Langue, littérature et culture d'expression
Fiche de lecture : Langue, littérature et culture d'expression. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar houtabisk • 13 Août 2016 • Fiche de lecture • 3 153 Mots (13 Pages) • 1 329 Vues
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
UNIVERSITE DE MOHAMED KHEIDER BISKRA FACULTE DES LETTRES ET DES LANGUES
DEPARTEMENT DES LETTRES ET DES LANGUES ETRANGERES FILIERE DE FRANÇAIS
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Exposé dans le module :
Littérature francophone
OPTION : Langue, littérature et culture d'expression française
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dirigé par : Présenté par :
Mme GUETTAFI Sihem BISKRI Hayat
Année universitaire
2015/2016
I ) La présentation de l’œuvre :
Il.1. L’auteur :
Mohamed Moulessehoul l’écrivain connu chez ses lecteurs par le pseudonyme Yasmina Khadra, Il a révélé par sa transformation du militaire au champ de l’écriture et sa nature littéraire depuis son enfance.
Après 36 ans de service comme officier dans l’armée algérienne. Celui-ci décide de partir à la retraite en 2000 avec le grade de commandant pour se consacrer à l’écriture. En effet, il a écrit plusieurs romans durant cette période.
Yesmina khadra est né avec le rêve de l’écriture qu’il l’acquit de ses ancêtres qui depuis des siècles étaient des grands poètes et écrivains dans cette région.
Cet écrivain a choisi d’écrire sous ce pseudonyme pour plusieurs raisons, parmi lesquelles le fait que notre auteur a mené une vie militaire.Ce qui le soumet aux lois et aux obligations qui lui interdisent d‘écrire à cause sa position sensible pour l’État.
Notre auteur veut faire de ce pseudonyme un signe pour défendre la femme arabo-musulmane qui vit dans des conditions et des situations pénibles.
Il.2 Les personnages principaux :
Atiq Shaukat : fait partie de la milice des talibans, un intégriste gardien de la prison des femmes. il était moudjahid,.Pour lui, son métier n’a aucun mérite, puis En combattant avec bravoure l’armée Soviétique, il se blesse et se voit conduit à Peshawar où il fera la rencontre de Mussarat.Il l’épousera par gratitude.
Mussarat, une infirmière qui soignera Atiq Shaukat. Après vingt ans de mariage avec lui, ils vivent une relation sans amour .Elle découvre qu’elle est mourante.
Convaincue d’être le malheur de son mari, elle a peur d’être répudiée. Elle va sacrifier sa vie pour le bonheur de son époux.
Mohcen Ramat : fils de bourgeois et un éminent commerçant .Il a étudié les sciences politiques.Il a tout perdu lorsque les talibans ont pris le pouvoir.Tout ce qui lui reste c’est Zunaira sa ravissante femme qu’il rencontra sur les bancs de l’Université .
Zunaira Elle était avocate et militait activement pour les droits de la femme ,mais elle ne peut pas travailler à cause des règles des Talibans. Elle a rencontré Mohcen Ramat au campus où ils étaient les deux, des étudiants, cette rencontre a fini par le mariage car il a sauvé sa vie un jour.
I.3.Le résumé :
Les hirondelles de Kaboul est le premier roman dans sa trilogie consacrée au dialogue de sourds opposant l’Orient et l’Occident. Il a été publié en 2002 aux éditions de Julliard puis aux éditions Pocket en 2004 et en 2005 aux éditions de La Loupe.
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Dans ce roman Yasmina Khadra , L’histoire de cette ville est racontée à travers la vie de deux couples : Atiq Shaukat avec son épouse Maussarat,et Mohsen Ramât avec sa femme Zunaira. Ils essayent de survivre et surmonter les difficultés imposées par les lois des Talibans. Atiq mène une vie malheureuse avec sa femme Maussarat qui est à l’agonie à cause de sa maladie.
Mais il ne peut pas la répudier car elle lui a sauvé la vie des années au paravent. Mohsen a avoué à sa femme qu’il a participé à une lapidation d’une femme un jour et qui s’est senti coupable. Zunaira a réagit très mal .Par la suite, elle est revenue et voudra se réhabiliter en lui demandant de faire une promenade avec lui dans la ville de Kaboul.
Mohsen refuse d’abord mais après il se laisse convaincu dans le but de se rapprocher de sa femme. Après une courte marchée, Mohsen va être arrêté par les talibans qui l’obligent de rejoindre des gens pour écouter un prêche. Zunaira sera obligée de l’attendre sous le soleil qui est très chaud, étouffée dans son tchador .Au retour à la maison , Zunaira ,rancunière ,elle a disputé avec son mari et le bouscule,il se tue. Zunaira est condamnée à mort pour le décès accidentel et emprisonnée dans la prison d’Atiq. Ce dernier découvre cette femme éblouissante de beauté et en tombe amoureux. Maussarat constate le désarroi de son époux, elle lui propose de se substituant à Zunaira dans le sac qui l’emmènera vers une mort certaine.
La substitution se fait sans que Zunaira en soit informée.Atiq la fait sortir de la prison dans la confusion qui accompagne les modalités de l’exécution et lui fit rendez-vous après la macabre manifestation qui se déroule en présence d’une foule dans un stade. Zunaira ne revient pas, elle disparaît dans la confusion. Atiq, fou de douleur et d’amour, court après chaque tchador et soulève chaque voile qu’il rencontre dans l’espoir de retrouver Zunaira.
Il meurt sous une bastonnade.
II-L’analyse paratextuelle :
Le roman de Yasmina Khadra « Les hirondelles de kaboul est accompagné d’un certain nombre d’éléments paratextuels notamment le titre et tout ce qui l’entoure; l'illustration du roman qui annoncent les différentes parties de l'ouvre.
II.1. La symbolique du titre
Le titre constitue la porte d’entrée dans l’univers livresque et participe de la médiation entre l’auteur et le lecteur.Le titre a une valeur importante dans la couverture du livre en tant que porte qui s’ouvre au lecteur.
L’auteur fait entrer en jeu un facteur important : l’actualité, à travers la situation de l’Afghanistan . Le titre donne un aperçu du contenu et tente d’accrocher le lecteur par un «emballage» singulier. Il est fortement connoté. Mais quel est le rapport du titre avec le roman ?
Le titre « les hirondelles de Kaboul » est un syntagme introduit par un article défini « les » suivi par un nom « hirondelles » séparé par une préposition « de » qui est suivi par un nom propre «Kaboul ».
Ces oiseaux sont les messagers du printemps. On apprend aussi que chez les Persans,le gazouillement de l'hirondelle sépare les voisins et les camarades. Elle signifie solitude,émigration, séparation, sans doute à cause de sa nature d'oiseau migrateur.
Mais , le roman ne traite pas de la vie des hirondelles.C’est encore des images métaphoriques. Selon les auteurs du dictionnaire des symboles « L’hirondelle » est le symbole du renoncement et de la bonne compagnie dans l'Islam.
Sur la couverture figurent deux femmes afghanes vêtues de tchadors bleus et pressant le pas dans un décor de ruines. Dans Les Hirondelles de Kaboul, l’on pourrait penser que les hirondelles, symbole d'espoir et de renouveau, renvoient à ces femmes voilées de bleu.Il est aussi question de la condition de la femme musulmane en général, et de l'afghane en particulier qui est la première victime du système sociopolitique en Kaboul.
Dans le roman, il n’y a pas une description des hirondelles. Ce n’est qu’à la page que nous découvrons son premier emploi. Il est relié avec la situation de guerre. « Les hirondelles » sont associées à la peur et l’angoisse, conséquences inévitables de toute situation de violence. Le narrateur raconte: «.. les hirondelles effarouchées se dispersèrent dans le ballet des missiles…».Cet adjectif féminin « effarouchée » accompagné des « hirondelles » est liée seulement dans le texte à une femme pour décrire son attitude « Zunaira s’abrite derrière ses bras, effarouchée par la violence du geôlier. ».
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