Analyse selon les théories de Piaget de l'enfant de 3-4 ans
Dissertation : Analyse selon les théories de Piaget de l'enfant de 3-4 ans. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Fred.doudou • 27 Avril 2017 • Dissertation • 2 089 Mots (9 Pages) • 1 894 Vues
2101 mots
Frédérique Métivier
Groupe 05
Projet d’analyse sur des comportements observés lors d’une visite dans un groupe d’âge cible. Implication réalisé au CPE la Ritournelle
Travail présenté à
Madame Denise Guay
pour le cours de
Psychologie du développement : Les temps de la vie
Cégep Garneau
Le mercredi 29 Mars
Introduction
Au cours de notre existence, l’humain passe à travers plusieurs étapes qui sont obligatoires à son développement. Dans nos premières années de vie, nous sommes à l’âge préscolaire et dans ce projet, c’est cette étape de la vie que je vais analyser à partir de mes observations. J’ai fait mon projet au centre de la petite enfance la Ritournelle, qui se trouve à Beauport. Le but de mon travail était d’observer les jeunes d’environ 3-4 ans dans leur milieu secondaire, c’est-à-dire à la garderie. Le but était de voir les jeunes interagir entre eux et pouvoir analyser leurs comportements. Mon rôle était d’aider les éducatrices du groupe et de m’occuper des enfants qui m’ont été assignés. Dans mon séjour à la garderie, j’ai spécifiquement observé, l’égocentrisme intellectuel, le raisonnement transductif, la pensée animiste, la centration et les pré-catégories.
Dans le corps d’un enfant, beaucoup de choses se passe sans que personnes les remarques vraiment. Plusieurs psychologues ont émis des théories sur l’enfant de l’âge de 2-4ans, celle de Piaget est la plus concrète et la plus utilisé. Selon lui, quand l’enfant fait l’acquisition des fonctions symboliques, il est passe du stade sensorimoteur au stade préopératoire. Dans ce stade, au début, l’enfant acquiert le jeu symbolique c’est-à-dire les jeux qui comportent un objet mais que, pour l’enfant, l’objet en représente pleins d’autres, exemple : un pinceau devient un balai, qui lui devient un cheval et ainsi de suite. Le jeu symbolique amène l’apparition des premiers mots. Dans la période préopératoire, il y a deux stades. Le premier, la pensée symbolique. Ce stade est défini par quatre concepts, le premier est le préconcept. Le préconcept est une association de deux choses qui sont similaires mais qui ne sont pas la même chose. Par exemple, un enfant reconnaît un chien mais il ne sait pas vraiment ce qu’est un chien. Le deuxième concept est l’égocentrisme intellectuel, ce phénomène explique que l’enfant ne voit que son point vu alors s’il ne voit pas une chose l’autre personne ne le voit pas non plus. Le troisième concept est le raisonnement transductif, un raisonnement dit boiteux. L’enfant fait des liens irréalistes entre deux choses qui se ressemblent. Le dernier concept de cette phase est la pensée animiste. Ce phénomène est que l’enfant pense que les objets, les animaux et les phénomènes prennent des formes humaines. L’enfant ne réalise pas que les objets ne sont pas vivants. La deuxième phase est l’intuition. Cette phase fait la transition entre l’intelligence symbolique et l’intelligence opératoire. Cela aide à percevoir la réalité sans l’aide du raisonnement. Deux autres concepts sont liés à cette phase : la centration et les prés catégories. La centration est que l’enfant ne comprend pas que deux objets de même masse ou de même format restent pareils même si la forme change et qu’on sépare la masse. La pré catégorie est un concept qui explique que l’enfant sait ce qu’est un objet, mais il ne comprend pas la catégorie à laquelle il appartient. Par exemple, l’enfant sait ce qu’est une marguerite mais il ne comprend pas que les marguerites entrent dans la catégorie des fleurs.
Analyse
Au centre de la petite enfance où je suis allée, ils m’ont confiée à un groupe d’enfant de 3-4 ans. Dans ce groupe, il y avait 5 filles et 3 garçons. Les enfants que j’ai évalués étaient en majorité conformes, c’est-à-dire qu’ils agissaient comme ce que nous avons étudié des enfants de cet âge. Premièrement, un des concepts qui est très régulier chez l’enfant est l’égocentrisme intellectuel. Parfois, avec les enfants de la garderie, nous jouons à « cache-cache », où les enfants se cachent de telle sorte à ne plus voir la personne qui compte. Très souvent, l’enfant était parfaitement visible d’un autre point de vue. Ce phénomène est généralisé puisque facilement 6/8 des enfants ont fait ceci. Or, deux des enfants se sont cachés pour ne pas se faire voir, donc dans un endroit où ils pouvaient voir mais en même temps être discret. Ces deux cas sont des exceptions à la théorie. Après avoir parlé avec ces deux exceptions, j’ai réalisé que les enfants qui avaient des frères et sœurs plus âgées sont capable de comprendre ce concept, probablement car ils l’ont acquis en jouant avec leurs frères et sœurs. Cependant, ceux qui avaient des frères et sœurs plus jeunes ou tout simplement pas de frères et sœurs, ne comprenaient pas encore le concept de l’égocentrisme intellectuel.
Le deuxième concept est celui de raisonnement transductif, un raisonnement dit boiteux. Souvent, à cet âge, on suit une routine. Les enfants suivent tous les jours une routine et pour eux, il n’y a pas d’autres moyens de faire alors quand on change une portion de cette routine, ils sont mélangés. L’expérience que j’ai vécue est liée avec un changement d’horaire qui a amené chez une jeune à un raisonnement boiteux. À la garderie, chaque avant-midi, les jeunes prennent une collation, or ce matin-là, le jeune Léon n’a pas mangé. Quand il est venu le temps de dîner, il n’a pas voulu manger car il a dit qu’on ne pouvait pas dîner avant de manger la collation. Pour lui, le temps s’était arrêté, aucun autre repas ne pouvait être mangé car la collation n’était pas prise. Cette modification d’horaire a fait que sa routine n’était pas respectée et a amené celui-ci à avoir un raisonnement éclopé. Il a fallu lui faire comprendre que quand la collation passe elle ne reste pas en attente, on passe à la prochaine étape et que demain on reprendra la routine. C’est sûr qu’à cet âge des fois les raisonnements sont boiteux mais j’ai été agréablement surprise par le fait que certaines situations, qui demandent une bonne réflexion, ont été comprises très facilement. Par exemple, je leurs ai présenté deux animaux en photos, soit un chien qui est un animal connu et un coyote. Je leurs ai ensuite demandé, individuellement, de me dire si les animaux étaient identiques ou s’ils étaient différents. Je leurs ai bien identifié le chien, le défi était de me dire qu’elle animal était l’autre. La norme à cet âge est d’associé le chien au coyote vu leurs énormes ressemblances physiques. Bien entendu, la plupart ont aussi eu ce raisonnement mais j’ai eu deux jeunes qui ont dit non, celui-ci n’est pas un chien parce que son nez est plus long et parce qu’il est roux. Certes cela ne prouve pas que ces enfants ont les meilleurs traits pour les différencier mais au moins ils l’ont fait. J’ai remarqué que chez ces jeunes l’intérêt pour la nature était accru, dans nos activités de dessins ils dessinaient des arbres, des semblants d’animaux et surtout des oiseaux. En addition, quand nous sommes allées à la cabane à sucre, il y avait une maison avec des animaux empalés et ces deux jeunes étaient complètement fascinés de voir ses animaux.
Le troisième concept analysé est la pensée animiste. Ce concept illustre que les enfants de cet âge relient les animaux, les phénomènes et les objets à des choses vivantes. Ce concept est selon moi le plus mignon de tous car celui-ci montre l’imagination et la naïveté des enfants de cet âge. L’imagination de tous transformer ce qui pour nous est banal en quelques choses de vivant est complètement incroyable. Voir un enfant de cet âge dire à un crayon de ne pas colorier en dehors des lignes du dessin c’est tout simplement magique. Une fois dans l’autobus, un jeune m’a dit qu’il voyait un loup dehors, que celui-ci était arc-en-ciel. Il me disait que le loup nous suivait et que des fois il était gentil mais qu’aujourd’hui il voulait nous manger. Alors j’ai jouer le jeu je ne devait pas regarder dehors parce que si le loup me voyait j’était morte. C’est complètement normal chez l’enfant de penser comme ça. Dans le groupe où j’étais, une petite fille aimait faire du mal aux autres et une fois, elle prise la porte et elle a frappé un ami qui se tenait derrière. L’ami qui a été frappé pensait que c’était la porte qui avait décidé de la frapper et non l’ami. Un dernier exemple qui illustre bien ce phénomène est celui du verre d’eau. Quand les amis renversent de l’eau, il dise au verre pourquoi tu me mouille tu es pas gentil maman a va pas être contente, ceux-ci parle avec leurs verres. Finalement ce phénomène démontre bien la naïveté et l’imagination qui vie en eux et c’est tout a fait adorable et tant qu’adulte de voir des jeunes croirent en la vie.
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