E Commerce
Documents Gratuits : E Commerce. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoireshnologies de l’information et de la communication l’a propulsé dans une nouvelle dimension, puisqu’il permet de viser un marché planétaire d’acheteurs direct et à moindre coût. L’évolution de l’Internet contribue au développement des échanges communicationnels et des transactions financières, principalement le commerce électronique. Ce dernier, dont les actions sont transfrontalières et qui s’adresse à un marché global, connaît des niveaux de croissance différenciés à travers le monde, ce qui génère des inégalités d’utilisation de ce mode de commercialisation d’un pays à un autre. Au Maroc, un nombre croissant d’entreprises se mettent à l’heure du e-commerce, notamment la Conservation foncière, la Caisse Nationale de Sécurité Sociale, Royal Air Maroc… Cependant, malgré les efforts déployés par l’Etat, le commerce électronique n’a toujours pas atteint une vitesse de croisière, et cela est dû à un certain nombre de freins liés soit au comportement de l’acheteur, qui n’est pas habitué à l’achat à distance, soit à une méconnaissance de la mise en place de textes de lois qui régissent les transactions afférentes à ce type de commerce. A cela, s’ajoute une hésitation du secteur privé à suivre la tendance évolutive du commerce électronique, qui pourrait l’empêcher d’exploiter plusieurs niches de ce domaine. Par contre, et malgré ses avancées à pas de géant dans l’intégration des technologies de l’information (notamment dans certains domaines comme la Douane, la Sécurité sociale ou la justice), l’administration accuse un retard global en termes de production de services en ligne.
L’ambition du Maroc est de dépasser le cap des 10 millions d’internautes en 2010. Cela favorisera indéniablement le développement de la culture du Net. Cependant, la cadence actuelle du commerce électronique est relativement en retard. En effet, la fin de l’année 2007 a été un tournant décisif par l’entrée en vigueur de l’achat et du paiement par Internet, et actuellement on dénombre une vingtaine de sites actifs mais les transactions restent faibles.
Le commerce électronique représente une nouvelle opportunité pour le Maroc. Sa maÎtrise et son utilisation peuvent être génératrices d’effets sur la croissance économique, la création de richesses et le développement des exportations de biens et de services. Parmi les avantages du e-commerce, il faut citer l’élargissement du marché; la possibilité à toute entreprise d’être présente sur un marché mondial; le développement des ventes; l’optimisation des processus; un meilleur partage des connaissances; l’échange rapide d’informations avec les partenaires de l’entreprise; le développement du phénomène de désintermédiation; la réduction des coûts pour les entreprises orientées vers l’export; la réduction des délais de traitement, le dépassement progressif du support papier dans les transactions commerciales…
A l’instar d’autres pays, le Maroc connaît un essor dans le domaine des technologies de l’information et de la communication et offre de plus en plus d’opportunités d’adopter le commerce électronique comme nouveau mode de marketing. Cependant, en analysant de près la situation, on peut mettre en relief certains freins chez les futurs cyberacheteurs et les futures cyberentreprises, aussi bien dans le comportement d’achat en ligne que dans le développement de nouvelles stratégies marketing par les entreprises, et ce en choisissant de développer un nouveau créneau de consommateur ou de cibler uniquement un nouveau marché dédié au commerce électronique.
Il n’y a pas de définition universelle du commerce électronique en raison de la diversité des acteurs et de l’accroissement des marchés liés à l’Internet. Le commerce électronique touche plusieurs aspects, ce qui donne lieu à une multiplicité de définitions. En effet, le commerce électronique englobe tout ce qui touche à la vente et à l’achat de produits et de services sur Internet, à savoir: catalogue de produits et de services en ligne; prise de commande; paiement sécurisé; gestion des transactions; service-après-vente…
Examinons ces quelques définitions : «Le commerce électronique désigne la production, la distribution, le marketing, la vente ou la livraison des marchandises et la présentation de services par voie électronique», «Le commerce électronique concerne tous les échanges et toutes les transactions qu’une entreprise peut être amenée à faire à travers un média électronique et un réseau», «Le commerce électronique, c’est la possibilité de vendre des produits, des services ou de l’information directement sur Internet».
Le développement très rapide d’Internet et des NTIC a donné une nouvelle dimension au commerce électronique dans la mesure où le nombre des cyberacheteurs ne cesse de s’accroître. Cette révolution s’accompagne d’une augmentation de l’offre des produits, de l’apparition de nouveaux types de biens comme les logiciels, les publications électroniques ou les e-books.
Le commerce électronique peut porter sur différents types de transactions : le B to C (business to consumer), qui fait référence au commerce entre une entreprise et une personne privée; le B to B (business to business), qui recouvre le champ du commerce inter-entreprises; le B to G (business to government), transaction électronique entre une entreprise et une administration; et le C to G (consumer to government), qui est une transaction électronique entre une personne privée et une administration (un phénomène qui devrait s’étendre avec la mise en ligne de formulaires administratifs ou la possibilité de payer ses impôts par Internet). Lavènement du commerce électronique au Maroc constitue sans nul doute une opportunité de croissance économique. En effet, sa bonne maîtrise et son emploi peuvent être des vecteurs d’évolution aussi bien sur le plan stratégique que technologique à travers la création de richesses et de développement régional. Le Maroc a déjà pris un élan considérable, d’une part en matière d’infrastructure à l’échelle régionale et africaine (surtout en matière de pénétration de l’Internet), et d’autre part en adoptant une e-stratégie dans sa politique socio-économique afin de mieux tirer profit des technologies de l’information et de la communication, dans la ’sphère de la globalisation. Le Maroc offre de sérieux atouts en matière d’exportations de services, tels que le secteur de l’aérien, le tourisme et l’artisanat. Ainsi, en analysant de près les acteurs qui opèrent dans des activités liées au commerce électronique, l’exemple de Royal Air Maroc est très significatif puisque la compagnie aérienne a misé sur une stratégie e-commerce pour développer son chiffre d’affaires et, indirectement, véhiculer une image positive à l’échelle mondiale, montrant que le Maroc suit la tendance évolutive des technologies dé l’information et de la communication. La réussite de RAM dans le domaine du commerce électronique a fait des émules parmi d’autres compagnies aériennes, notamment la low cost Jet4you, adoptant le concept du commerce en ligne dans la stratégie marketing. Dans ce sens, le ministère du Tourisme pourrait inciter les agences de voyage à mettre en place leurs sites Web sur le Net et à proposer leurs offres avec possibilité de paiement en ligne, ce qui drainera un bon chiffre d’affaires et encouragera le développement du secteur du tourisme et ses dérivés :hôtellerie, transport, location de voiture, etc.
L’heure est favorable pour le développement du e-commerce au Maroc, mais les banques doivent passer à une vitesse supérieure pour accompagner cet essor, notamment en mettant en place des cartes internationales de paiement pour encourager aussi bien le petit que le grand cyberconsommateur à adopter ce concept de commerce.
Le e-commerce est une réelle opportunité pour les entreprises marocaines exportatrices de biens ou de services pour toucher un marché mondial de plusieurs millions de consommateurs en direct et à moindre coût. Mais une chose est sûre: on peut d’ores et déjà affirmer que le e-commerce est le commerce de l’avenir! Les secteurs porteurs sont l’aérien, le tourisme, l’artisanat et la distribution. Les questions que l’on pourrait se poser tiendraient à ces interrogations : verra-t-on dans un très proche avenir les
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