Lecture analytique Sonnet II de Louise LABE "Ô longs désirs, ô vaines espérances"
Commentaire de texte : Lecture analytique Sonnet II de Louise LABE "Ô longs désirs, ô vaines espérances". Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar KinC • 10 Mai 2019 • Commentaire de texte • 328 Mots (2 Pages) • 8 236 Vues
Louise Labé est une des femmes poétesse les plus connues et citées du XVIème siècle. Elle est surnommée «La belle cordière» car les hommes de sa vie ont tous été cordier (son père, son mari). La réussite financière de son mari lui a permis de s’adonner à la littérature à son aise. Elle appartient avec d’autres à «L’école Lyonnaise». Ils écrivent essentiellement de la poésie, sont basés à Lyon et travaille sur la langue française.
Les sonnets sont son oeuvre la plus connue parue en 1555. Un sonnet est un poème à forme fixe (c’est à dire codifiée) qui se compose de 2 quatrains, et 2 tercets. Généralement le dernier vers du sonnet est appelé la «chute», et d’ailleurs il est souvent surprenant.
Lecture Analytique Sonnet II
Comment la poéte exprime-t’elle son extrême tristesse à travers ce texte ?
I la poétesse est en proie avec ses sentiments (lutte)
a) L’amour prédateur => Allégorie de l’amour (concrétiser en chasseresse) + champ lexical du mal «inhumaine, cruauté...» + césure qui n’est pas à l’hémistiche et qui met l’accent sur «cruauté»
b) La blessure sentimentale => le terme plaie + expression «en toute part» (comme criblé de coups) + allitération en occlusive ([p] du dernier tercet = suggère les coups répétés)
II L’expression d’une grande souffrance
- La Douleur => Champ lexical de la douleur + métaphore «larme/rivière» «yeux/fontaine»
- Mal être extrême => Champ sémantique des termes «feux» et «passion» + l’inversion syntaxique (qui met l’accent sur certains termes et symbolise aussi le désordre émotionnel de la poète)
III Une poésie Lyrique
- L’exaltation des sentiments personnels => la première personne + anaphore de l’interjection lyrique «Ô» + métonymie «coeur»
- Un triste chant => allitération en vibrantes et assonance en [i] + plus gradation dans l’intensité émotionnelle (au début c’est «désir» et «espérances», puis c’est «cruautés» et «durtés inhumaine» et enfin la chute du sonnet et son dernier tercet avec emphase «tant» en «toute» qui suggère un être si pétris de douleur qu’il ne peut en recevoir plus)
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