C'est pas moi, je le jure ! (comparaison entre le film et le livre)
Mémoire : C'est pas moi, je le jure ! (comparaison entre le film et le livre). Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresstante quête de normalité. Il en veut à sa mère car celle-ci s’en va en Grèce pour refaire sa vie. Jérôme est aussi là quand Léon fait de mauvais coups, mais il ne le dénonce pas. Même le père de Léon semble plus intéressé à la vie de son fils. De plus, dans le roman, la famille se compose de Léon, son père, sa mère, Jérôme, et ses sœurs. Une d’entre elles tente de compenser la perte de sa mère et semble inquiète du comportement étrange qu’affiche Léon. Dans le film, sa famille se résume à ses parents et son frère. Puisqu’il n’a pas de sœur, il n’y a pas de présence féminine après le départ de sa mère pour la Grèce. Voir la vie de famille et leurs émotions à la place de lire uniquement ce que Léon vit rends les personnages plus crédibles, donc plus humains. Ce changement permet d’attirer un plus grand auditoire en ajoutant un côté émotif à l’histoire. On parle bien plus du départ de la mère vers la Grèce dans cette variante.
La mission du personnage principal diffère entre les deux versions. Dans le récit original, Léon désire acheter le plus de bonbons possibles afin d’établir un réseau de contrebande de friandises avec les enfants de son école dès le début des classes. Par ses actions, il souhaite attirer l’attention. Par contre, dans le long-métrage, Léon cherche à rejoindre sa mère en Grèce en achetant des billets d’avions dans l’agence de voyage ou travaillerait le frère de Léa. Dans les deux cas, il vole de l’argent dans une maison du quartier avec son amie pour accomplir sa quête.
Une autre différence majeure réside dans le personnage de Clarence, qui se nomme Léa dans le film. Pourquoi un tel changement de nom ? C’est pour bien faire comprendre à l’auditoire ayant lu le livre que Léa n’est pas une copie conforme de Clarence. Cette dernière est le fruit de l’imagination de Léon, sa double personnalité. Léa, quand à elle, existe. On en a de nombreuses preuves, puisqu’elle a une famille, elle va à l’école, les voisins et les élèves la voient. Leur relation n’est pas du tout la même à la fin du livre, Clarence restant sont amie après les évènements. Dans le film, Léa ne lui adresse plus la parole, car sa grand-mère lui dit que Léon a une mauvaise influence sur elle.
Certains événements ne se déroulent pas nécessairement dans le même ordre. Par exemple, l’histoire du film débute quand Léon se pend accidentellement. Il a alors dix ans. Dans le roman, elle débute avec la noyade de Léon, âgé de cinq ans. Pourtant, il rencontre l’abbé tout de suite après sa noyade dans le livre, et tout de suite après sa pendaison dans le long-métrage. Il a donc fait la connaissance du saint cinq ans plus tard. Aussi, certains événements qui étaient racontés au passé par Léon sont au présent, afin d’éviter les flashbacks, comme quand il lance des œufs sur la maison de la voisine.
Léon a plusieurs amis adultes dans le roman, dont le vendeur de fruits et légumes, M. Hilcu. À la place, dans le film, son ami est propriétaire d’un salon de quilles. Plusieurs scènes se déroulent à cet endroit. En chemin vers le magasin de bonbons, Léon et Clarence font la connaissance de plusieurs personnes d’une troupe de cirque, dont un enfant tronc. L’histoire change complètement de style, et Léon reçoit deux propositions sexuelles après avoir regardé de la pornographie zoophile. Cela montre à quel point Léon est détraqué. Ces chapitres ne pouvant pas être dans un film, elles ont été retirées.
L’histoire ne se termine pas du tout de la même manière. Léon achète les bonbons, mais ils tombent dans la rivière sur le chemin du retour. Il se fait arrêter par la police (probablement après l’appel du commerçant de bonbons, qui trouvait ça louche qu’un enfant de 10 ans achète pour 200 dollars en gommes, en jujubes et en réglisses) et termine dans la section des cas graves de l’hôpital Sainte-Justine. Dans l’adaptation, Léon traverse la rivière pour aller acheter un billet d’avion, mais Léa lui avait menti. Son frère n’a que 15 ans, et il ne travaille pas dans une agence de voyage. Elle désirait seulement retrouver son père, habitant à proximité. Léon se fait prendre parce qu’il a oublié son foulard chez les Marinier. Il tente alors de se suicider, sans
...