Commentaire de texte Balzac
Commentaire de texte : Commentaire de texte Balzac. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar andrea.crpt • 13 Décembre 2023 • Commentaire de texte • 653 Mots (3 Pages) • 233 Vues
Honoré Balzac est un écrivain français né le 20 mai 1799. Il publie les Illusions perdues, sa plus grosse œuvre appartenant à la Comédie Humaine. Cet œuvre édité en trois parties publiées entre 1837 et 1843. L’extrait que nous étudions aujourd’hui est un passage de la deuxième partie de cet œuvre, nommée Un grand homme de province. Dans ce texte, Lucien Rubempré, un jeune homme provincial ambitieux se rend pour la première fois à l’opéra, accompagné de son amante Madame de Bargeton. Il est présenté à quatre figures majeurs du monde des lettres : Canalis, de Marsay, Vandenesse et Montriveau. Luc et par la suite humilié par le mépris des personnages, il se sent comme un étranger dans un monde qu’il ne comprend pas. En quoi la découverte de la société parisienne par Lucien est-elle un moment fondateur de son évolution ? Pour répondre à cette problématique, nous analyserons ce texte en le découpant en deux axes, premièrement, la découverte de la société pour Lucien et la confrontation opposant Lucien à la vie parisienne.
La première partie de l’extrait met en scène la découverte de la société parisienne par Lucien. Il est émerveillé par ce monde qui le voit comme un lieu de culture et de raffinement. En arrivant à l’opéra, Lucien est profondément impressionné par l’ambiance mais pas seulement : il décrit les quatre personnages comme des êtres remarquables, intelligents et talentueux. Il décrit de leurs esprits comme fin et délicat à la ligne trois et comme ayant une parole vibrante à la ligne cinq, il est également fasciné par leurs conversations qu’il trouve brillante, profonde et merveilleuse, et ils se sent alors enfin reconnu comme un homme de lettres. Cette impression est renforcée par le fait que Lucien de Rubempré est un jeune homme provincial, encore innocent et naïf. Il est habitué à la vie tranquille de sa ville natale et il n'est pas préparé à la dureté de la société parisienne qui va lui tomber dessus.
Cependant, dans la deuxième partie de l’extrait, l’indifférence et le mépris des quatre personnages vont rapidement faire descendre Lucien de son petit nuage. Ces derniers représentent l’élite du monde littéraire parisien et se montrent d’emblée désagréables avec le jeune provincial : de Marsay le toise avec un sourire moqueur, Vandenesse lui a adressé un regard charitable et Montriveau, le son de jusqu’aux tuf. Il se sent humilié par leur indifférence et leur mépris tandis que Lucien se rend compte que son talent n’est pas suffisant pour rivaliser avec les quatre figures. Il comprend que la concurrence est féroce et que les nouveaux venus sont souvent rejetés. Mais si on n’a pas encore acquis, le statut est la reconnaissance nécessaire. Il se retrouve donc rapidement marginalisé. Les figures ne le prennent pas au sérieux, comme le confirme, le jeu de regards de Monsieur de Canalis,
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