Molière, Commentaire

st pour cette raison ci qu'il veut épouser Henriette, Philaminte et Chrysale ont de l'argent : ce qui intéresse bien Trissotin. Il se sert donc d'Henriette, il lui offre un faux amour. Malheureusement Henriette est obligé de suivre la décision de ces parents, elle ne doit pas donner son point de vue. Molière montre donc que les hommes sont assez vicieux et que l'argent les intéressent.

Clitandre, quand à lui est le contraire de Trissotin : il est le reflet contraire. Clitandre est le soupirant d'Henriette. Il est éperdument amoureux d'Henriette, et plein de vertu. Molière montre qu'il y a quand même des personnes bien dans la monde, il nous dit qu'il n'y a pas que des vicieux.

On notera qu'a chaque fois , Molière met en évidence les qualités et les défauts des personnages.

Molière est particulièrement inspiré par l’hypocrisie et les vices de son siècle qu'il a voulu attaquer. Dans le Tartuffe l'hypocrisie du personnage n'a d'égal que celle de Trissotin dans les femmes savantes.

Dans cette dernière pièce, le dénouement est fort bien conduit. On croit que le "non" brutal de Trissotin "Non, Madame," (v.1711) va conclure la comédie après la lecture faite par Chrysale, de la lettre qu'il a reçue “Monsieur, l'amitié me lie [...] fait tous deux banqueroute”(v1704-v1705). Ici, nous avons une double énonciation car Chrysale lit la lettre à haute voix. Cela correspond à une énonciation s'adressant à deux destinataires distincts. En effet, la lettre s'adresse aux personnages présents sur scène ainsi qu'aux spectateurs. L'action rebondit très vite, Molière nous donne un reversement de situation, c'est ce que l'on appelle : un coup de théâtre. Ce dernier permet de résoudre l'intrigue, le problème : Clitandre et Henriette ne peuvent pas se marier, Philaminte a un autre prétendant pour sa fille :Trissotin. Il faut bien évidement savoir qu'à l'époque, c'était les parents qui choisissaient les futurs époux de leurs enfants. Le coup de théàtre prend la forme d'un deus ex machina, intervention innatendue d'Ariste. Il va permette de sauver la situation in extrémis. Ariste met donc au point un stratagème pour démasquer Trissotin . En effet, il annonce la ruine de Chrysale et de Philaminte. Trissotin, avare et cupide, tente de rennoncer au mariage, son seul objectif étant la forturne des parents d'Henriette. Il se retire de la compétition prétextant un amour difficile d’Henriette “J'aime mieux renoncer à tout cet embarras, et ne veux point d'un coeur qui ne se donne pas” (v1717-1718). et tombe en disgrâce auprès de Philaminte, qui finit par comprendre son véritable but. Ariste révèle alors qu'il a menti pour amener Trissotin à se trahir.

Clitandre profite de la situation à son avantage en proposant sa modeste forturne à Henriette en échange du mariage.

En effet, "v1730-1731" Clitandre offre sa forturne. Philaminte très touchée par l'amabilité de Clitandre accepte sans regret la propodition de ce dernier “v1735”tandis qu'Henriette, elle refuse, elle ne veut pas que Clitandre perde son argent par amour v,,,” La vertu triomphe donc du vice. L'intervention d'Ariste fait comprendre à Henriette l'étendue de ses sentiments “v1757” Le mariage de Clitandre et Henriette est conclu et l'amour triomphe.

Conclusion : Comme souvent chez Molière, le dénouement est heureux grâce au coup de théatre donné par l'un des personnages, ici Ariste. Dans cet extrait, Molière nous donne un dénouement très heureux puisque tout finit bien : la ruine de la famille n'était qu'une invention diplomatique. Molière, fidèle à la loi du dénouement comique, mène un certain nombre de ses personnages au bonheur et ses spectateurs à la satisfaction détendue et heureuse; pour insister ensuite sur l'amertume qui marque le climat de nombre de dénouements. Dans la dramaturgie