Commerce
Dissertation : Commerce. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresevé (environ 2,5 milliards de dollars EU en 1999), ce qui représente plus de 260 pour cent du PIB. L'économie du pays demeure très vulnérable aux chocs extérieurs à cause de l'étroitesse de la base de production et d'exportation. En raison surtout de son climat aride, la Mauritanie est tributaire des importations de produits alimentaires.
Au cours des dernières années, le régime de commerce de la Mauritanie a fait l'objet de réformes visant à supprimer les obstacles au commerce international et à accroître la compétitivité des exportations du pays. Les procédures douanières ont été simplifiées et la majeure partie des droits de douane rationalisés, tandis que la plupart des mesures non tarifaires ont été éliminées. La moyenne simple des droits NPF (compte non tenu d'une taxe statistique de 3 pour cent) est de 10,6 pour cent.
Une étude réalisée par la Banque mondiale en 2001 montre qu'en dépit d'une croissance soutenue de l'économie et des réformes commerciales importantes, la Mauritanie n'est toujours pas bien intégrée dans l'économie mondiale. Parmi les principaux obstacles à l'expansion du commerce mauritanien on peut citer les contraintes de l'offre (en particulier le nombre très limité de produits exportables), l'insuffisance des infrastructures portuaires et routières, et le manque de ressources humaines et institutionnelles pour participer plus activement au système multilatéral, notamment aux négociations. Pour faire face à ces limitations, un programme cohérent d'assistance technique intégrée est nécessaire. La Mauritanie est l'un des trois premiers pays pilotes pour la mise en œuvre du Cadre intégré pour l'assistance technique liée au commerce en faveur des pays les moins avancés.
Quelques-unes des autres constatations figurant dans le rapport:
• Le commerce extérieur mauritanien se caractérise toujours par une forte concentration, surtout en termes de produits. Le fer et les produits halieutiques représentent la quasi-totalité des exportations.
• La réduction de l'écart entre taux consolidés et taux appliqués, le degré d'ouverture actuel du marché étant maintenu, accroîtrait la prévisibilité du régime tarifaire mauritanien.
• Le régime des exportations a également été libéralisé. La Mauritanie n'impose aucune interdiction ou restriction quantitative sur les exportations; elle n'exige pas de licences à l'exportation.
• Dans le passé, le gouvernement mauritanien a poursuivi une politique d'autosuffisance alimentaire, mais actuellement, le secteur agricole est libéralisé. L'un des principaux éléments de la réforme a été le développement du crédit agricole, initialement réservé à la production de riz et par la suite mis à la disposition d'autres activités.
• La pêche est l'un des secteurs essentiels de l'économie mauritanienne. La politique du gouvernement dans ce secteur est surtout axée sur la protection des ressources, l'amélioration des résultats, et le désengagement de l'État des activités de production et de commercialisation.
• Le secteur minier est considéré comme offrant un grand potentiel pour le pays. C'est également l'un des secteurs clés; les exportations de minerais de fer représentent environ 60 pour cent des exportations totales du pays.
• Le secteur manufacturier est relativement peu développé. Il contribue pour environ 4,2 pour cent au PIB, compte non tenu de la transformation des produits halieutiques (8,4 pour cent si celle-ci est incluse).
• Le secteur du tourisme est largement ouvert à la participation étrangère et, depuis l'adoption d'une nouvelle loi en 1996, les investissements dans le secteur ont augmenté.
• La libéralisation et la privatisation des services tels que les services financiers ou services d'assurance ont commencé à la fin des années 80. Presque toutes les banques ont été privatisées.
• La libéralisation des services de transport aérien et services de télécommunications de base a commencé au début des années 90. Air Mauritanie et Mauritel ont été privatisées en 1999 et 2001, respectivement.
Note à l'intention des journalistes
Les examens des politiques commerciales sont un exercice, prescrit dans les Accords de l’OMC, au cours duquel les politiques commerciales et les politiques connexes des pays Membres sont examinées et évaluées périodiquement. Les faits nouveaux importants qui peuvent avoir une incidence sur le système commercial mondial font également l’objet d’un suivi. Pour chaque examen, deux documents sont établis: une déclaration de politique générale du gouvernement du Membre soumis à examen et un rapport détaillé rédigé de manière indépendante par le Secrétariat de l’OMC. Ces deux documents sont ensuite examinés par l’ensemble des Membres de l’OMC dans le cadre de l’Organe d’examen des politiques commerciales (ŒPC). Ces documents et les comptes rendus des réunions de l’ŒPC sont publiés peu de temps après. Depuis 1995, soit depuis l’entrée en vigueur de l’Accord sur l’OMC, les services et les aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent au commerce sont également traités.
S’agissant du présent examen, le rapport du Secrétariat de l’OMC et une déclaration de politique générale élaborée par le gouvernement mauritanien seront examinés par l’Organe d’examen des politiques commerciales les 11 et 13 septembre 2002. Le rapport du Secrétariat concerne l’évolution de tous les aspects de la politique commerciale de la Mauritanie, y compris les lois et réglementations nationales, le cadre institutionnel et la politique et les pratiques commerciales par mesure, ainsi que l’évolution de certains secteurs.
Au présent communiqué de presse sont jointes les observations récapitulatives du rapport du Secrétariat et certaines parties de la déclaration de politique générale du gouvernement mauritanien. Les rapports du Secrétariat et du gouvernement peuvent être consultés, sous le nom du pays, dans la liste complète des rapports sur l’examen des politiques commerciales. Ces deux documents, le compte rendu des débats de l’ŒPC et les remarques finales formulées par le Président seront regroupés en temps opportun dans une publication brochée qui pourra être obtenue auprès du Secrétariat de l’OMC, Centre William Rappard, 154 rue de Lausanne, 1211 Genève 21.
Depuis décembre 1989, il a été procédé à l'examen de la politique commerciale des pays ou groupes de pays suivants: Afrique du Sud (1993 et 1998), Argentine (1992 et 1999), Australie (1989, 1994 et 1998), Autriche (1992), Bahreïn (2000), Bangladesh (1992 et 2000), Barbade (2002), Bénin (1997), Bolivie (1993 et 1999), Botswana (1998), Brésil (1992, 1996 et 2000), Brunéi Darussalam (2001), Burkina Faso (1998), Cameroun (1995 et 2001), Canada (1990, 1992, 1994, 1996, 1998 et 2000), Chili (1991 et 1997), Chypre (1997), Colombie (1990 et 1996), Communautés européennes (1991, 1993, 1995, 1997, 2000 et 2002), Corée, Rép. de (1992, 1996 et 2001), Costa Rica (1995 et 2001), Côte d’Ivoire (1995), Égypte (1992 et 1999), El Salvador (1996), États-Unis (1989, 1992, 1994, 1996, 1999 et 2001), Fidji (1997), Finlande (1992), Gabon (2001), Ghana (1992 et 2001), Guatemala (2002), Guinée (1999), Haïti (2002), Hong Kong (1990, 1994 et 1998), Hongrie (1991 et 1998), Îles Salomon (1998), Inde (1993, 1998 et 2002), Indonésie (1991, 1994 et 1998), Islande (1994 et 2000), Israël (1994 et 1999), Jamaïque (1998), Japon (1990, 1992, 1995, 1998 et 2000), Kenya (1993 et 2000), Lesotho (1998), Macao (1994 et 2001), Madagascar (2001), Malaisie (1993, 1997 et 2001), Malawi (2002), Mali (1998), Maroc (1989 et 1996), Maurice (1995 et 2001), Mauritanie (2002), Mexique (1993, 1997 et 2002), Mozambique (2001), Namibie (1998), Nicaragua (1999), Nigéria (1991 et 1998), Norvège (1991, 1996 et 2000), Nouvelle-Zélande (1990 et 1996), ŒCO (2001), Ouganda (1995 et 2001), Pakistan (1995 et 2002), Papouasie-Nouvelle-Guinée (1999), Paraguay (1997), Pérou (1994 et 2000), Philippines (1993 et 1999), Pologne (1993 et 2000), République dominicaine (1996), République slovaque (1995 et 2001), République tchèque (1996 et 2001), Roumanie (1992 et 1999), Sénégal (1994), Singapour (1992, 1996 et 2000), Slovénie (2002), Sri Lanka (1995), Suède (1990 et 1994), Suisse (1991, 1996 et 2000 (conjointement avec le Liechtenstein)), Swaziland (1998), Tanzanie (2000), Thaïlande (1991, 1995 et 1999), Togo (1999), Trinité-et-Tobago (1998), Tunisie (1994), Turquie (1994 et 1998), Uruguay (1992 et 1998), Venezuela (1996), Zambie (1996) et Zimbabwe (1994).
Rapport du Secrétariat haut de page
ORGANE D'EXAMEN DES POLITIQUES COMMERCIALES
MAURITANIE
Rapport du Secrétariat — Observations récapitulatives
Depuis la fin des années 1980, et surtout depuis la fin de la période du pouvoir militaire d'exception en 1992, la Mauritanie s'est engagée sur la voie des réformes économiques, destinées à libéraliser son économie et le commerce extérieur, et à renforcer le cadre législatif. Les principales réformes ont été axées sur: la libéralisation des prix et l'élimination des entraves au commerce international; la libéralisation des changes; l'assainissement
...