Aie Cours
Dissertation : Aie Cours. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresx États Unis dans le secteur agricole.
La théorie libérale, privilégiait à cette époque la le laisser faire, le laisser aller. Il considérait qu'à moyen et long terme, un rééquilibrage automatique allait pouvoir se faire. C'est la qu'il y avait des accords profonds avec Keynes , qui lui disait « dans le long terme nous seront tous morts ». (la situation économique peut se rééquilibrer).
Face à cela, Roosevelt a mis en place une politique d'investissement public (ex: TVA, équipement hydroélectrique, par des grands barrages de la vallée du Tenesi. Il fallait donner des marchés publics qui allaient leur permettre de financer la construction mais aussi de distribuer des revenus. Passer des contrats avec des sous traitants et fournisseurs, a partir de ce moment la la pompe était amorcée et on avait une relance par la consommation des ménages). Institutions crées, Nira, qui mettaient en place une coordination au niveau de la politique industrielle. L'idée générale c'était à l'époque d'opérer la relance et d'espérer de plus s'intéresser au plan étatiques. Les états unis sont non interventionnistes. On s'est aperçu qu'après la guerre et en fonction des destructions de la seconde guerre mondiale, il a fallu recourir à un interventionnisme politique très important. Une population active réduite. Les États Unis ont décidé de lancer un plan, le plan Marshall. Ce plan Marshall à consister à financer de manière puissante les achats aux États Unis et en Europe, il a permis la relance aux économies européennes. Plan généreux, il n'en était pas moins d'un certain égoïsme. En effet les États Unis avaient besoin d'aider à développer des marchés extérieurs pour pouvoir vendre leurs produits. La relance de l'Europe a conduit à la reconstitution du marché européen, et a permis de donner des débouchés autant aux industries américaines (aéronautiques), qu'à l'agriculture américaine.
Ce qui est important c'est de voir que la théorie n'était plus praticable. Développement d'un secteur d'interventionnisme public qui a aboutit au développement des administrations qui a dépasser ce que l'on appelait les fonctions régaliennes, pour se mêler d'administrations économiques et de régulation sociale. Depuis cette époque on a assister dans un premier temps à un règne des théories Keynésiennes. Ces théories se sont affinées et on a eu notamment après l'application du plan Marshall la mise en place de différentes politiques budgétaires et notamment de ce que l'on a appelé la politique du stop and go. C'est a dire en fonction d'une situation donnée, l'interventionnisme budgétaire de l'état, se renforçait et si on se trouvait en situation d'inflation l'état contrôler bien ses dépenses. Contrôler les instruments budgétaires.
Il est apparu évident que l'instrument budgétaire manquait de finesse, et que le véritable problème à l'époque en général de grande inflation, était le contrôle de la monnaie donc il faut bien se rappeler que quand on parle d'interventionnisme public il y a 2 types d'interventionnisme:
l'interventionnisme budgétaire et l'interventionnisme monétaire. Ce qu'on appelle les instruments de régulation monétaire. En général les instruments de régulation monétaire, tendent à contrôler la possibilité pour les banques au travers de leurs prêts, à créer ce que l'on appelle de la quasi-monnaie et ce qui devient par la suite de la monnaie. Ce contrôle de la création monétaire s'est perfectionnée, et tourne autour d'idées simples, qui sont le contrôle des encours bancaires, et plus directement grâce a ce contrôle, la limitation de la liquidité des banques. Ça a été ce qu'on a appelé la mise en place de réserves obligatoires censées empêcher les banques de délivrer trop de crédit sans avoir de garantie réelle. Ce qui veut dire sans contrepartie. Le dollars est garantie à la fois par les réserves d'or et Knox mais aussi par la production réelle américaine en terme de biens industriels, agricoles, etc...Si on fait circuler de la monnaie il faut qu'elle soit gagée sur des biens.
C'est quelque chose qui s'est développé, les instruments se sont affinés durant les 30 glorieuses, mais à cette période on été en expansion continue, et de domination quasi totale des pays en cours d'industrialisation par rapport aux pays de l'hémisphère sud.
Les 30 glorieuses ont pris fin dans les années 70-80; les problèmes ont changé, augmentation des prix de l'énergie. Le développement industriel nécessitait de plus en plus de l'énergie. Les pays industrialisés dépendaient de cette nécessité de se procurer de l'énergie, ils ont été contraint d'acheter de l'énergie beaucoup plus chère. La politique de l'énergie à bas prix était finie, en conséquence les marges diminuaient de manière massive. Par effet de Domino, on s'est retrouvé dans des situations de stagflation. C'est l'inflation avec la stagnation de la production. Blocage de la croissance et Récession dans certains pays. Ce cout d'arrêt à permis une résurgence très forte de l'influence des économistes libéraux. Et notamment de l'école de Chicago avec Milton et Friedman, qu'on a appelé les Chicago boys. Réduisant au maximum les charges induites par l'importance considérable prise par le secteur public et l'interventionnisme public. D'où la mise en place de politique sévère, des politiques d'orthodoxie budgétaires et qui consiste à réduire au maximum la dépense publique et grâce à cela réduire au maximum les impôts. En même temps utiliser les instruments de régulation monétaire, tout en essayant de libérer au maximum les initiatives des secteurs bancaires des pays concernés. Diminution au maximum du contrôle des liquidités, des institutions financières et des banques. Au départ diminution au maximum et ensuite au fur et à mesure du temps, lien avec la mondialisation qui a créer des concurrences très sévères avec des mouvements massifs, de capitaux flottants. Ce qui été une façon d'allongement pour favoriser le secteur bancaire, de relancer l'économie par facteaux de quasi-monnaie. Suite à ca, la concurrence au niveau international, s'est exacerbée au niveau de la mondialisation et de la diminution du contrôle des capitaux, on est passé à un laxisme extrêmement dangereux tant au niveau des états, qu'au niveau des institutions bancaires, dont beaucoup se sont reconvertis en organisme spéculatif. On parle très souvent des fonds de pension américains. Ces fonds de retraite ont commencé a exiger des rendements à minimum à deux chiffres, mais on s'est retrouvé avec ces entreprises qui finissaient à faire plus de spéculation, qu'à produire. On s'est trouvé dans une situation pour un grand nombre d'entreprises, de licenciement. À partir du moment ou on s'est trouvé en période de crise, les deux phénomènes cumulés ont conduit à ce que les banques américaines avaient prêter trop d'argent à des ménages qui n'étaient pas capables de rembourses cet argent, deuxièmement à un moment donné elles n'ont pas été capable de rembourses les banques qui garantissaient leurs prêts puisque énormément de gens se trouvant au chômage n'étaient pas capables de payer, on s'est retrouvé dans une situation de crise internationale par contagion. La crise des subprimes, elle a beaucoup de similitude avec ce qui s'est passé en 1919. mais al crise la plus récente, à une dimension supplémentaire puisqu'elle met en jeu la dette souveraine.
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