L’exil de Du Bellay à Rome est la source de son inspiration poétique.
Dissertation : L’exil de Du Bellay à Rome est la source de son inspiration poétique.. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar a.thessier • 30 Avril 2021 • Dissertation • 829 Mots (4 Pages) • 626 Vues
Français DISSERTATION : les regrets
Intro :
1-
L’exil de Du Bellay à Rome est la source de son inspiration poétique.
Tout d’abord, c’est la rencontre et l’observation de la cour romaine et de ses courtisans qui offre à Du Bellay de la matière pour ses poèmes. Les vers 11 et 12 du sonnet 86 « Cacher sa pauvreté d’une brave apparence : »/« Voilà de cette cour la plus grande vertu. », nous montrent la point de vu de Du Bellay à propos des courtisans pour lui, ils sont avant tout hypocrite. Il ce sert d’ailleurs d’une antithèse avec les adjectifs « brave » et « pauvreté » qui appuie sur cette idée. De plus, il critique leurs apparences qui sont pour lui trompeuses, qui ne sont qu’illusions. Les courtisans s’inventent un caractère pour plaire à la cour et la vie quotidienne des habitants de Rome n’est que mensongère.
Par ailleurs, l’exil moral de Du Bellay n’est que conséquence de son exil géographique. En effet, cet exil engage chez l’auteur des sentiments péjoratifs comme le manque, les désillusions, la solitude et les regrets. Le 1er quatrain du sonnet 25 (citer) qui vient affirmer les sentiments de nostalgie et de regrets avec l’adjectif « malheureux » répété 2 fois au vers 1 et 2 et qui accentue sa tristesse profonde d’être à Rome. La gradation décroissante du 1er vers montre l’ennuie que l’auteur ressent, quand il énumère le temps qui passe. Le verbe « abandonner » utilisé au vers 3, appuie l’idée de la perte de son pays natal et l’adjectif possessif « mon » montre la possession et l’amour qu’il éprouve pour sa ville d’Anjou et sa patrie.
Enfin, l’exil social entraîne aussi l’exil littéraire de Du Bellay. Pour lui, son voyage n’est qu’une perte de notoriété en tant qu’auteur. C’est au vers 5 du sonnet 42 « La pauvreté me suit, le souci me dévore,» cette idée est appuyé par l’emploie d’une hémistiche doublé séparant le parallélisme de construction du pronom personnel COD « me ». Du Bellay est victime de son exil, et sa peine en est la conséquence. Enfin, aux vers 13 et 14 du sonnet 6 « Cette divine ardeur, je ne l’ai plus aussi, »/« Et les Muses de moi, comme étranges, s’enfuient. » l’exil de Du Bellay font de lui le souffre-douleur de son inspiration poétique. En effet, l’expression « s’enfuient » et le « je ne l’ai plus aussi » montre que cet exil lui a coûté son inspiration.
2-
L’écriture poétique de Du Bellay lui permet d’échapper dans une certaine mesure, à sa condition d’exilé.
Tout d’abord, ce dernier crée un nouveau projet poétique, une poésie personnelle. Les vers 10 et 11 du sonnet 1 « Je me ris avec eux, je leur dis mon secret, »/« Comme étant de mon cœur les plus sûrs secrétaires » montre cette poésie intime. Les vers nous paressent comme une confidence. En effet, la personnification des vers rend l’auteur proche de ce qu’il écrit. De plus, l’auteur raconte ce qu’il vit, ressent de manière direct et simple. C’est d’ailleurs la comparaison du vers 11 « Comme étant de mon cœur les plus secrétaires » qui insiste sur l’importance de ses vers, c’est pour lui comme des amis auprès duquel il se confie.
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