Analyse Le jeûne et le festin
Dissertation : Analyse Le jeûne et le festin. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar mpilaro • 19 Septembre 2019 • Dissertation • 1 501 Mots (7 Pages) • 666 Vues
Le jeûne et le festin
Analyse d’un roman présentée à
pour le cours Littérature mondiale contemporaine
1X mars 201X
1.
A) Bien que la narration ne soit pas écrite au «je» mais davantage à la troisième personne, le narrateur fait percevoir le point de vue d’Uma dans la première partie du roman. Celui-ci fait place à une focalisation qu’on nomme « interne ». D’abord, il s’agit d’une focalisation interne puisque l’on perçoit les émotions réelles et précise dans plusieurs sphères de la vie d’Uma : « Uma ne surmonta jamais l’étonnement qu’elle avait éprouvé lors de cet évènement extraordinaire, de loin plus mémorable que la naissance elle-même. Quant à Aruna, c’est peut-être à ce moment qu’avait commencé pour elle toute une vie de résistance, d’assurance imperturbable. » (Desai, 2002, p.34.) Au contraire d’Uma, dans cette citation, les émotions d’Aruna, ne sont que des suppositions, simplement des « peut-être » qu’au moment de la naissance de son frère c’est à ce moment qu’elle a commencé à avoir une vie de résistance. La narration interne est distinguée par le fait que l’on connait l’émotion d’Uma lors de la naissance de son frère, la jeune femme trouvait cette naissance extraordinaire ainsi que mémorable. On sait la vision psychologique de celle-ci face aux évènements. Ainsi, plusieurs émotions d’Uma, telles que la peur, sont véhiculées, tout au long du roman, ce qui nous aide à percevoir que le point de vue interne de l’histoire provient de cette dernière : « Il haletait et soufflait si fort en pédalant sur la route, sous le soleil de midi, qu’Uma eut peur qu’il ne s’effondre sous le coup d’une insolation » (Desai, 2002, p.47.) De plus, les évènements de la vie d’Uma sont partagés jusqu’à en décrire sa soirée alors qu’exemple lorsque ses parents quitte pour la soirée nous ne savons rien de plus : « Uma est toute seule. Mamanpapa sont allés au club jouer au bridge. Elle a diné sur un plateau que le cuisinier, qui est rentré chez lui de bonne heure, a déposé pour elle sur la table de la véranda. » (Desai, 2002, p.153). L’histoire illustre les évènements auxquels le protagoniste est témoin et en est l’action.
B) Plusieurs effets ont lieu lors de l’utilisation d’une focalisation interne. D’abord, on peut se sentir davantage interpelé par l’histoire que le personnage vit comme si nous étions nous même le protagoniste. On désire alors se lier en créant une identification au personnage principal en partageant ses émotions. De plus, il faut noter que ce que le protagoniste ignore, nous l’ignorons aussi comme il s’agit de sa vision de voir les choses. Ce sentiment d’attachement permet d’avoir un meilleur jugement envers les réactions et les émotions du personnage comme nous avons accès à son état psychologique. Cependant, certaines réactions des proches de celui-ci peuvent nous paraitre étranges comme nous n’avons pas accès à leur pensée et que ce ne sont que des suppositions du protagoniste. Du côté de la compréhension, nous sommes brimés des idées de plusieurs autres personnages donc nous ne pouvons pas avoir un regard objectif et bien comprendre tous les côtés et les raisons de chaque personnage qui les poussent vers une telle action.
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2. La place des femmes en Inde est très différente d’elle des hommes. Elles ont un destin manipulé par leur famille. Comme celles-ci sont pressées par la pression sociale, elle pousse les filles à se marier au plus vite alors que les hommes désignent l’espoir. Aux yeux de sa famille, Uma est perçue comme une personne très naïve et qu’ils peuvent mener par le bout du nez. Dû à la place de la femme dans une société telle que l’Inde, Uma n’est qu’un fardeau et un dérangement pour sa famille bien qu’elle le rende d’innombrables services. Comme elle demeure toujours chez ses parents et qu’elle n’est pas mariée à aucun homme, Uma vit comme une servante auprès de sa famille : « " Uma passe les fruits à ton père. " Uma saisit des deux mains le plat de fruits et le pose avec fracas devant son père. Des bananes, des oranges, des pommes ; les voilà, c’est pour lui. » (Desai, 2002, p.42.) Cependant, celle-ci n’est pas dérangée par le fait de vivre ainsi comme elle ne connaît que cette situation puisqu’elle peut rarement sortir et ses parents iront même jusqu’à la privée d’éducation. Celle-ci fut privée d’éducation due à l’arriver d’une bénédiction, l’arrivé de son petit frère Aurun : « L’expression d’Uma, lorsqu’elle leva les yeux du monceau de couches qu’elle était en train de plier, parut irriter maman, qui agitait ses doigts et déclara d’une voix tranchante : " Nous ne t’enverrons plus à l’école, Uma. Tu resteras à la maison pour t’occuper d’Arun. " ». (Desai, 2002, p.36.) Malgré son mécontentement puisqu’elle adorait l’école, elle n’avait aucun autre choix qu’obéir à sa mère comme elle doit tout à ses parents. Pour elle, s’occuper de son frère est aussi signe d’intérêt face à elle de ses parents, comme ceux-ci n’accordent de l’importer pour Uma que lorsqu’elle est responsable de nourrir ou bien changer la couche de son petit frère Arun. Du côté d’Arun, celui-ci est perçu tel un roi pour sa famille. Alors que ses parents n’avaient plus d’espoir, Arun est arrivé telle une bénédiction lors d’une grosse imprévue. Avant qu’ils ne sachent le sexe du bébé, cette grosse n’avait rien de beau. Le jour ou ils ont su que c’était pour être un petit garçon, un intérêt remarquable a pu être observé pour la grossesse. Avant d’avoir Arun, la mère éprouvait une honte puisqu’elle n’avait pas donné vie à un garçon, chose qui est très importantes et remarquables en Inde due au regard des personnes extérieur du noyau familial. Alors que celle-ci a su qu’elle donnerait naissance à ce bébé plein d’espoir. Le couple de la famille était plus fort que tout « La naissance d’Arun ne signifia pas que l’entité mamanpapa fut divisée en deux – maman et papa -, loin de là. Arun fut apparemment la colle qui les unit encore plus étroitement l’un à l’autre. » Pour eux, il était inévitable que ce garçon parvienne à un bel avenir prometteur. Lorsqu’il est né c’était un miracle pour la famille ainsi qu’un évènement tellement important qu’être d’élever un garçon que la nervosité envahissait les parents : « Uma avait remarqué aussi que maman et papa avaient la même expression en regardant Arun : une sorte de fierté indiscutable, mais teintée de nervosité, d’interrogations, d’un léger doute. » (Desai, 2002, p.55.)
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