Relations Internationales

n'est pas faite pour prévoir.

Il est impossible d'avoir une théorie des Relations Internationales. Waltz en tirera la conclusion inverse, en disant que tout ce qui a été listé est vrai, mais une théorie reste un artifice, n'a pas besoin d'être précise. Aron et Waltz s'opposent juste sur la conclusion à tirer: une théorie en Relations internationales est possible selon Waltz.

La matrice disciplinaire du réalisme classique

Réalisme classique = centre son analyse sur les contraintes que pose le Gvt sur les RI.

Trois typologies du réalisme:

1)Structurelle = anarchie facteur explicatif

2)Sociologique = combinaison de facteurs politiques et individuels

3)Biologique = prédominance de la nature humaine

Cette matrice repose sur trois pilliers:

-L’État de nature

-L'intérêt

-La centralité de l'État

4 postulats fondamentaux sur lesquels elle repose:

1.Les acteurs principaux sont...

2.Ces États coexiste sur la scène internationale, caractérisée par l'anarchie. Aucune autorité des États possédant le monopole de la violence légitime

3.Objectif primaire de l'État = intérêt national + sécurité

4.Le système international influencent les dirigeants politiques

I)Une politique de puissance centrée sur l'État

A)L'État de nature omniprésent

Les scènes internationales sont marqués par l'État de nature – violence expression normale – société anarchique et conflictuelle – État dépositaire exclusif du recours à la force.

L'état de guerre est à la fois cause et conséquence – la guerre et le recours à la violence sont légitimés.

Puissance et sécurité = buts poursuivis par l'État

B)Un intérêt unique à agir: la puissance

La puissance = à la fois un but et un moyen. La guerre est toujours le fruit d'un déséquilibre entre les États

-mécanisme destiné à préserver le statu quo

-défensif (se placer du côté du faible pour le défendre contre le plus fort)

-préventif

-instable

II)Préserver une paix fragilisée

A)La «Balance of power» comme régulateur des désordres internationaux

B)Les équivoques de la souveraineté chez Aron

La matrice du réalisme est composé de 4 pilliers

1-L'anarchie (état de nature de Hobbes): en état de guerre ou de potentiel guerre. Anarchie internationale, chacun en compétition par rapport aux autres

2-L'intérêt national (Hume:les États agissent selon leur intérêts, Machiavel où le prince doit gouverner selon l'intérêt de l'État dont il est le seul juge). Comment définit-on l'intérêt national?

Deux courants qui s'opposent: en termes de puissance (réalisme classique) ou en termes de sécurité (néo réalisme)

3-La centralité de L'État, qui est perçu comme le seul acteur des Relations internationales. On n'envisage même pas les autres acteurs.

4-Le pessimisme: en rapport avec l'état de nature, l'Homme étant fondamentalement mauvais: il y aura toujours des guerres. Il s'agit de gérer les conflits propres à l'homme au lieu d'essayer de le changer avec le droit et la morale.

Deux auteurs principaux du réalisme classique:

Morgenthau le père du réalisme classique, Politics among nations 1948,fin WW2, début Guerre froide, total discrédit du libéralisme d'entre-deux guerres avec WW2, retour aux rapports de force.

Il met en évidence cinq principes:

1.L'imperfection du monde et de la nature humaine (pessimisme).

2.L'intérêt national: chez Morgenthau defini en termes de puissance MAIS il ne definit pas la puissance = debat sur sa signification et pas de definition unique!!

3.Il faut se garder des émotions et des idéologies et des sentiments = approche rationalistes et rationnelles des RI (évaluation des rapports entre États)

4.La politique étrangère se doit de maximiser les profits pour les États, mais doit aussi minimiser les risques pour l'État.

5.Il existe une tension inévitable entre la morale et la réalité, les garanties de sécurité et le succès.

6.Il faut maximiser la puissance de l’État. Et pour cela garantir un mecanisme de repartition des puissances, avec le mecanisme de la Balance of Power = systeme instable car les alliances changent souvent. On doit alors souvent s'allier au plus faible pour contrere le plus fort et maintenir l'equilibre. Systeme instable et imprevisible!!!

L'intérêt est défini en termes de puissance. Mais il ne définit pas la puissance. Quels sont les critères de puissance? Une fois obtenue, la puissance peut-elle constituer un critère commun et comparable, ou pas?

Pour garantir un mécanisme de répartition de puissance entre les États = Balance of power, génère un statu quo, on va gérer ce qui existe plutôt que de changer. Système instable et peu prévisible.

1er mécanisme qu'il évoque = Empire: territorial (on s'étend) où là où on divise pour rayer

2ème mécanisme de discussion: on dissuade l'autre État pour empêcher l'équilibre de se rompre. Avec le poids de la menace et de dissuasion.

3e: compensation entre les differentes puissances pour toujours garder l'equilibre.

4e: les alliances pour maintenir la discussion et l'equilibre du systeme, il s'agit d'avoir des alliances de niveau à peu près comparable.

Le diplomate dans ce système a trois tâches:

1-déterminer les objectifs de son État (en fonction des moyens disponibles),

2-évaluer les objectifs et les moyens des autres nations (comme il vient de le faire avec son propre État)

3-déterminer un niveau de compatibilité entre des objectifs antagonistes (concurrents, opposés) mais aussi identiques