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Sommaire

Partie 1 : La structure        2

1. L’Armée du Salut et l’Arche de Noé        2

1.1. Une histoire et des valeurs        2

1.2. Les missions de l’Arche de Noé        3

2. La zone de rayonnement géographique        4

3. Les adhérents de l’Arche de Noé        5

4. L’équipe de l’Arche de Noé et sa conseillère en économie sociale familiale        6

PARTIE 2 : La mise en place d’une ISAP        8

1. Recueil de données        8

1.1 La situation la famille Y        8

1.2. Sa demande et ses besoins        9

2. Plan d’action        10

2.1. Objectifs fixés        10

2.2 Développement des objectifs        10

3. Réajustement pendant mon accompagnement        11

5. Les difficultés et potentialités        11

5.1. Difficultés et potentialités de la famille        11

5.2. Difficultés et potentialités de la structure        11

Partie 3 : Evaluation effectué avec ma référente CESF        11

1. Ma place de stagiaire dans l’équipe        11

2. Auto-évaluation        12

3. Les compétences de CESF acquises        12

 / !\ Parcours d’acquisition des compétences

Partie 1 : La structure

1. L’Armée du Salut et l’Arche de Noé

1.1. Une histoire et des valeurs

L’Armée du Salut est un mouvement religieux protestant né en Angleterre à la fin du 19ème siècle sous l’impulsion du pasteur anglais William Booth. Sa vocation est de répondre aux besoins physiques, sociaux et spirituels de personnes en détresse.

Implantée en France depuis 1881, ses principales missions sont de venir en aide aux plus démunis et d’annoncer l’évangile. La devise de l’Armée du Salut est alors « Soupe, savon, salut ». William Booth s'inspire du modèle militaire pour regrouper et mettre à l'œuvre les nombreux convertis qui le suivent. Son organisation aura donc une hiérarchie, une discipline, un uniforme et un règlement.  

Par le décret du 7 janvier 1994, l’Armée du Salut applique la loi française sur la séparation de l’église et de l’Etat de 1905 fondée sur le principe de laïcité. Ce fondement distingue le pouvoir politique des organisations religieuses, l’État devant rester neutre et garantir la liberté de culte. Aussi, depuis le 11 Avril 2000, l'Armée du Salut adopte deux nouveaux statuts.

D’une part, la congrégation reconnue par l’Etat, est chargée de la mission religieuse et spirituelle. Sa devise « Avec Dieu, avec l’autre, avec soi » porte les valeurs de l’Armée du Salut. D’autre part, la fondation reconnue d’utilité publique, dont la devise est « Secourir, accompagner, reconstruire », est chargée de la mission sociale. Cette dernière a pour finalité de lutter contre toutes les formes de pauvreté et de précarité, matérielle ou morale, dans le but de prévenir les situations d’exclusions sociales qui peuvent en résulter. Pour ce faire, la fondation de l’Armée du Salut mobilise différents moyens d’action, notamment l’accueil et l’écoute des personnes en situation de détresse, mais également la gestion d’établissements et services sociaux ou médico-sociaux, ouverts aux publics en difficultés. Ces établissements, tels que l’Arche de Noé, travaillent dans l’objectif d’insérer les plus démunis en milieu ordinaire ou protégé, à travers l’éducation, la formation, la culture, le logement et le travail^[1].

De fait, développer le lien social dans toutes ses dimensions, interculturelle et intergénérationnelle, favoriser les solidarités et rompre l’isolement de certaines familles orientent de manière générale les activités menées à l’Arche de Noé.    

1.2. Les missions de l’Arche de Noé

L’Arche de Noé est un centre socio-culturel géré par la Fondation de l'Armée du Salut, situé sur le 7ème arrondissement de Lyon, dans le quartier de la Guillotière. Ses missions sont d'intérêt général : animation socioculturelle, prévention de la délinquance, action pour l'intégration et lutte contre l’isolement social, action sociale familiale. Elles sont confiées par l'Etat et les collectivités territoriales au titre de la lutte contre les exclusions, de la politique de la ville et de l'action sociale pour les familles.  

Les missions de l’Arche de Noé s’articulent autour de quatre axes :

• Le centre socio-culturel est accessible à l’ensemble de la population habitant à proximité, le centre socio-culturel offre accueil, activités et services à finalité sociale. Par ses actions, il vise la participation des habitants à la vie sociale de leur quartier.
• Un centre à vocation familiale et pluri générationnelle. Lieu d’accueil, de rencontre et d’information. De manière générale, les activités du centre contribuent à dynamiser le tissu social et à favoriser le développement des liens familiaux et sociaux.  
• Un lieu d’animation à la vie sociale. Il suscite la participation ainsi que l’initiative des usagers et des habitants à la définition de leurs besoins et au développement de l’animation locale. De plus, il a pour vocation de promouvoir la vie associative, en permettant aux associations d’exercer des permanences ou des activités diverses au sein du centre socio-culturel.
• L’Arche de Noé initie une action sociale concertée et négociée avec les différents acteurs locaux. Cette concertation vise à mettre en commun les besoins des habitants, les potentialités et les ressources locales. C’est en ce sens qu’il contribue au partenariat local et suscite son développement.

Ainsi, l’Arche de Noé n’est pas seulement un pourvoyeur d’activités et des services, mais plutôt un acteur du développement social à l’échelle du territoire, favorisant la mixité sociale et la rencontre de publics divers.  

L’accueil à l’Arche de Noé s’inscrit dans la continuité des valeurs de la Fondation de l’Armée du Salut. Il est basé sur la volonté d’accueillir tout type de public sans distinction d’âge, de sexe, de religion, de culture, etc. Cette volonté mène à ouvrir les activités à des personnes en grandes difficultés sociales et économiques.

2. La zone de rayonnement géographique

La Guillotière est le quartier le plus ancien de la rive gauche du Rhône. Il doit son développement à la présence du pont de la Guillotière qui fut auparavant la seule porte d’entrée sur la ville de Lyon. Il s’étend sur la moitié nord du 7ème arrondissement et sur la partie sud-ouest du 3ème arrondissement.  Il est également reconnu comme un quartier prioritaire de catégorie 1^[2], incluant les quartiers Moncey Voltaire du 3ème arrondissement de Lyon.  

La Guillotière est reconnue comme un quartier vivant et très « passant » notamment par la présence de nombreux commerces de proximité, d’écoles, d’universités et de structures sociales et médicosociales. Le quartier est également bien desservi par les transports en commun (station de métro, arrêt de tramway et de bus). Cette configuration permet une « première » mixité sociale visible, où se côtoient à la fois les habitants du quartier et les personnes utilisant ces ressources de proximité.

Par ailleurs, en 2008, l’Observatoire régionale de la santé (ORS) établi un diagnostic santé sur le territoire de la Guillotière. De cette enquête résulte une forte concentration de personnes seules (71,2%), et parmi les personnes avec enfants, l’enquête repère une part importante de familles monoparentales (12,5%). De plus, le diagnostic montre que certains habitants de la Guillotière semblent insérés dans des réseaux de type communautaire, notamment des familles originaires d’Afrique, de Chine et d’Asie du Sud-Est. Ces réseaux peuvent apporter un appui au plan d’entraide, de la garde ponctuelle d’enfant et un réseau de sociabilité. D’autres individus en revanche, semblent à la fois en situation de précarité économique et d’isolement social, n’étant insérés dans aucun réseau aidant, qu’il s’agisse de la famille, d’amis ou de voisins^[3]. Y intégrer l’aide aux départs en vacances