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Montesquieu, extrait des Lettres persanes, lettre 30, Rica au même, à Smyrne, 1721.

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Par   •  26 Décembre 2019  •  Commentaire de texte  •  944 Mots (4 Pages)  •  1 494 Vues

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Étude linéaire numéro 4

Montesquieu, extrait des Lettres persanes, lettre 30, Rica au même, à Smyrne, 1721.

Montesquieu est un célèbre philosophe du siècle des Lumières (18e siècle). Issu d’une famille aisée, il a souvent voyagé mais à également beaucoup fréquenté les salons parisiens.

Il publie anonymement les Lettres persanes en 1721. C’est à travers ce roman épistolaire que Montesquieu critique, dénonce, et fait preuve de réflexion sur le monde qui nous entoure. Il évite la censure, en racontant l’histoire d’une correspondance entre des persans partis en Europe et leur amis restés en Perse. Nous étudierons la lettre 30, dans laquelle Rica (un persan) découvre la vie et la société parisienne et les habitants de Paris. Nous verrons alors en quoi cette lettre permet-elle une critique efficace de la société parisienne ?

Nous analyserons cette lettre avec 2 mouvements, premièrement Rica, sa culture et ses origines face aux parisiens. Puis nous nous pencheront deuxièmement sur Rica, persan dans un costume européen.

1er mouvement ligne 1 à 14 : Rica, sa culture et ses origines face aux parisiens.

L1-2 : Indication du lieu « Paris », cela montre la véracité des propos. L’auteur introduit directement son idée, qui est de montrer que les parisiens sont curieux à en être malpolis, « les habitants de Paris sont d’une curiosité ».

L2-3 : Emploi de verbes désignant la vision « regardé » ; « voir » pour montrer que Rica est foudroyé de regards indiscrets. La présence d’une énumération montre que la curiosité est présente à tous les âges, pour tous les sexes « vieillards, hommes, femmes, enfants ».

L4-5 : Présence d’une anaphore (répétition) de « si », qui montre que peu importe la circonstance, le lieu, la situation, le voyageur persan est sans cesse observé par les parisiens, la curiosité et les regards pèsent de plus en plus sur lui. Énumération de verbes a l’imparfait qui donne un effet de durée dans le temps « je sortais » ; « je voyageais » ; « j’étais ». L’auteur utilise des hyperboles pour montrer que le persan n’est pas habitué à voir autant de monde au même endroit « tout le monde » ; « cent » ; « mille ». L5 « je voyais » montre que Rica observe lui aussi les parisiens et ce qui se passe autour de lui.

L9-11 : « des gens qui n’étaient presque jamais sortis de leur chambre », ici il sous-entend que les parisiens restent chez eux, à se concentrer sur eux même et leur culture, sans ouvrir leurs esprits aux nouvelles choses et sans chercher à découvrir les diverses cultures et mœurs qui existent dans le monde. C’est pourquoi ils sont si « choqués » de voir un persan. « Il faut avouer qu’il a l’air bien Persan », impolitesse envers Rica, c’est un manque de respect total, qui montre bien que les parisiens jugent au physique et à l’apparence.

L11-14 : « tant on craignait de ne m’avoir pas assez vu », ironie + emploi de « partout » ; « toutes » qui montre que l’étranger monopolise l’attention.

2eme mouvement ligne 15 à 31 : Rica, persan dans un costume européen.

L15-18 : « tant d’honneur ne laisse pas d’être a charge » ici l’auteur fait preuve d’ironie, il emploi « rare » et « curieux » car c’est ainsi qu’est qualifié

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