus, Haas définit une communauté épistémique comme un réseau de professionnels avec une expertise reconnue dans un domaine particulier et une revendication d’autorité en tant que source de connaissance des politiques pertinentes. Une telle communauté se partage les caractéristiques suivantes : les croyances normatives et principales, les croyances de causalités, les notions de validités et les politiques de l’entreprise. Les communautés épistémiques se distingue des groupes d’intérêts, car les communautés partagent des croyances de causalité et la compréhension de la cause à effet qui forme leurs intérêts plutôt que vice-versa. Contrairement aux groupes d’intérêts, ils ne sont pas axés sur les résultats qui sont contraires à leurs croyances de causalité.

L’auteur étudie des approches qui mettent l’accent sur la construction sociale de la réalité et des théories psychologiques de la prise de décision. Il rejette les notions de « constructivistes radicaux » qui soutiennent qu’il n’y a pas de base objective pour identifier la réalité matérielle et toutes les demandes d’objectivité sont donc suspectes. Au lieu de cela, il allie son approche avec ce qu’il appelle « une vision constructiviste limitée ». Cette approche suppose que pendant que les catégories, par lesquelles la réalité objective est identifiée, sont socialement construites, un consensus sur la nature du monde est possible à long terme. Ainsi, alors que les communautés épistémiques fournissent des connaissances consensuelles, elles ne génèrent pas nécessairement la vérité.

Haas se tourne ensuite vers le rôle des idées dans la détermination des choix politiques. Il reconnaît que c’est l’infiltration politique d’une communauté épistémique dans les institutions qui jettent les bases d’une plus large acceptation des croyances de la communauté et des idées sur l’interprétation correcte de la réalité sociale. Cependant, déterminer le mécanisme par lequel les idées sont diffusées et acceptées est un problème de recherche en sciences sociales. Sans réponse convaincantes aux questions qui subsistent à cet égard, il est difficile de soutenir l’argument que les idées sont des variables indépendantes et pas seulement les variables intervenantes. Il ajoute que les communautés épistémiques agissent pour canaliser les idées aux décideurs et aussi pour faire