Commentaire de texte sur "les Bonnes "de Jean Genet
Commentaire de texte : Commentaire de texte sur "les Bonnes "de Jean Genet. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar deedy28 • 14 Novembre 2021 • Commentaire de texte • 688 Mots (3 Pages) • 541 Vues
Jean Genet est un auteur qui tient une place particulière dans la littérature du XXe siècle. En effet celui-ci issu de l’assistance publique ayant connu la pauvreté et la prison devient auteur est accède au milieu bourgeois et intellectuel. Il écrit la pièce de théâtre Les bonnes en 1947. Cet œuvre met en scène deux bonnes, Claire et Solange, et leur maîtresse « Madame ». La pièce a pour thème la rancœur que les bonnes nourrissent pour Madame. En effet le fossé social qui sépare les personnages est exploré. Quel motif qui font de la lutte des classes retrouvons-nous dans la pièce ? Quelles sont les raisons qui alimentent le conflit non-dit entre les bonnes et la maîtresse ? Nous allons les detailler.
Tout d’abord, l’attitude de Madame est un rappel constant de sa supériorité sociale face aux deux sœurs. Plusieurs exemples montrent. Madame tutoie les bonnes alors que celles-ci doivent là vouvoyer. Madame fait constamment preuve d’autorité et donne des ordres en utilisant l’impératif comme par exemple : « cessez », « posez-le », « parlez », « approche ». Ses ordres sont souvent à la forme exclamatives ce qui renforce le côté autoritaire. Les deux sœurs sont donc soumise aux exigences de la maîtresse, à ses désirs, voir assez caprices : « Solange, vite, vite une voiture ! ». Ainsi, les bonnes sont sans cesse renvoyées à leur statut d’infériorité social. Elles doivent obéir.
De plus, cette différence de rang social est marquée par la richesse des biens matériels possédés par Madame et la pauvreté des bonnes. Ils habitent dans une modeste chambre : « la soupente, la chambre des bonnes, la mansarde » meublé deux « de lit de fer ». Cela s’oppose à l’opulence des possessions de Madame, de sa garde-robe et de ses bijoux. Les didascalies renseignent également sur la valeur du mobilier de l’appartement de madame. En outre madame donne ses vêtements aux bonnes , Et leur rappelle qu’elle ne peuvent se les payer : « vous avez de la chance qu’on vous donne des robes, moi aussi j’en veux je dois les acheter », « rien qu’avec mes anciennes robe, vous pourriez peut-être vêtues comme des princesses ». Cette différence de niveau de vie nourrit la frustration Des bonnes.
En outre Madame peut même faire preuve de bonté mais cette bonté surtout motivé par le besoin de se sentir être quelqu’un de bien, plus qu’à être réellement généreuse avec autrui. « C’est Lanvin qu’il avait dessiné pour moi. Spécialement. Tiens ! Je vous la donne. Je t’en fais cadeau, clair ! », « Non, non, ne me remerciez pas. Il est si agréable de faire des heureux autour de soi. Quand je ne songe qu’à faire du bien.». Cette fausse bonté dans une des sœurs dit « avec sa bonté, il nous empoisonne », nourrit la rancœur des bonnes passe à Madame qui ne fait décidément preuve d’aucune empathie envers ses domestiques.
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