Commentaire

disparition de son fils comme l’indiquent les verbes et expressions : « elle vit, s’efforçait de le reconnaître et ne le distinguait plus, le regardait, il lui semblait que, se retourna pour jeter un dernier regard, elle ne vit plus rien ».

2. Les pensées de Louise

a) la conscience du pardon

Les baisers de Pierre sont interpréter par elle comme un signe du pardon « comme il est bon ».

b) Les manifestations de sa souffrance. Ces manifestations sont physiques : elle balbutie, elle pleure, elle veut le voir jusqu’au bout…mais aussi morales car elle a le sentiment d’une perte irréparable ce que le lecteur sait grâce à la focalisation interne.

c) L’impression de deuil laissée par la disparition : « disparaissait », « tout petit », « effacé », « imperceptible », « petite fumée grise, si lointaine, si légère ».

Conclusion : ce dénouement est ambigu à cause du choix de la focalisation interne sur Louise. Les sentiments de Pierre ne sont pas dévoilés ce qui déconcerte le lecteur car c’est le personnage qu’il a le plus suivi. Par contraste, l’effacement de Pierre coïncide avec le triomphe du fils illégitime au prix du mensonge (dénonciation ironique de l’idéal bourgeois du monde des apparences. Enfin, contrastes des registres pathétique pour Louise et grotesque pour le père Roland.