La désobéissance civile.
Cours : La désobéissance civile.. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar mlissa • 23 Octobre 2018 • Cours • 720 Mots (3 Pages) • 630 Vues
Séance 3 : La désobéissance civile.
Objectifs :
- analyser un document isolé
- s’entrainer à la synthèse
I. Etude de texte
Sophocle, Antigone (V siècle avant J.C)
1. Dégagez les idées majeures des deux protagonistes,
2. Faites un bref portrait d’Antigone.
Les idées majeures des deux protagonistes :
Antigone ne se reconnait pas dans une loi qui n’est pas d’ordre divin (l.5) et qui n’obéit même pas à la justice des hommes. (l.6-7) Elle se réclame avant tout des Dieux qui incarnent la justice de toute éternité. (l.11-14) Elle observe qu’elle est de toute façon condamnée à mort par la loi divine. (voir les codes de la tragédie) (l.15) Du reste, un tel malheur sera toujours moindre mal face à l’injustice qui s’abat sur elle. Défier l’autorité est ici une affaire de conscience morale (l.20-23) puisque l’honneur de la famille a été bafouiller par Créon.
Créon déplore tout d’abord le poids de son orgueil de manière allégorique et métaphorique (l.28-30) il l’a nargue par l’antithèse (l.32-33) déplore qu’elle soit à la fois l’esclave de son orgueil de sa famille tout en suggérant qu’elle va devenir son esclave. (l.33-34) Enfin, il semble presque l’admirer face à l’audace dont elle fait preuve. (l.36-38)
Portrait d’Antigone :
Dans son refus assumer et public de se soumettre à la loi Antigone est profondément humaine contre le destin qui lui est imposé par les dieux, elle incarne la liberté de penser du martyrs, c’est donc une figure allégorique. En ce sens, en refusant d’obéir à la loi de Créon au nom de loi supérieur c’est une figure d’altérité et de subversion qui offre à la contestation une règle de droit une légitimité au nom d’une éthique de la responsabilité personnelle.
Conclusion :
Ici, s’opposent deux visions du monde. La théâtralité du discours transparaît déjà dans la longue réplique d’Antigone qui ose défier le roi avec beaucoup d’ironie. Créon se montre tout aussi condescendant à travers ces sarcasmes.
Synthèse de documents :
Page 112,
page 38,
page 43,
page 67.
Pistes D1
P112 D2
P38 D3
P43 D4
P67
Le pouvoir comme incarnation du plus fort Thoreau, stigmatise le pouvoir qui impose sa force aux dépens du peuple donc du plus faible.
B. Vian dénonce l’iniquité du pouvoir qui en envoyant les hommes à la guerre manifeste sa force brute tout comme lorsqu’il les emprisonne, les abat pour désobéissance et fait leur malheur. Les lanceurs d’alerte dénoncent
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