Faut-il supprimer les pièces et les billets?
Cours : Faut-il supprimer les pièces et les billets?. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Antoine Barbe • 8 Février 2017 • Cours • 1 762 Mots (8 Pages) • 1 204 Vues
Faut-il supprimer les pièces et les billets ?
Keynes affirmait qu'un actif est plus liquide qu'un autre s'il est plus certainement convertible en espèces à court termes et sans perte. Cette affirmation fait sens notamment avec l'émergence de la monnaie comme étant un actif à part entière.De plus si la monnaie à une circulation rapide cela permet aux échanges de se développer. Ainsi une tendance dans nos société actuelle apparaît:en effet l'apparition de startup et de fintechs permet le dvpt du crédit et des paiements électroniques qui entretiennent l'illusion que la monnaie disparaît alors que seul le papier disparaît. Récemment des mesures afin de limiter la circulation de la monnaie papier ont été prise :Limite de paiement en espèces fixée par de nombreux pays Européens, ou encore la décision de la BCE de mettre un terme à la production de coupures de 500€ de plus dans de nombreux pays Européens, les paiements en liquide sont plafonnés pour les résidents et touristes. Selon Elley Frost, Directrice générale de CMS Payments Intelligence la cashless society ne cesse de gagner du terrain seulement pour elle il est important de se demander si les paiement électroniques peuvent rentrer dans nos mœurs.
Pièce et billet font partie de la monnaie qu'on appelle fiduciaire= cad sur laquelle on se repose en cas de crise celle a qui on fait confiance.
PB : Peut-on envisager une société 100% cashless ?
- Les principaux acteurs de la montée du phénomène de cashless
- Progression des fintechs :
Dvpt start-up associant technologie et banques avec tarifs defiant toute concurrence nottament celle des banques.Utilisation du big data et connaissance du client et de ses exigences.Essort des banques en ligne.Attire les dernieres générations familiarisés avec les nouvelles technologies.Pascal Bouvier, qui conseille Santander InnoVentures, le fonds fintech de la banque Santander « Cela va leur permettre de mieux gérer un portefeuille boursier qu’un investisseur, car ils vont gommer la subjectivité humaine qui est source de volatilité et de contre-performance « en parlant de l'intelligence artificielle.
- Métamorphose des banques et nouvelles technologies
Banque face au fintech se doivent de réagir. Se place alors sur ce domaine et développe les opérations par internet. Rapport a la société ou monnaie parfaitement liquide qui faciliterait les échanges.Si elles veulent conserver leurs clients notamment les jeunes= banques sont obligés de développer le meme type de service.Ces banques vont alors être aidé par les différentes sociétés qui vont émerger innovante dans le domaine du paiement pas un autre moyen que le cash. En effet depuis quelques années apparaît les paiement sans contact qui permet une transaction rapide pour de faible montant.Cette technologie est nottament développé par une Société nommé Gemalto spécialisé dans les carte a puce et le dvpt des technologie de transactions bancaires. Cette entreprise va également innové dans le secteur du paiement mobile afin de permettre des tansactions tel que le virement bancaire ou le paiement de mobile a mobile par simple contact.
Le pays scandinave est déjà en pointe, avec 80 % des achats effectués avec des moyens de paiement non liquides. Les bus ne prennent plus de liquide, beaucoup de taxi non plus, afin d’éviter d’en transporter et de risquer de se faire dévaliser. Idem pour un certain nombre de petites boutiques, pour des raisons similaires.
La combinaison de l'apparition des fintechs et de nouvelles technologie tend à développer se secteur mais pour quels avantages réels ?
- Des anvantages multiples.
1) Des échanges facilités et une forte traçabilité
Le contraire de la loi de Gresham est apparu avec la forte liquidité présente dans une cashless society.Bonnes monnaies chassent les mauvaise: inverse de la loi de Gresham.Intermediaire d'échange = bonne monnaie =bonne maniabilité et pas bonne valeur intrasèque comme le disait gresham.De plus forte liquidité =circulation en hausse de la monnaie et de façon bcp plus rapide=augmentation des échange qui sont facilités.
A l’église de Södermalm, à Stockholm, on peut verser son offrande dominicale lors de la messe avec son smartphone grâce à l’application Swish. Dans la capitale suédoise, les sans domicile fixe qui vendent le journal Situation Stockholm acceptent aussi les paiements grâce à Swish. Fini le liquide. Quatre millions de Suédois, sur près de dix millions d’habitants que compte le pays, l’utilisent pour un total actuel de onze millions de transactions par mois.La baisse d’utilisation des espèces est massive. Si la valeur des pièces en circulation demeure stable au fil des ans, à 5 milliards de couronnes (546 millions d’euros), celle des billets est passée, en sept ans, de 106 milliards à 61 milliards de couronnes aujourd’hui. En dix ans, le nombre de distributeurs de billets a augmenté de 450, passant de 2 800 à 3 250 en 2016, mais, dans le même temps, le nombre de transactions a baissé de moitié. De plus on le voit avec certains exemples et nottament avec l'Inde, certains pays tentent de faire disparaître certaine coupure de la circulation pour des raisons qui ne sont pas seulement économique mais également sociale. En effet certains pays souffrent d'une monnaie falsifiée, ou encore de diverses trafics qui utilisent certaines coupures afin de ne pas laisser de trace et de stocker sans être dérangé. En Inde la mesure fut radicale puisque fin 2016 Modi a supprimé certaines coupures et essaye aujourd'hui de créer une Inde basée sur des transactions sans cash plus facilement traçable et plus difficilement falsifiable.
Mais la mise en place de ce système est complex et il ne couvre pas de tous les risques.
2)Également une politique économique ?
Lutter contre la fraude ou l’argent sale n’est pas la seule raison pour laquelle les gouvernements ou les banques centrales pourraient vouloir supprimer les espèces. Faire disparaître pièces et billets est aussi une manière indirecte de réduire l’épargne, relancer la consommation – et donc la croissance. Il faut pas la suppression du cash empêcher tout ménage de thésauriser et donc il consommera.
Selon Didier Marteau(prof ESCP) La proposition à l’étude chez les Banquiers centraux de supprimer les billets et les pièces n’est pas une farce. Elle s’inscrit dans le débat sur la nécessité de faire baisser les taux d’intérêt à un niveau proche de zéro, voire négatif, pour inciter les entreprises à emprunter et les banques à ne pas conserver leurs avoirs sur leur compte Banque centrale.
Si les dépôts bancaires sont taxés, les agents économiques utiliseront en effet probablement en substitution les billets et les pièces, mode de paiement coûteux. D’où l’idée de supprimer simultanément le « cash » et de faire de cette mesure un levier étonnant de la croissance. Idée appuyée par certains économistes, dont le célèbre Kenneth Rogoff.
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