Analyse architecturale

telle à l’époque mais toujours d’actualité.

Il réalisera ce bâtiment sur l’emplacement de l’ancien couvent des Carmélites, quartier St Sernin, dont subsiste la chapelle.Cette construction fait parti des éléments majeurs du patrimoine toulousain et a pour fonction la conservation du patrimoine.

L’analyse architecturale

L’implantation de ce bâtiment en retrait de l’alignement de la rue, crée une rupture volontaire qui donne un recul à l’approche de ce lieu et le présente aux piétons comme un » temple du savoir »

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La symétrie est très marquée par la travée centrale qui comporte la porte principale d’entrée, hors normes, en fer forgé très travaillé.

Elle est essentiellement constituée de lignes verticales, 2 larges piliers viennent entourés l’ouverture. Un chapiteau orné d’une fresque vient coiffer l’ensemble et une corniche termine la travée sur un toit terrasse. Toute la travée vient couper le bâtiment en 2 par ses verticalités et semble s’élever vers le ciel symbolisant ainsi la Culture et le Savoir (éléments verticaux) qui élèvent l’Homme (éléments horizontaux).

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Un rythme est crée par l’alternance de piliers et de grandes ouvertures, très régulier, jouant entre les « pleins » en briques et les « vides » en verre.

Une rigueur qui rappelle le début du fonctionnalisme, limite réglementaire.

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Le contraste est fort, c’est l’alternance entre des éléments en briques ou en béton blanc marquant la solidité et la couleur, et des grandes ouvertures en verre laissant passer la lumière marquant la fragilité.

L’ensemble du bâtiment est bien marqué et implanté au sol. Un encrage solide donnant une impression de force et de solidité. L’horizontalité est accentuée par une fresque soulignant tout le devant du bâtiment, 60 mètres de bas-relief retraçant l’aventure des sciences, arts et lettres et l’histoire de l’émancipation de l’esprit humain.

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Ce bâtiment est un élément fort de la transition entre les années folles et le modernisme. Les courbes et les arabesques « végétaux » font place aux lignes droites, le toit terrasse souligné par une corniche accentue l’horizontalité. La sobriété reprend sa place pour affirmer la force et l’efficacité.

Cette réalisation fait preuve d’une grande volonté de régionalisme par l’utilisation traditionnelle de la brique foraine en parement décoratif et par l’intervention d’artistes locaux de grands talents ; vitrail d’André Kapp qui représente une mère qui apprend à lire à son enfant, fresque de Marc Saint Saëns,…

Il est heureux de voir que la ville de Toulouse, en 2003, a procédé à la rénovation de cette bibliothèque d’entre 2 guerres. Ce travail a permis de mettre en valeur son architecture des années 1930 dont la qualité lui a valu son inscription aux monuments historiques en 1994.

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