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Commentaire de L’Éloge d’Hélène

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Par   •  22 Avril 2018  •  Commentaire de texte  •  1 464 Mots (6 Pages)  •  8 456 Vues

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L’Éloge d’Hélène est écrit pour ce qui est de la guerre de Troie. Gorgias, l’auteur, un sophiste qui enseignait l’art de persuader, plaide pour Hélène, celle-ci est mariée à Ménélas, roi de Sparte, avant d'être enlevée par Pâris, prince troyen — cet événement déclenchant la guerre de Troie. Hélène est vivement blâmé de susciter cette cruelle décennie de guerre.

Le texte est divisé en six parties. Après une brève introduction, Gorgias nous explique que son but est de dissiper l’ignorence, dévoiler la vérité et disculper Hélène. Dans ce texte, Gorgias présente quatre arguments dans l’intention de démontrer l’innocence d’Hélène : 1) le destin ; 2) l’enlèvement ; 3) la persuasion ; 4) l’œuvre d’Eros. L’éloge est fini par une conclusion serrée, dans laquelle Gorgias nous confirme qu’il a accompli sa tâche de blanchir Hélène.

L’auteur affirme que l’on devrait louer Hélène au lieu de l’accuser. Le style oratoire de Gorgias assure des arguments éloquents et effectifs. Le sujet de notre discussion et analyse est comment Gorgia utilise des techniques rhétoriques en vue de défendre Hélène.

I - L’analyse diversifiée et mieux ciblée

A - Une justification pour son plaidoyer

Dans l’introduction, soit du paragraphe 1 au paragraphe 4, Gorgias évoque le bien-fondé de sa justification. D’abord, il utilise dans la première phrase le paralléisme non seulement pour orner le discours mais aussi rendre sa phrase plus convaincante et acceptable. Ensuite, la pertinence de sa défense est renforcé par une antithèse qui permet de suivre la démonstration pour Hélène : « l’erreur et l’ignorence à blâmer ce qui est louable ou à louer ce qui est blâmable ». D’ailleurs, il emploi une des trois types de preuves : l’éthos. « son père, quoiqu’on le dise mortel, est un dieu, qu’il s’agisse de Tyndare ou de Zeus... ». L’auteur entend décrire la renommé d’Hélène par mentionner les grandes réputations de ses deux pères. Celle-ci pourrait aussi expliquer pourquoi Hélène attire les regards ou plutôt provoque des critiques des autres.

B – Deux premier preuves faciles à comprendre

La partie suivante se concentre sur le plaidoyer de Gorgias basant sur les quatre possibilités : l’arrangement ou la volonté du Dieu, la force physique, le discours et la domination de l’amour. Dans les deux premiers cas, il est évident que ce n’est pas la faute d’Hélène, mais plutôt la faute des hommes plus forts : le dieu ou les ravisseurs. « Le plus faible ne peut s’opposer au plus fort, il doit s’incliner devant le plus fort et se laisser conduire : le plus fort dirige, le plus faible suit. ». Ici, Gorgias applique une antimétabole afin de montrer le caractère inutile des efforts des hommes face aux jeux du destin. Les mots « fort » et « faible » sont répétés pour souligner la relation non seulement sans équivoque mais aussi hiérarchique entre les hommes et le dieu. Quant au deuxième argument, dans le paragraphe sept, l’auteur emploi la polysyndète. « par le parole se fera mon procès, par la loi sera prononcée sa déchéance, par le fait il subira le châtiment. » crée un paralléisme tout en décrivant comment punir ces barbares. Après cette phrase, on observe une autre polysyndète : « Mais, Hélène, contrainte, privée de sa patrie, arrachée à sa famille... ». On qualifient l’injustice qu’Hélène subit par une série de participes passés. L’utilisation successive de la polysyndète renforce l’argument de Gorgias et convainc les autideurs qu’Hélène, une victime, ne devrait pas être accusée. L’auteur fini cette explication par une antithèse faisant ressortir le contrast entre les agresseurs et une Hélène innocente.

C – La preuve prioritaire de Gorgias avec un raisonnement logique

Maintenant on entre dans la troisième preuve. Dans cette partie, Gorgias démontre la puissance de la rhétorique, mais cet argument fait preuve d’une ironie légère. Gorgias, un des plus grands rhétoriciens du monde, averti la force de la rhétorique dans son discours discursif défandant Hélène. Il écrit « Le discours est un tyran très puissant ; cet élément matériel porte à leur plénitude les œvres divines... ». Gorgias établit la liaison entre discours et un corps. Cette métaphore cherche à dépeindre la rhétorique comme une force invisible et puissante, ce corps peut faire « cesser la peur, dissiper le chagrin, exciter la joie, accroître la pitié. ». Ce paralléisme met en valeur la puissance du discours à travers les quatre capacités. Il est remarquable que la force de la rhétorique est personnifié comme un corps.

Gorgias examine les différents types de discours : poésies, incantations enthousiastes, discours météorologues, plaidoyers judiciaires et discussions philosophiques. Il définit la poésie comme « un discours marqué par la mesure » et déclare son charme irrésistible. Mais on ne sait pas très bien si la poésie exerce son influence à travers la persuasion et qu’elle digne de confiance ou pas. Les incantations font bon effet par le mélange de l’âme, de l’opinion et de la magie. La plupart d’entre nous ne possèdent pas une connaissance parfaite du passé ni une prévoyance lumineuse pour le futur, c’est dans ce contexte que l’opinion nous conduit à être trompé par la persuasion. On a une tendance d’être persuadé par les opinions changeantes en ce qui concerne les discours météorologues, les plaidoyers judiciaires et les discussions philosophiques.

D – L’argument proche de la vie

Le quatrième élément, c’est la fascination de l’amour produite par la sensation visuelle. L’auteur dit que l’âme devient impressionnant par la vue, il prend deux exemples, l’un est choses effrayantes, elle pourrait

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