L'analyse contextualiste

n attempt to specifiy some of the language and conditions to link the multilevel analysis and processual analysis of organisation phenomena in what may be called a holistic, contextualist analysis »

(Pettigrew,1985).

« A further area of research which has attempted to provide contextualist propositions about change is the litterature on innovation : Zalman, Duncan & Holbeck 1973 ; kimberly 1981. ».

(Pettigrew).

« Other writers apart from the structural contingency theorists who have used contextualist explanations of change include Mohrman (1977), Lewicki (1977), Elden (1978, Kervasdoue and Kimberly (1979) and Kimberly (1980). Of these authors, the first two define context either exclusively in terms of intraorganisation context or in term of a combination of that and some notion of organisation environnement, while the latter group with varying degrees of specificiy draw on intraorganisational, organisation-environnemental, and socio-economic contextual variables »

(Pettigrew).

Pettigrew décrit sa méthode dans l’extrait mis en annexe, à ses pages 35-36-37 & 38 du chapitre 2, dont voici le résumé :

L’analyse processuelle est dite horizontale, et l’analyse multi niveau est dite verticale. L’analyse verticale fait référence aux interdépendances entre les plus haut et les plus bas niveau d’analyse sur un phénomène pour expliquer certain niveau. Alors que l’analyse horizontale fait référence au raccordement séquentiel entre les phénomènes au cours du temps. Une approche qui offre à la fois ces deux niveaux est dite de caractère contextualiste.

Une analyse contextualiste nécessite quatre pré requis :

1 – elle doit être délimitée, et elle doit être cohérente sur le plan théorique et empirique.

2 – faire une description précise des processus à étudier, sans oublier les liens qui les unissent, ainsi que leur évolution dans le temps. Il faut également les catégoriser suivant deux niveaux : les acteurs ( forme, interactions, réactions, actions, réponses, adaptation) et le système (émergence, mobilisation, continuité, changement, disparition, transformation) , et ce par rapport au contexte de la structure.

3 – L’étude sociale, l’étude du model humain pour leur donner la capacité et le désire d’ajuster la les condition sociales pour arriver à leur fin, examiner le jeu des relations de pouvoir à l’origine des processus et de leur développement. Mettre en exergue le lien causale des acteurs dans les processus sociaux.

4 – L’approche contextualiste doit étudier les liens entre les processus verticaux et horizontaux, afin de ne pas se limiter à une simple approche descriptive des antécédents sous-jacents des processus. Les processus sont certes contraints par la structure, mais ils la bâtissent également en la préservant ou en l’altérant. Démontrer comment les éléments de la structure et du contexte sont mobilisés par les acteurs ou les groupes afin d’en obtenir le meilleur bénéfice.

Cette approche analytique permettra de comprendre les origines, le développmement et l’implémentation des changements organisationnels, ainsi que leur construction dans une théorie multi niveau.

Le résultat attendu est la modélisation de la manière dont les facteurs et les processus interagissent en fonction de leur niveau, et de reconnaître leur propriétés, leur process et leur relation au sein d’un phénomène dans le temps.

Analyse personnelle

L’intérêt premier de cette analyse contextualiste est sa source dans les entreprises (l’étude des phénomènes managériaux, sociaux et différents process) qui lui confère sa crédibilité et son utilisabilité concrète des résultats de ces analyses sur l’organisation elle-même.

L'étude portera sur les archives tel que les plans stratégiques, les rapports de réunion, les propositions d'allocation de ressource, les mémos entre les acteurs clés, les études menées en interne (marketing et stratégique), les rapports concernant les changements stratégiques et les attentes des modifications organisationnelles, les transparents utilisés en réunion, les annexes sur les mouvements des personnels etc.

Un effet de retour d’expérience est donc particulièrement intéressant du fait même que l’étude ai été faite, portée, dans le même contexte au travers des sujets étudiés.

Le but étant de faire ressortir la chronologie des évènements clés et leurs conséquences.

Pour ce faire, ceux-ci seront catégorisés à fin d'analyse sur les variations d'événement, l'efficience des outils managériaux pourra donc être mesurée, et leurs relations évaluées.

L’intérêt de l’analyse contextualiste pour la recherche en gestion est d’une part la base réelle et réaliste des phénomènes tel qu’observés in situ, qui confère aux données recueillis tout l’intérêt pratique, concret et fiable.

D’autre part, les analyses comparatives issues de ces données permettent, pour le moins, la mise en exergue de phénomènes précis, prédéterminant ou non sur le succès ou l’insuccès des conséquences qui en résultes ; et pour le mieux, en déduire des constantes prédictrices basées sur des phénomènes reccurents dont les conséquences, souvent similaires, sont connues.

Cependant, cette analyse s’auto contraint de fait dans son propre contexte, c'est-à-dire que les enseignements que l’on en retirera seront limités, en terme d’intérêt, aux acteurs du domaine étudié.

La précision et l’efficacité d’une telle étude la contraint également à une population cible restreinte et homogène, d’où l’impossibilité de généraliser les découvertes.

"Se concentrer permet de faire émerger un thème particulier fort" (« Handbook… », p480).

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Avantages et limites de l’analyse ?

• La faiblesse inhérente à l'analyse contextualiste est la difficulté à généraliser