Situation vécue IFSI gériatrie
Fiche : Situation vécue IFSI gériatrie. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar kalraid • 18 Novembre 2024 • Fiche • 2 069 Mots (9 Pages) • 83 Vues
Contexte et description de la situation :
Je suis étudiant infirmier de première année à l'institut de formation en soins infirmiers de Dieppe. J'effectue mon premier stage du semestre 1 dans le service SMR Gériatrique à l'hôpital de Dieppe. J'ai passé la première semaine de mon stage avec les aides-soignants pour comprendre et assimiler les bons gestes pour réaliser une toilette complète au lit en respectant les règles de bonnes pratiques.
Aujourd'hui nous sommes le 7 novembre et je m'apprête à réaliser une toilette complète au lit seul.
Madame B est âgée de 81 ans.
Je suis arrivé le matin à l'hôpital vers 6h30. Je suis allé me changer dans les vestiaires afin de porter ma tenue professionnelle. Je suis alors vêtu de ma blouse à manches courtes, mon pantalon, et chaussures adéquates. Par ailleurs, je ne porte ne porte pas de bijoux. Par la suite, j'ai rejoint les infirmiers dans la salle de soins dans le but de commencer la distribution des médicaments ainsi que d'autres soins techniques tels que les glycémies capillaires et les injections d'insuline. En arrivant dans la salle de soins j'effectue comme tous les matins, un lavage de mains avec de l'eau et du savon. Après avoir terminé la distribution des médicaments et avoir pratiqué les soins, je suis retourné dans la salle de soin pour effectuer de nouveau un lavage de mains. Vers 10h30, je suis allé rejoindre madame B qui se trouvait dans sa chambre dans l'intention de réaliser ses soins d'hygiène. Avant d'entrer dans la chambre, j'ai préalablement préparé le matériel nécessaire pour la toilette qui se trouve sur le chariot dans le couloir (3 gants de toilette réutilisables, 2 serviettes de bain réutilisables, un sac poubelle, 3 paires de gants, 1 tablier jetable, 2 gants de toilette jetables, une protection anatomique, un sac blanc pour le linge sale et les draps s'ils ont besoin d'être changés). Je prends également un produit désinfectant (type multi surface + ultra bac).
Je me dirige ensuite vers la chambre de madame B et frappe à la porte. Après avoir eu une réponse positive de la part de la patiente, j'entre dans la chambre, je lui dis bonjour et lui explique la raison de ma présence. Je referme la porte derrière moi. Je désinfecte l'adaptable et pose mon matériel. J'effectue une friction de solution hydroalcoolique (SHA). J'aide madame B à se redresser afin de s'asseoir dans son lit. Je lui demande si elle a besoin d'aller aux toilettes, elle me répond que non, n'ayant pas eu de selles durant la nuit. Je réalise une friction de SHA puis je commence à préparer le matériel pour la toilette (gel douche, une bassine d'eau, une serviette de bain, un gant de toilette réutilisable et un tablier jetable). Tout en lui demandant si tout va bien, j'organise l'adaptable afin de pouvoir poser mon matériel pour la toilette.
Je m'apprête à commencer sa toilette des jambes. Pour exercer ce soin d'hygiène, j’utilise un gant de toilette. Je commence par laver, rincer et sécher la jambe la plus éloignée et du plus propre au plus sale, puis je procède de la même manière pour l'autre jambe. Je ne remarque aucune blessure sur les jambes de Mme B.
Ensuite, je passe à la toilette intime. J'utilise un gant de toilette jetable et une paire de gants pour laver les parties intimes de la patiente (du haut vers le bas pour la partie génitale et du bas vers le haut pour les fesses). Pour finir, je prends une serviette de toilette pour essuyer. Après avoir terminé, je remets correctement la protection de madame B. Je retire mes gants, les jette dans le sac poubelle et réalise une friction de SHA.
Pour la toilette du dos, j'aide Mme B à se maintenir redresser sur son lit . Je lave, rince et sèche son dos en faisant attention à bien nettoyer les plis cutanés. Je profite de cette position pour observer l'état de sa peau et vérifier qu'il n'y a pas de rougeurs ou de points de pression.
Je continue ensuite la toilette du haut du corps, en encourageant Mme B à participer autant que possible pour préserver son autonomie. Je l'aide en la guidant oralement à se laver le visage, le cou, les bras et le torse.
Après avoir terminé la toilette complète, j'aide Mme B à s'habiller. Je l'aide ensuite à se brosser les cheveux. Avant de quitter la chambre, je m'assure de son confort et de sa sécurité.
Après avoir terminé le soin d'hygiène, je réalise une friction de SHA et je récupère le linge sale, les serviettes, gants de toilettes afin de les trier dans les sacs appropriés et je jette le sac poubelle dans la grosse poubelle. Je retourne dans la chambre de madame B et je désinfecte l'adaptable. En sortant de la chambre je réalise une nouvelle fois, une friction de SHA.
Analyse de la situation décrite :
Hygiène des mains: D'après le protocole « Hygiène des mains » de la Résidence de la Scie, hygiène des mains consiste à réduire le risque de transmission manuportée et participe à la lutte contre les infections nosocomiales (Voir annexe 1) Tous les matins en arrivant dans la salle de soins, je réalise un lavage simple des mains. Ce lavage de mains doit durer 30 secondes.
Celui-ci a pour but d'éliminer ou réduire l'ensemble des micro-organismes obtenus au contact de personnes mais également de surfaces ou d'objets. Il est alors important pour tout le personnel d'effectuer un lavage simple des mains en arrivant dans l'établissement car il évite la propagation d'infection ou de microbes. Par ailleurs, dans la pratique de ce soin je ne porte ni bijoux ni vernis pour éviter tout risques d'infections et de propagations de bactéries. Le port de bijoux et de vernis augmente le risque des infections, de la transmission d'agents pathogènes et réduit l'efficacité du lavage de mains. D'après la « Charte d'engagement zéro bijou », il est essentiel de ne pas porter de bijoux ni de vernis au sein des établissements hospitaliers. De plus, d'après CPIAS (Centre d'Appui pour la Prévention des Infections Associées aux Soins), il est primordial de réaliser une friction de solution hydro alcoolique (SHA) avant un contact avec le résident, après un risque d'exposition à un produit biologique d'origine humaine, apres un contact avec l'environnement du résident et après un contact avec le résident. La friction de solution hydro alcoolique doit durer 30 secondes et respecter 7 mouvements. (Voir annexe 2) J'effectue donc en arrivant dans la chambre de madame G, un SHA afin d'éviter le transport de bactéries et pour éliminer la flore transitoire (c'est une action désinfectante). Cela évite donc, que la résidente perçoit des maladies infectieuses/ manuportées. Si cela nous semble nécessaire, il ne faut pas hésiter à effectuer d'autres frictions de SHA pendant le soin. En sortant de la chambre de la résidente, je réalise une nouvelle fois un lavage de mains au SHA afin de ne pas transporter de micro-organismes et ne pas transmettre de microbes ni d'infections aux autres résidents ainsi qu'au personnel. Cette friction permet également de limiter la quantité de germes sur la peau.
Infectiologie : D'après « le cours du semestre 1, UE 2.10, Maladies infectieuses », une infection correspond à une agression d'un organisme visant par un organisme étranger capable de s'y multiplier et de provoque des lésions. Dans ce soin, au moment de la toilette du bas je m'aperçois que madame G présente un petit pansement (type cosmopore) au niveau du tibia gauche. Celui-ci est propre est venait d'être changé par l'infirmière. Ce pansement recouvrait une petite plaie faite à la suite d'une arrachure de peau. Ce n'était pas infecté et la résidente ne se plaignait pas de douleurs. Je décide de ne pas y toucher car je n'avais pas le matériel nécessaire pour réaliser un nettoyage de la plaie et pour refaire un pansement. De plus, je ne portais pas de gants. Je n'ai pas touché au pansement car la plaie aurait pu s'infecter en étant mal nettoyée et en étant restée à l'air libre.
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