Commentaire de texte Le rôle des banques allemandes dans l'industrie

on industrielle. Où les banques "occupent des palais tout neufs d'une splendeur inconnue ailleurs"(l.4-5). Mais ces banques n'investissent pas à l'étranger, comme le montre l'auteur, "leur rôle est trop important dans le développement de l'industrie de ce pays"(l.5-6). L' Allemagne est un pays qui est récemment unifié (1871, création de l'empire Allemand), ce qui a pour conséquence de souder le peuple Allemand, "partageant la confiance que tous les Allemands ont en eux-mêmes"(l.14). L'auteur cherche a montrer un état Allemand en période de forte croissance, qui expose la réussite de son modèle aux yeux du monde. L'Etat allemand va unifier ce pays autour d'une même langue et d'une monnaie unique (1834) et l'industrialisation va venir en 1850, autour de l'extraction du charbon et de l'industrie du textile. Cela va entrainer une forte croissance économique en Allemagne, les grandes industries se multiplient dans tous les domaines que ce soit dans les chemins de fer, la chimie, ou l'acier (en 1910 la production d'acier Allemand représente le double de celle Anglaise). Mais pour que cette industrie ne cesse de s'essouffler, Bismarck crée des lois pour la sécurité sociale, les retraites (1883-1889) qui permettent une explosion démographie (+ 35%). Les banques Allemandes vont jouer la carte du nationalisme. Celles-ci "estiment que personne, mieux que leurs compatriotes" (l.15) n'est à même de recevoir leurs investissements. Cette politique s'inscrit dans un principe de "créer des concurrents à leur propre pays"(l.16).Par conséquent les banques allemandes n'ont pas besoin d'investir à l'étranger "parce que les affaires nationales développent celles de leurs comptoirs"(l.10-11). C'est ainsi un gage de sécurité. C'est une première dans le monde,"nulle part il n'existe une solidarité aussi étroite entre les sociétés de crédits et les affaires industrielles". Cette relation est aussi pour les banques une façon de mettre la pression sur les entreprises en cas de faillite, et ainsi de prendre part directement dans cette industrialisation . En se rendant "acquéreur et l'exploitant"(l.28) ou en obligeant "deux firmes concurrentes…à un rapprochement"(l.29). L'auteur cherche ainsi à montrer que l'économie Allemande repose sur les richesses nationales. Il cherche ainsi à prouver que le développement d'un pays n'est pas obligé de se faire en regardant chez ses voisins. L'économie Allemande s'est axée sur le nationalisme, grâce à la réussite de ces industries et entreprises. Elles se sont basées sur l'exploitation de masse et l'innovation (premières a créer un SAV) soutenues par une recherche et un enseignement universitaires très élaboré. En revanche l'auteur ne nous précise pas que les produits manufacturés Allemand s'exportent très bien à l'étranger. Mais ce modèle n'est pas sans faille. Le fait que les banques allemandes investissent en masse sur les industries de leurs pays n'est pas sans risque. Car "tout le monde a encore présent à l'esprit la crise financière de 1908"(l.25), ou les banques ont cessé d'investir. Par conséquent, les industries reposent sur les investissement nationaux, ils risquent la paralysie. C'est ce qui c'est passé en 1908, "l'argent était à un prix exorbitant"(l.26), mais les banques de l'ouest "leur vinrent en aide"(l. 28), en rachetant leurs dettes. L'auteur montre ainsi par cette crise financière de 1908, que le modèle financier allemand est fragile. Mais que les industries et entreprises se portent si bien, que les banques sont obligés de continuer. Et cela marche puisque "le capital sociale des principales banques n'était que de 1500 millions en 1883"(l.31), en 1910 il est de 4 milliards. Cette croissance engendre une certaine inquiétude de la part des pays comme la France, Russie et l'Angleterre qui s'allieront afin de contrer cette puissance. L'Allemagne le voit d'un mauvais oeil et ce sent encerclé. La

guerre se prépare.

Ce texte s'avère très intéressant, il permet