Métier De l'Écrit Analyse De
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Les prémices sur le web
Le magazine apparaît en ligne à un temps où les sites de ce types sont nombreux en France Rue89, Mediapart, Bachich, Le Post, mais la particularité de Slate.fr est de proposer des articles de fond, et d'analyse relativement longs. Slate.fr contrairement à ses concurrents ne traite pas de l'actualité immédiate sur le vif, comme il est de coutume sur le net, où l'information circule quasi instantanément, et ne se livre pas à la quête du «scoop». Le site privilégie principalement les articles de fond et d'analyse relativement longs, comme il aime le revendiquer. Mais on peut noter qu'ils n'échappent pas à un certain « sensationnalisme » une semaine après l'affaire DSK, on peut répertorier un nombre non négligeable d'articles concernant l'affaire ««Présumé innocent», «inculpé de crime sexuel», «accusatrice», plaignante...» ou «Affaire DSK: les théories du complot lui vont si bien» , «L'affaire DSK et les stéréotypes débiles sur les morales américaine et européenne» etc.
La mise en page et l'organisation
Le site se présente sous un fond blanc classique, une large bande violette se trouve en arrière plan du titre central Slate.fr. Juste au dessus du titre il y a les différentes rubriques : France, Monde, Économie, Culture, Life, Grand Format. Ces sont les thèmes directrices du magazine, ils régissent
l'ensemble des articles présent sur le site. La plupart de ces rubriques se trouvent dans d'autres magazine en ligne ou non, mais il serait toutefois judicieux d'éclairer certains d'entre eux peu explicite : la rubrique Life concerne simplement les sujets de société, on y traite la question des détecteurs des radars ou encore de la cuisine française interprété par des chefs japonais, le ton est beaucoup plus léger et les articles parfois courts, il permet d'avoir au lecteur un court instant de répit entre deux articles sur l'affaire DSK. La catégorie Grand Format regroupe des reportages photos d'une taille imposante ( d'où le titre), les images sont agrémentés d'un texte court. Ce sont des séries de photos sur des sujets divers les catastrophes naturelles : crue au Mississippi, tremblements de terre au Japon, ou encore les dégâts à Tchernobyl. Quant au Revue du Web, ce sont des articles issue d'autres sites principalement étranger , ils sont également traduits en français.
Sous le titre du magazine il y a une photo avec un sous titre, c'est un peu la Une dans les sites web d'information. Il s'agit du dernier article mis en ligne que la rédaction met en valeur, le sujet concerne souvent l'actualité comme la rébellion de la jeunesse en Espagne. C'est l'article que le lecteur est susceptible de lire en arrivant sur la page d'accueil. Toujours sur la colonne principale
sont répertorié du plus récent au plus anciennes Une, sans être accompagné de photos. A côté de la colonne centrale , qui est aussi la plus large , il y a deux petites colonnes qui les entoures, à gauche cette partie référence les dossiers récents ( un ensemble d'articles sur un même sujet) deux des trois
concerne l'affaire DSK , et la dernière le procès Colonna. Ensuite sous une page de publicité il y a une vidéo de la « Slate TV »
L'organisation du magazine reprends les codes classiques de la plupart de ses concurrents, mais sa présentation reste trop diffus , et pas assez structuré , les articles sont éparpillés un peu partout et ils ne sont pas mis en valeur, ce qui donne une impression de brouillon, il est difficile de suivre un fil conducteur. Slate.fr avait pour ambition de rassembler autour d'elle une communauté mais elle semble absente sur son page d'accueil , il faut glisser vers le bas de pages pour trouver quelques liens vers quelques blogs. L'objectif de devenir une institution, ne semble pas être atteint.
Slate.fr sur les réseaux sociaux
Slate.com et Slate.fr sont présents sur les réseaux sociaux Facebook et Twitter , utilisés principalement pour annoncer la parution d'un nouvel article à leurs fans et followers ( les abonnés au compte de Slate ).C'est donc une utilisation rudimentaire, Slate.fr utilise les réseaux sociaux pour uniquement s'auto promouvoir, sans diffuser de véritable tweets ou informations. Seule la page de profil de Facebook est intéressante , où le site prends la peine de détailler son objectif
Ils disposent également d'un flux RSS et d'une fonction newsletter toujours pour avertir le lecteur la parution d'un article.
La rédaction et ses principes
Le magazine emploie une quarantaine de journalistes. La rédaction n'hésite pas à mettre en avant ses « signatures prestigieuses » comme Jean Marie Colombani ou encore Jacuqes Attali ( ancien conseiller de Mitterrand ). En dehors des articles de la rédaction, et des éditos des fondateurs, on trouve des articles de journalistes indépendants, ainsi que des articles de certains blogueurs. Il est également spécifié dans les conditions d'utilisation ( voir annexes ) que l'internaute peut publier des articles, mais cela n'est pas évident de trouver un article écrit par un internaute.
Le site se veut « neutre » politiquement préférant l'argumentation à la partialité, un peu comme donc le journal Le Monde selon ses propres dires. Mais peut on être vraiment neutre ? Cela rends t-il pas le magazine banale?
Le modèle économique
Le modèle économique de Slate.fr est similaire au modèle américain Slate.com, l'accès à l'intégralité du site est entièrement gratuit, il est donc contre-partie financé par la publicité, plus il y a de lecteurs plus les publicités sont rentables. Slate.fr vends également du contenu à des sites partenaires comme la SNCF et Orange. Cependant cela ne suffit pas au site d'atteindre l'équilibre
financière, les charges sont donc soutenus par les actionnaires. Le capital de Slate.fr est détenu majoritairement par ses cinq fondateurs historique , qui revendique une certaine liberté, malgré que le site soit également détenu à hauteur de 35 % par le quotidien américain Washington Post, ainsi par Slate Group qui a 15% de part la société éditrice de Slate.com
Le site lancé en 2009, serait aujourd'hui en déficit ( selon Wikipédia ).Le captial de Slate.fr est détenu majoritairement par ses fondateurs à hauteur de 50 %, Washington
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