Relations Internationales
Note de Recherches : Relations Internationales. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresconflits c'est-à-dire les Etats
- Les Etats sont incarnés par les exécutifs = direction d'acteurs rationnels. Il faut conserver et augmenter la puissance de leurs Etats
- Pour régler les conflits c'est-à-dire la seule manière d'arriver à une paix modérée, il fautl'égalité des puissances, jouer sur les rapports de force entre Etats.
Calculs stratégiques mais stabilité précaire : pas de progrès possible dans le monde car ça tourne en rond (cf. anarchie)
- La logique de la politique extérieure n'arrive pas à atteindre sa propre fin. Le recours à la guerre est légitime, c'est un moyen d'ordinaire
- Les organisations inter-étatiques sont négligeables dans l'entre-deux-guerres = seuls les Etats s'exprimeront. Il est impossible d'en faire fi dans les années 70 mais il y a forcément l'action de chaque Etat
- Hight – Low comme vie nationale = Basse politique // Haute politique (comportement dans l'environnement international)
- L’existence et l’effectivité du droit international n'existe que pour les puissants qui ont les moyens d'agir dans les relations internationales
Les réalistes ont enraciné leur philosophie dans des courants plus anciens et des sources historiques :
- Hobbes (XVIIème siècle sur fond de guerre civile) : il faut un souverain fort pour imposer la stabilité
- E.H. Carr : écrivain dans l'entre-deux-guerres
- Reinold Niebuhr : (point de vue anthropologique de la nature humaine) seules comptent les stratégies. L'homme est bon par nature mais c'est le péché d'orgueil qui le conduit à une volonté de toute puissance. L'Etat en est le reflet.
- Morgenthau : se fonde sur l'exemple américain. Le monde est régi par des lois objectives
La réalité change ce qui induit d'autres interrogations par la suite :
Les réalistes reconnaissent autour des années 75 que l'Etat n'est pas le seul acteur qui compte, il faut prendre d'autres facteurs en compte comme les entreprises multinationales dont le budget est parfois plus grand que celui de l'Etat. Ce ne sont plus des sous-ensembles de l'action des Etats.
- Raymond Avron (sociologue) : au sein des réalistes. Il fait une rupture partielle sur le Hight – Low : les hautes sphères de l'Etat ne sont pas les seules à compter car il y a les acteurs à l’intérieur des Etats ou des acteurs privés
Questionnement sur les lois objectives
Le courant constructiviste influe sur les autres courants. Il fait des analyses concrètes pour montrer qu'il n'y a rien d'objectif : épistémologie de la réalité (science du savoir, comment est-ce que l'on sait ?)
Néoréalistes : dans le contexte de la guerre froide, ils font l'analyse de la configuration stratégique mondiale bipolaire, ils balaient la nature humaine. C’est la logique des dominants.
Ils se demandent comment calculer les rapports de force, avoir une lecture fine de la possibilité d'équilibre.
Gilpin prend en considération l'économie absente pour les réalistes
Les libéraux : un courant hétérogène
Ils prennent au sérieux ce qui se passe à l'intérieur de l'Etat comme par exemple la politique commerciale
Question de l'immigration : ils montrent que le flux joue un rôle dans la politique internationale
COURS 2 :
L’EMPERIALISME
Questionnement du terme polémique, gauchiste, irrécupérable pour l’analyse ?
Le mot résonne dans le débat public de manière différente dans les relations internationales.
On dit que les États-Unis sont un vaste empire ≠ Colonisation directe.
En termes d'économie et militaire l’impérialisme pose la polémique pour dénoncer toute puissance d'un État
Les néoconservateurs préparaient la guerre en Irak par rapport à l'époque Bush.
Même effet en Europe de l'empire américain après la seconde guerre mondiale.
Eric Hobsbawm « L'ère des empires » (deuxième texte du premier chapitre)
Colonisation territoriale = nouvel impérialisme = course aux nouvelles colonies = autre forme de contrôle de l'extérieur sur le territoire et les économies.
Quel est le rapport entre empire, expansion colonialiste et capitalisme ?
Expansion des puissances occidentales poussées en avant par la nécessité de débouchés économiques dans les territoires occupés ou semi-colonisés : Lénine
Lien direct organique entre expansion et capitalisme dans la logique de puissance (ex. L'Angleterre en Amérique latine = puissance économique).
Comment vendait-ton la puissance impériale au public occidental ?
Philip S. Golub « l’empire américain revisité »
Fin du XIXe siècle, début du XXe siècle : les Américains entrent dans le but de l'extension coloniale pour la puissance économique.
Contrôle économique et militaire se rejoignent = sphère d'influence
Après la deuxième guerre mondiale : le pays est créditeur, l'armée a développé son influence pour l'hégémonie du paradigme gramscien (≠ Force) en proposant des choses intéressantes, ce qui revient à un projet d'expansion.
Comparaison : Romains, anglais, américains : formes directes / relâchées politiquement. Régions gérées à la manière forte, hégémonie.
Définition (= 1er article) : usage ou menace de la force, colonialité = toutes les formes de domination. Critique de l’autojustification des Américains.
Page 2 : « imperium américain ni formel ni entièrement informel… ».
Le consensus de Washington est informel : les Américains prétendaient régler le problème de la bonne gouvernance économique dans les pays d'Amérique du Sud avec des plans d'ajustement structurels (austérité). 1998 : les gouvernements rejettent le consensus.
Émergence préparée des Américains comme forces impérialiste au XIXe siècle.
La Grande-Bretagne dépend des Américains à cause de la guerre et de la reconstruction. Déplacement de l'impérialisme anglais = supplantation.
Armand Mattelart « La globalisation de la surveillance. Aux origines de l’ordre sécuritaire »
Le contrôle se marie aux efforts militaires pour une surveillance mêlée avec le civil donc il est moins visible.
Concept du terrorisme : aucune définition
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