Analyse littéraire complète sur un poème symboliste - L’Horloge
Analyse sectorielle : Analyse littéraire complète sur un poème symboliste - L’Horloge. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar antoinedb16 • 10 Octobre 2022 • Analyse sectorielle • 707 Mots (3 Pages) • 378 Vues
Antoine Dicaire-Blouin
ÉCRITURE ET LITÉRATURE
606-101-MQ GR. 00001
Analyse littéraire complète sur un poème symboliste
L’Horloge
Travail présenté à
Geneviève Sabourin
Département de science humaine
Cégep de Valleyfield
Le 10 décembre 2020
Analyse littéraire complète sur l’Horloge par Charles Baudelaire
Au cours du 19e siècle, la littérature française s’est énormément modernisée. Victor Hugo, Musset, Arthur Rimbault et Charles Baudelaire sont des exemples de poètes qui ont contribué au renouveau littéraire de ce siècle. En 1857, Charles Baudelaire publie son recueil de poèmes intitulé « les Fleurs du mal ». C’est d’ailleurs dans ce livre que le poème « L’Horloge » voit le jour, une des œuvres les plus populaires de Baudelaire. Cette œuvre exprime la peur qu’il a quant au temps qui lui reste à vivre. Dans cette analyse, il sera question de l’identité de l’horloge représentée dans le poème et de la mort inévitable des hommes.
À la lecture du poème de Charles Baudelaire, on comprend que l’horloge en question est perçue comme l’ennemi de l’homme et qu’elle est décrite comme étant un dieu. Premièrement, le poème présente l’horloge comme si cet objet était une personne. Charles Baudelaire s’adresse directement à l’horloge comme si celle-ci un dieu : « Horloge ! dieu sinistre, effrayant, impassible » (ligne 1). Quand l’auteur parle de l’horloge, il emploie un point d’exclamation comme s’il s’adressait directement à quelqu’un (personnification). Ensuite, il énumère « … dieu sinistre, effrayant, impassible ». En d’autres mots, Charles Baudelaire veut démontrer l’importance du personnage de l’horloge : un dieu sinistre immortel et invincible. Toutes ces informations nous servent à comprendre l’image réelle du vilain et mettre l’accent sur le sujet principal du texte : l’auteur a peur du temps qui passe trop vite. Deuxièmement, le temps est aussi décrit comme celui qui prend la mort des gens. Au vers 12, l’horloge vient parler au locuteur : « Et j’ai pompé ta vie avec ma trompe immonde ! ». Cette métaphore vient démontrer que le temps dans ce texte est bien celui qui donne la mort aux gens et avec le point d’exclamation, cela vient encore prouver qu’il s’agit bien d’une sorte de dieu. De plus, Charles Baudelaire a choisi « immonde » comme adjectif pour décrire sa trompe. D’après le Larousse, immonde veut dire : « qui est considéré comme impur, ou comme contraire à la pureté morale par certaines religions ». En d’autres mots, une personne vilaine qui veut du mal aux autres. Pour conclure, Charles Baudelaire a peur du temps puisqu’il est représenté dans ce poème comme une Horloge sinistre, effrayante et impure. De plus, il a aussi peur puisque cette dernière enlève la vie à l’humain.
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