Phèdre analyse linéaire
Commentaire de texte : Phèdre analyse linéaire. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Jonas Ely • 23 Novembre 2022 • Commentaire de texte • 1 143 Mots (5 Pages) • 327 Vues
Séance 1 : Acte I, Scène 3 / Une passion coupable : Phèdre, victime des dieux ?
Découpage :
I/ v.269 à 272 : Début d’un récit. La vertu de Phèdre mise à l’épreuve par l’ironie du destin.
II/ v.273 à 278 : Phèdre victime d’un coup de foudre : perte du corps, perte de l’esprit.
III/ v.279 à 290. Un combat perdu entre l’amour coupable et la piété, entre l’adoration des dieux et leur cruauté.
Comment cette tirade montre-t-elle que Phèdre n’a aucune emprise sur sa passion ?
Par cette tirade comment l’auteur montre-t-il que Phèdre n’a pas d’emprise sur sa passion ?
I/ v.269 à 272 : Début d’un récit. La vertu de Phèdre mise à l’épreuve par le destin.
v.269 : « Mon mal » : métonymie : mal = amour. 🡪 principes de Phèdre : sens de l’honneur.
Césure à l’hémistiche : affirmation + CCT antéposé = « il était une foi ? »
Fil d’Égée : périphrase : respect pour Thésée + honte de dire son nom
Mon mal + Fils d’Égée = opposition visible dans le ver.
A peine = locution adverbiale de temps = simultanéité = ironie du destin
Rime : « fils d’égée » - « engagé »
v.270 : usage du plus que parfait (+271 imparfait) : action actée, scellée.
Valeur de l’imparfait : arrière-plan du récit + durée indéterminée = action en cours = situation initiale
+ CCT et CCL antéposés = soumissions de Phèdre aux lois !
« Les lois de l’Hymen » : périphrase : met en avant.
v.271 :
« semblait être » = imparfait semi-auxiliaire à valeur modale = modalisateur = bonheur précaire. = TYPIQUE DU RECIT
Répétition anaphorique : « Mon » liaison physique + moral
« Affermi » = participe passé à valeur adjectivale
v.272 : Athènes : personnification.
Ce n’est pas elle qui fait l’action ! = passive.
« me » = COI = complément d’attribution.
Oxymore : « superbe ennemi »
+ passage au passé simple : action = élément déclencheur
Quatrain : « Mon mal » + « superbe ennemi » = encadre le quatrain : Phèdre est enfermée dans son amour, son bonheur ne peut trouver d’échappatoire.
+ on part de « Fils d’Egée » et on arrive à « Ennemi » 🡪 destin
+ pronom « me –« qui revient beaucoup : centrée sur elle et son destin
Rimes : « fils d’Égée » - « engagé »
II/ v.273 à 278 : Phèdre victime d’un coup de foudre : perte du corps, perte de l’esprit.
v.273 :
Chiasme + réseau sémantique du corps, en particulier de la vue. Elle le voit et entre temps elle tombe amoureuse il ne se passe rien d’autre. Voir = tombé amoureuse = rapidité.
Perte de ses capacités sensorielles.
Passé simple + asyndète = rapidité de l’action. Elle est surprise par cet amour ! Tout s’accélère.
Allitération : rythme accentué.
Rougis = désir, timidité, colère + PERTE DE MOYENS
Pâlir = perte de santé, mort, dépossession, maladie et peur.
v.274 :
mon âme éperdue = métonymie = dépossession
+ folie
v.275 :
Double négation : par rapport à la vue et à la parole.
Elle perd ses facultés physique : aveugle et aphasique
v.276 :
polysyndète « et » + transir et brûler = antithétique. Passage par tous les état. Plus de contrôle.
Brûler + feu = topos = champs sémantique du feu pour parler de l’amour.
v.277 + 278 :
sang : synecdoque double.
🡪 crime + lignée
« ses » : déterminant possessif qui se rapporte à Vénus. Ressemble à Hadès (Pluton) le dieu des enfers.
III/ v.279 à 290. Un combat perdu entre l’amour coupable et la piété.
Champs lexical de la religion et du rite: « vœux », « temple », « orner », « Autels », « Dieu », « Déesse », « offrais » « adorer » : se rapporte autant à Vénus qu’à Hippolyte. + interjection « Ô »
Champs lexical du feu : « feux redoutables », « brûlait », « fumer » : double sens : sacrifice religieux et amour 🡪 les deux se confondent
Verbes d’actions : « bâtis », « cherchais », « implorait », « faisais », « offrais », « évitais » : Phèdre redeviens active et tente de prendre les choses en main 🡪 échec au final…
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